Ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 18het jusqu'à 19h le dimanche.
Grotte Chauvet, l'aventure scientifique
La grotte Chauvet, dans la peau des scientifiques. Livre jeunesse
Le corps humain a ses limites que nous tentons de dépasser par la technique : organes artificiels pour réparer, techniques d’entraînement et substances dopantes pour augmenter les performances du corps et du cerveau, hybridation avec les machines... Jusqu’où pouvons-nous aller ? Avons-nous tous les droits sur notre propre corps ? Quelles questions éthiques soulèvent ces nouvelles pratiques sur le corps ?
Imaginez un monde où l’on fabriquerait des organes artificiels en matière organique : finie la longue attente d’un donneur, dépassés les risques de rejet de greffons, réduits les coûts de transplantation... Ce monde est pour demain.
Joël de Rosnay, conseiller de la Présidente d’Universcience, président exécutif de Biotics international.
Le sport est bon pour la santé, dit-on. Est-ce encore vrai lorsque nous poussons le corps au-delà de ses limites ? Lorsque nous le forçons à la performance par des dopants ? Lorsque nous le surentraînons ?
Jean-François Toussaint, directeur de l’Institut de recherche biomédicale et d’épidémiologie du sport (Irmes) à l’Insep, membre du Haut Conseil de la santé publique
Les découvertes en neurologie ouvrent la voie à une régénération du cerveau en cas de lésions et de dégénérescence. Les espoirs de guérison sont grands, mais ils vont au-delà. Même en bonne santé, la tentation est grande d’augmenter ses capacités de mémoire, d’apprentissage, de raisonnement. Avec quels risques ?
Hervé Chneiweiss, neurobiologiste et neurologue, directeur de recherche au CNRS, directeur du laboratoire "Plasticité gliale" au Centre de psychiatrie et neurosciences, U894 Inserm / université Paris-Descartes
Prothèses, implants, interfaces informatiques, moteurs, produits stimulants, pollutions, transgénèses... Consciemment ou non, le corps humain du XXIe siècle est couplé à toutes sortes d’objets fabriqués. Du cyborg au corps hybridé, faut-il en avoir peur ? Devons-nous réviser notre identité corporelle pour nous ouvrir à de nouvelles possibilités ?
Bernard Andrieu, professeur à l'université de Lorraine, membre de l’Observatoire NIVEA
La biomédecine actuelle permet de conserver des éléments provenant du corps, comme la moelle, les cellules souches, le sperme ou les ovocytes. Ces éléments peuvent être greffés ou implantés dans d'autres corps. Du don d'organes à la gestation pour autrui, comment la société gère ces échanges ?
Stéphanie Hennete-Vauchez, professeur de droit public à l’université Paris-Ouest Nanterre La Défense