Ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 18het jusqu'à 19h le dimanche.
Mission spatiale
La grotte Chauvet, dans la peau des scientifiques. Livre jeunesse
Si l’on ignore précisément depuis quand les humains utilisent le feu, on sait, grâce aux plus anciennes traces de foyer retrouvées, qu’il faisait déjà partie de la vie domestique de nos ancêtres, il y a plus de 400 000 ans. Il est probable qu’ils aient commencé à le recueillir et à s’en servir, avant même de savoir l’allumer. Cette première partie de l’exposition s’intéresse donc à sa domestication, à sa maîtrise empirique. Le feu sert à cuire et à conserver des aliments par séchage et fumage, à travailler le bois, l’os ou la pierre, à se défendre ou faire la guerre, et à transformer la matière. Outre la fabrication du pain et des poteries, il fait naître de nouveaux matériaux tels le plâtre, les métaux, les colles, le verre, la céramique… L’exposition raconte comment depuis la préhistoire, le feu est synonyme d’une fantastique inventivité technique.Elle apporte aussi un éclairage sur la production et les procédés d’allumage du feu (percussion, friction, ou d’autres procédés physico-chimiques plus récents), et montre la grande diversité de ses usages à travers la présentation de fac-similés d’objets (éclats de silex, extrémité d’épieu, vase en argile cuite, parure de perles en cuivre, etc.). Employé pour éclairer et chauffer, le feu joue un rôle primordial dans la socialisation et la cohésion du groupe, car il réunit et devient un lieu d’échanges et de transmission. La profusion de mythes que l’on retrouve dans toutes les civilisations atteste son importance et son caractère mystérieux. De nombreux récits racontent comment l’être humain obtient le feu : donné par un animal, une divinité, ou une femme, il peut aussi avoir été volé ou trouvé par hasard. Symbole majeur de ce qui détruit et régénère, il véhicule des significations variées, servant parfois d’intermédiaire pour communiquer avec des dieux ou des esprits, pour éloigner la mort, favoriser la fertilité, ou purifier le corps en vue de renaître. Il est aussi la marque de l’enfer et du péché.