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Mission spatiale
La grotte Chauvet, dans la peau des scientifiques. Livre jeunesse
A l’occasion de l’exposition Banquet
Nos modes de vie, l’influence de notre environnement et nos relations sociales jouent un rôle primordial sur notre santé. Or, les conditions favorables à un état complet de bien-être mental et physique peuvent nous manquer. Face à ces carences, Il devient utile de booster notre cerveau et de revoir le contenu de notre assiette. Quelles sont alors les méthodes efficientes et les bons ingrédients ?
Notre cerveau se modifie sous l’influence de notre environnement et de nos expériences affectives et cognitives. Ce processus physiologique d’adaptation est aussi mis en œuvre pour reconfigurer le cerveau en réponse à un traumatisme physique ou psychique. Si cette faculté d’auto réparation ne suffit pas, le cerveau a besoin d’être aidé pour améliorer sa plasticité. Devant les limites des traitements pharmacologiques, quelles méthodes alternatives et recettes thérapeutiques choisir pour aider le cerveau à guérir ?
Brahim Tighilet, maître de conférences, enseignant-chercheur, Laboratoire de neurosciences sensorielles et cognitives, Université Aix-Marseille.
A l’occasion de la Semaine du cerveau
Il est conseillé de manger 5 fruits et légumes par jour car ils contiennent la plupart des micronutriments (vitamines et minéraux) nécessaires pour notre santé. Ces végétaux sont aussi source de composés bioactifs (caroténoïdes, polyphénols). La biodisponibilité des micronutriments et des bioactifs peut être modulée par d’autres composés de l’alimentation. Il faut donc diversifier son assiette pour assurer des apports en micronutriments adéquats.
Emmanuelle Reboul, directrice de recherche en nutrition humaine dans le centre cardiovasculaire et Nutrition (C2VN), unité mixte de recherche INRAE / INSERM / Aix-Marseille Université, Marseille.
En France, les insectes ont intégré l’alimentation animale, surtout comme apport stable de protéines. Mais l’entomophagie humaine reste très marginale. Suite à leurs premières études, des chercheurs ont observé que la larve de mouche soldat noire peut accumuler de fortes concentrations de vitamines A et E et de lutéine (pigment protecteur de la vue) quand elle est nourrie de végétaux riches en ces micronutriments. S’il existe un avantage nutritionnel réel ou un effet notoire sur la santé, les insectes vont ils se multiplier dans nos assiettes ?
Patrick Borel, directeur de recherche en nutrition humaine dans le centre cardiovasculaire et nutrition (C2VN), unité mixte de recherche INRAE / INSERM / Aix-Marseille Université, Marseille.
Avec le soutien des magazines Pour la Science et Cerveau&Psycho et dans le cadre de la semaine du cerveau 2022