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Mission spatiale
La grotte Chauvet, dans la peau des scientifiques. Livre jeunesse
Qui n’a pas de souvenirs des temps de récréation de son enfance ? D’y avoir été témoin du désarroi de camarades fragiles et d’en avoir vu d’autres fragilisés ?
La « récré », respiration bienvenue pour certains, source d’inquiétude pour d’autres.
Les relations aux autres s’y expérimentent, établissant dès le début de l’année scolaire une hiérarchie difficile à modifier : chef de bande, fort ou soumis à une autorité arbitraire, fragile. Les plus fragiles en sont souvent les victimes, honteux de leur incapacité à se défendre, moqués par le reste du groupe qui fait alliance avec le leadeur pour se protéger un temps. Les moins fragiles en profitent pour se détendre et nouer des amitiés. Les premiers se sentent souvent bien seuls. Et les réseaux sociaux ont amplifié les résonances des cours de récréation.
Comment sortir de ce piège binaire ? Comment oser en parler ?
À quel tiers ? Un parent ? Un professionnel de l’école ? Cette audace se heurte parfois aux menaces du harceleur qui fait régner la loi du silence.
Mais on ne peut s’en sortir qu’en parlant, en partageant. Encore faut-il que cette option ait été évoquée préventivement par les adultes de confiance, les parents en premier lieu. Il ne s’agira bien sûr pas d’effectuer une descente brutale à l’école pour régler son compte à l’agresseur, pas plus que de tenir des propos du type « apprends à te défendre et arrête de te plaindre, tu ferais mieux de travailler plus ».
Alors, ouvrons préventivement le dialogue sur ce temps qui devrait être précieux pour une re-création, et non soumis à ce qui peut devenir la peur de l’école.
À propos de l'exposition
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Être fragile, qu’est-ce que c’est ? Apprenons à nous comporter, à nous adapter, à coopérer... avec une sélection de lectures pour les plus jeunes.