Ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 18het jusqu'à 19h le dimanche.
Grotte Chauvet, l'aventure scientifique
La grotte Chauvet, dans la peau des scientifiques. Livre jeunesse
Après de rudes batailles, la contraception a été acceptée par la société, ce qui a contribué à affranchir la sexualité de la procréation. Expression de nouvelles libertés, la contraception a encouragé l'idée que la procréation pouvait être maitrisée à volonté. Plus récemment l'assistance médicale à la procréation a ouvert de nouvelles perspectives au désir d'enfant. Ces interventions médicales peuvent modifier les normes sociales de la parentalité, voire transgresser les règles de la reproduction sexuée. Elles émergent à une époque où le mariage est souvent remis en cause en tant que lien symbolique et sociale dominant qui, dans notre culture, fondait à la fois le couple, la famille et la filiation. Faut-il inscrire ces évolutions dans un cadre plus large marqué par la fin du monopole du couple parental hétérosexuel sur la reproduction, pour laisser la place à un système mobile de personnes autour de l'enfant où les rôles, les sexes et les filiations biologiques et culturelles ne seraient plus ni fixes ni liés entre eux? Ce séminaire cherche à discuter les convergences et les divergences existant entre procréation, sexualité et filiation et à cerner la place de la médecine et des médecins dans leur approche individuelle ou collective.
Séminaire placé sous la direction de Pierre jouannet, Professeur de médecine, chef du service de biologie de la reproduction à l’hôpital Cochin et Véronique Nahoum Grappe, anthropologue, chercheur à l’École des hautes études en sciences sociales
Françoise Héritier, anthropologue, professeure au Collège de France.
Maurice Bloch, anthropologue, professeur à London School of Economics.
André Burguière, historien, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales.
Georges David, professeur honoraire de biologie de la reproduction, membre de l'Académie nationale de médecine.
Pierre-Henri Gouyon, chercheur au CNRS, laboratoire Écologie, systématique et évolution.
Philippe Jeammet, psychanalyste, professeur de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'université de Paris VI, chef du service de psychiatrie des adolescents et des jeunes adultes à l'Institut mutualiste Montsouris.
Marcela Iacub, juriste, chercheur au CNRS et spécialiste du droit de la bioéthique.
Pierre Jouannet, professeur de médecine, chef du service de biologie de la reproduction à l’hôpital Cochin.
Véronique Nahoum-Grappe, anthropologue, chercheur à l’École des hautes études en sciences sociales.
Jean-Bernard Pouy, écrivain.
Patrick Raynal, écrivain, éditeur.
Yvon Englert, professeur à l'Université Libre de Bruxelles, chef de la clinique de la fertilité à l'hôpital Erasme (Bruxelles), président du Comité consultatif de Bioéthique de Belgique.
Jean-Claude Polak, psychiatre, psychanalyste.
Agnès Fine, anthropologue, directrice d'étude à l'École des hautes études en sciences sociales.
Michela Marzano, philosophe, CNRS, Iresco-Cerses.
Marie-Rose Moro,professeur de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'université de Paris XIII.