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Mission spatiale
La grotte Chauvet, dans la peau des scientifiques. Livre jeunesse
Les atteintes à la biodiversité, l'intensification des déplacements humains et commerciaux, le changement climatique constituent des conditions idéales pour l'apparition de pandémies. Ebola, le Sida, le SRAS, la grippe aviaire et maintenant la Covid-19, toutes ces maladies infectieuses sont d'origine animale. Comment les virus passent-ils d'une espèce à une autre ? Comment détecter l'émergence de nouveaux pathogènes le plus tôt possible ? Les humains doivent-ils «renégocier» leurs relations avec les non-humains pour éviter de nouvelles épidémies ? Avec : Serge Morand, écologue, directeur de recherche au CNRS, à l’Institut des sciences de l’évolution de Montpellier, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) ; Barbara Dufour, vétérinaire, professeur de maladies infectieuses et d'épidémiologie à l'Ecole vétérinaire d'Alfort ; Frédéric Keck, anthropologue, directeur de recherche CNRS, Laboratoire d’anthropologie sociale. Modération : Anne-Cécile Bras, journaliste à RFI.
Face à la pandémie, la recherche mondiale s’est mobilisée dans l’urgence avec la difficulté de se coordonner à l’échelle planétaire. Lutter contre le virus, dans un paysage inédit et complexe, pose la question sensible du partage des données lié à la Covid-19 et de la course au traitement. Quel prix faudra-t-il payer pour bénéficier de la thérapie attendue ? Cette crise a-t-elle changé notre regard sur la science et sa capacité à s’adapter au nouveau contexte ? Avec : Dominique Costagliola, épidémiologiste, directrice de recherche Inserm, membre de l’Académie des sciences, directrice adjointe de l'Institut Pierre-Louis d’épidémiologie et de santé publique (IPLESP), Sorbonne Université, Inserm ; Léo Coutellec, maître de conférences en épistémologie et en éthique des sciences ; Izabela Jelovac, économiste, directrice de recherche CNRS au Groupe d’analyse et de théorie économique, Lyon-St Étienne. Modération : Rozenn Le Saint, journaliste.
Dans un contexte d’incertitudes concernant cette nouvelle maladie infectieuse, les États n’ont pas tous géré la crise de la même façon. Comment les risques sont-ils perçus par les gouvernements, les experts et les populations ? Près d’un an après le début de la pandémie, peut-on faire un bilan, au moins provisoire, des stratégies mises en place, à l’échelle mondiale et dans notre pays ? Quelles leçons en tirer pour l’avenir ? Avec : Olivier Borraz, sociologue, directeur de recherche CNRS, directeur du Centre de sociologie des organisations Sciences Po - CNRS ; William Dab, épidémiologiste, professeur émérite d'Hygiène et sécurité du Cnam, ancien directeur général de la Santé ; Jocelyn Raude, psychologue social, maître de conférences à École des hautes études en santé publique (EHESP), chercheur à l’Unité des virus émergents. Modération : Lise Barnéoud, journaliste scientifique.
Les effets de La pandémie ont mis en lumière la frange des marginalités délaissées et ont créé un effet de loupe sur les inégalités sociales déjà existantes. Sans prise en charge précoce et sans politique de justice sanitaire, la situation s’est révélée dramatique pour les sans abris, les mal logés, les personnes les plus exposées, fragiles ou isolées. Comment expliquer l’impréparation des états face à cette pandémie mondiale ? Quelles seraient les réactions efficaces pour corriger ces disparités et mettre en place une solidarité internationale ? Avec : Mireille Delmas-Marty, juriste, professeure honoraire au Collège de France et membre de l'Académie des sciences morales et politiques ; Didier Fassin, sociologue, titulaire de la chaire santé publique au Collège de France. Modération : Elsa Maudet, journaliste à Libération.
Devant l’urgence médicale, certains scientifiques, responsables politiques et journalistes semblent être passés par-dessus les règles d’une science intègre. L’espace médiatique et les réseaux sociaux ont été envahis par les rumeurs, les soupçons et les manipulations, au risque d’amplifier la crise causée par la Covid-19. Qu’est-ce qui a nourri et entretenu ces mystifications ? Pourquoi les épidémies se prêtent-elles si bien aux infox ? Pourquoi et comment en est-on arrivé à parler d’« infodémie » ? Avec Mathias Girel, maître de conférences au département de philosophie à l’École normale supérieure (ENS), dirige le Centre Cavaillès et le Centre d’archives en philosophie, Histoire et Édition des Sciences (Caphès, unité mixte CNRS, ENS et PSL) et son invité Martin Le Chevallier, artiste plasticien, réalisateur et commissaire d’expositions.