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Journées nationales de l'innovation en santé 2018 : conférences en LSF (1mn04)Claire Garguier - Universcience

Les gènes au service du diagnostic et des soins

Samedi 27 janvier de 14h à 15h30 - Auditorium

Grâce à la médecine génomique, il sera possible d’adapter un traitement en fonction de l’origine génétique d’une maladie. La lecture de l'ADN ne sera plus seulement une affaire de chercheur : elle fera partie intégrante dans notre parcours de santé.

  • Quels sont les apports de cette nouvelle médecine ?
  • Comment est intégré le patient au cœur de la décision ?
  • Comment exploiter et sécuriser ces données ?
  • Quels nouveaux questionnements éthiques ?

Pour aider à répondre à ces questions et informer le grand public, l'Inserm organise une conférence/débat Santé en questions. Il sera notamment question de maladies génétiques, mais pas seulement.

Intervenants
François Radvanyi, directeur de recherche CNRS à l’Institut Curie
Abdé Sebiane, fondateur et président de l'association Upsilon, ancien capitaine de l'équipe de France de foot fauteuil et 4 fois champion de France, vice-champion de la Coupe du Monde de foot fauteuilTokyo 2007
Dominique Stoppa Lyonnet, généticienne-clinicienne à l’Institut Curie
Jean-François Deleuze, généticien, directeur du Centre national de génotypage au CEA et directeur du Laboratoire d’excellence GenMed
Catherine Bourgain, chercheuse inserm en génétique humaine et statistiques au Cermes3 (Centre de recherche médecine, sciences, santé, société), membre du Comité d'éthique de l'Inserm

Conférence animée par Eli Flory, journaliste

Les enjeux de l’exploration spatiale habitée - Apports de la mission Proxima

Dimanche 28  janvier de 14h30 à 16h - Auditorium

Table ronde animée par l’astronaute français et européen Léopold Eyharts  avec la participation de scientifiques et de médecins.
Léopolod Eyharts a effectué deux missions spatiales. La première, d’une durée de 21 jours, s’est déroulée en 1998 à bord du Soyouz TM 27, à destination de la station MIR. La seconde s’est déroulée en 2008 avec un départ sur STS 122 avec la navette Atlantis vers la station spatiale internationale et un retour sur STS 123 avec la navette Endeavour. A l’occasion de cette mission, d’une durée de 48 jours, il a contribué à mettre en service le laboratoire européen Colombus dans lequel il a été le premier à entrer.
Durée des interventions : 15 minutes

 

Introduction par Leopold Eyharts : les enjeux de la recherche dans l’espace pour les terriens.

  • L’astronaute connecté pour une médecine personnalisée
    A l’occasion de la mission Proxima, le CNES a réalisé avec l’appui de MEDES un assistant personnel pour astronautes, Everywear. Cet assistant utilise des objets connectés pour la recherche en physiologie spatiale, comme par exemple l’étude des rythmes veille -sommeil.
    Intervenant : Pr Pierre Denise – Président de l’université de Caen.

  • L’espace, un laboratoire inédit pour la télémédecine
    L’échographie est un acte courant dans la pratique médicale, mais qui nécessite l’intervention d’un opérateur qualifié aux cotes du patient. Des services d’échographie à distance réalisables sans la présence d'échographiste sur le site de l’examen sont un enjeu important pour le développement de la télémédecine particulièrement en milieu rural. La recherche spatiale a contribué à développer une solution d’échographie (Echographe et sondes entièrement contrôlée à distance), testée notamment lors de la mission Proxima entre l'ISS et le CNES Toulouse.
    Intervenant : Pr Philippe Arbeille – Pr de biophysique – Faculté de médecine de Tours

  • L’astronaute, un combat permanent contre la sédentarité
    Les effets physiologiques de l’impesanteur sur les astronautes sont analogues à ceux d’un mode de vie « hyper sédentaire », simulé au sol par l’alitement. Les recherches spatiales, en vol et au sol, contribuent à mieux comprendre les effets d’un mode de vie sédentaire, à l'origine de maladies chroniques telles que l'obésité et le diabète, et de mettre au point des moyens de prévention adaptés, notamment en termes d'activité physique et de nutrition.
    Intervenant : Mme Claire Laurens – Chercheur au CNRS

  • Pour une eau de bonne qualité microbiologique dans l’espace
    Dans le cadre de la mission Proxima sur la station spatiale internationale, le CNES,   en partenariat avec la société bioMérieux, a contribué à adapter un outil de détection de la contamination microbienne de l'eau, basé sur la technologie de microbiologie sèche. Les atouts majeurs de ce type de solution par rapport aux boites de Petri gélosées classiques sont leur simplicité d’utilisation en dehors du laboratoire et leur robustesse lors de stockage de longue durée à température ambiante. Cette technologie a été démontrée comme particulièrement adaptée pour la détection du vibrion cholérique dans l'eau sur les sites à risque.
    Intervenant : Pr  Christine Rozand – Directrice du département Microbiologie Sèche. Unité Innovation bioMérieux

  • Loin de la Terre, fini le parapluie anti- radiation
    L’exposition à des doses de radiations est l’un des facteurs limitant des futures missions d’exploration spatiales. Dans l’espace, les astronautes sont soumis à divers types de radiations. Certaines comme les ions lourds, ont une énergie que les accélérateurs de particules les plus puissants sur terre ne peuvent pas atteindre. D'autres sont comparables à celles des mammographies ou des scanners. La radiobiologie spatiale contribue à mieux comprendre les effets des radiations, à mesurer le risque individuel et à proposer des contre-mesures de radioprotection d’intérêt pour la médecine au quotidien.
    Intervenant
     : Dr Nicolas Foray - Inserm