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Mission spatiale
La grotte Chauvet, dans la peau des scientifiques. Livre jeunesse
Il n’y a pas que les objets qui soient fragiles : un sentiment, un espoir peuvent être fragiles, facilement détruits ; une personne aussi peut se sentir fragile, facilement déstabilisée ou cassée. Lorsque l’on est fragile, ce n’est pourtant pas dans toutes les circonstances, ni pour toujours.
La nature nous donne plein d’exemples du fait que l’on peut être à la fois fragile et fort, facilement détruit et pourtant très résistant. Saviez-vous que certaines fourmis, que l’on écrase si facilement, peuvent porter l’équivalent de 100 fois leur poids ? Que les tortues, qui craignent tant la pollution, peuvent vivre plus longtemps que les humains ?
Ainsi, nous pouvons être fragiles ou forts, selon les circonstances.
Une fable d’Ésope et de Jean de La Fontaine raconte que le roseau, une plante très fine et très souple, sera bien plus résistante qu’un olivier ou qu’un chêne le jour d’une tempête : le roseau pliera, alors que l’arbre, pourtant plus fort, mais aussi plus raide, sera arraché.
Un philosophe, Pascal, a repris cette image : il dit que l’humain est l’être le plus faible de toute la nature, mais qu’il sait penser. Il est un « roseau pensant » : c’est de la pensée que naît toute sa dignité et toute sa force.
Nous pouvons donc être fragiles et forts en même temps, tout seuls mais aussi avec les autres.
Cela signifie que, dans chaque situation, chaque circonstance ou chaque personne, nous pouvons reconnaître des fragilités qui peuvent aussi être, quand on les regarde un peu plus en profondeur, l’expression de qualités, de l’élan de vie et de beauté qui donne de la joie.
À propos de l'exposition
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Être fragile, qu’est-ce que c’est ? Apprenons à nous comporter, à nous adapter, à coopérer... avec une sélection de lectures pour les plus jeunes.