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Mission spatiale
La grotte Chauvet, dans la peau des scientifiques. Livre jeunesse
Elles nous comblent, nous trahissent, nous révèlent, nous troublent... Peut-on vraiment les contrôler ? On les refoule ou on les partage. Est-ce parce qu'on les juge négatives ou positives ?
Longtemps considérées comme les ennemies de la raison et classées au registre de la passion, les émotions ont aujourd'hui dépassé cette traditionnelle opposition. Depuis une dizaine d'années, sous l'éclairage convergent des neurosciences, des sciences cognitives et de la psychologie, s'mpose l'idée que les émotions jouent un rôle important dans le processus de raisonnement et de décision. Elles seraient même un "excellent compagnon de l'intelligence" !
Conseiller scientifique : Sylvie Berthoz, chargée de recherche à l'Inserm, psychologue clinicien à l'Institut mutualiste Montsouris.
C'est presque fortuitement que l'étude scientifique des bases neuronales des émotions chez l'homme a vu le jour. A mesure de l'avancement des connaissances sur les mécanismes cognitifs et cérébraux mis en jeu dans l'attention, la mémoire, ou encore le raisonnement, neuroscientifiques et psychologues ont progressivement constaté combien les émotions peuvent influencer les processus cognitifs. Tout s'est déroulé comme si l'on passait d'une vision "achromatique" - en noir et blanc- des processus cognitifs à une représentation colorée, enluminée par les processus émotionnels. Extrait de "Les émotions au coeur du cerveau", Sylvie Berthoz, Cerveau&Psycho, N°35-Octobre 2009. Journée animée par Sébastien Bohler, rédacteur à la revue Cerveau & Psycho.
Didier Flamand, acteur.
Silvia Krauth-Gruber, enseignante-chercheuse au Laboratoire de psychologie sociale de l'Université Paris-Descartes. Sylvie Berthoz, chargée de recherche à l'Inserm, psychologue clinicien à l'Institut mutualiste Montsouris.
En direct du physiolab, Laboratoire des usages en technologies d'information numérique (lutin), CNRS. Florian Levillain, docteur en psychologie cognitive, Lutin.
Christophe André, psychiatre, hôpital Sainte-Anne de Paris.
Moïra Mikolajczak, chargée de recherche, université catholique de Louvain.
Paula Niedenthal, directrice de recherche au CNRS, université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand.
Bernard Rimé, professeur de psychologie, université catholique de Louvain.
Thierry Pham, professeur de psychologie légale, université de Mons-Hainaut, Belgique.
Antoine Pelissolo, psychiatre, service de psychiatrie et Centre émotion du CNRS, hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris.
Didier Grandjean, professeur de neuropsychologie et neurosciences affectives, université de Genève.
Dominique Pinon et Didier Flamand, acteurs.
C'est presque fortuitement que l'étude scientifique des bases neuronales des émotions chez l'homme a vu le jour. A mesure de l'avancement des connaissances sur les mécanismes cognitifs et cérébraux mis en jeu dans l'attention, la mémoire, ou encore le raisonnement, neuroscientifiques et psychologues ont progressivement constaté combien les émotions peuvent influencer les processus cognitifs. Tout s'est déroulé comme si l'on passait d'une vision "achromatique" - en noir et blanc- des processus cognitifs à une représentation colorée, enluminée par les processus émotionnels. Extrait de "Les émotions au coeur du cerveau", Sylvie Berthoz, Cerveau&Psycho, N°35-Octobre 2009.
Silvia Krauth-Gruber, enseignante-chercheuse au Laboratoire de psychologie sociale de l'université Paris-Descartes
Sylvie Berthoz, chargée de recherche à l'Inserm, psychologue clinicien à l'Institut mutualiste Montsouris