Ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 18het jusqu'à 19h le dimanche.
Mission spatiale
La grotte Chauvet, dans la peau des scientifiques. Livre jeunesse
Olivia Guigue, artiste et photographe, issue des beaux-arts et des arts appliqués, est invitée à investir la Galerie art et sciences de la Cité des sciences et de l’industrie pour une interprétation de ce que seraient l’archéologie et la muséographie de demain, en exprimant de manière poétique et sensible notre impact environnemental.
L’artiste nous présente une partie de sa collection de déchets, fruit d’une collecte méthodique au fil de ses déambulations le long de la Tamise. De toutes ces matières collectées, Olivia Guigue a dégagé sept grands ensembles qui constituent une cartographie analytique et esthétique illustrant l’immense impact que notre civilisation produit sur son écosystème. Une série de vitrines et des photographies nous invitent à découvrir ces fragments collectés, ces étranges matériaux formés d'éléments reconnaissables (un téléphone portable, des circuits imprimés…) et de formes dont il serait impossible de déterminer l’origine sans les indications de l’artiste.
Une projection vidéo nous montre, comme une pupille géante, l’oeil d’un microscope se déplaçant lentement dans des échantillons des pseudoambres, des spécimens dont la ressemblance avec l’ambre est troublante.
Cette exposition est une invitation à réfléchir sur la façon dont nous tous participons à laisser nos traces dans l’environnement. De tous ces objets dont la culture consumériste nous abonde et que nous utilisons quotidiennement, quels vestiges voulons-nous laisser derrière nous ? Olivia Guigue.
Cette exposition est une invitation à réfléchir sur la façon dont nous tous participons à laisser nos traces dans l’environnement. De tous ces objets dont la culture consumériste nous abonde et que nous utilisons quotidiennement, quels vestiges voulons-nous laisser derrière nous ?
Olivia Guigue.
Née en 1980 à Sèvres, Olivia Guigue vit et travaille à Londres. Elle est diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris (en arts plastiques) et de l’École supérieure des arts appliqués Duperré. Artiste et photographe, sa pratique est à la fois expérimentale, poétique et documentaire. En variant les techniques (scanners, glanage de matériaux trouvés sur Internet), elle alterne entre installations photographiques et objets trouvés.
Son approche persiste à montrer ce qui est hors de vue ou ignoré, au travers de natures mortes, de compositions de l’ordinaire ou de restes, révélant le potentiel des objets, dont l’accumulation parle d’elle-même.
Avec Tamésiologie, Étude d’un musée des futurs, sa pratique a évolué vers une forme pluridisciplinaire. Alliant collection d’objets, photographie, classifications, et réfléchissant sur l’archéologie et la géologie de l’Anthropocène, son travail entre en dialogue avec certains récits de la science. Le projet a remporté le premier prix du ALife Art Award. Un extrait des collections a été exposé au Miraikan, le musée national des sciences émergentes et de l’innovation de Tokyo, dans le cadre de la conférence internationale Artifical Life.
Voir son site (en anglais)
Comment les artistes intègrent-ils les connaissances fondamentales dans leurs recherches plastiques et théoriques ? La Cité des sciences et de l’industrie propose des rendez-vous au confluent de l’art et des sciences. Au sein de sa Galerie art et sciences, la Cité des sciences et de l’industrie propose chaque année un cycle de cartes blanches données à des artistes contemporains dont les approches artistiques répondent à des problématiques sociétales et environnementales.
Expositions passées