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Mission spatiale
La grotte Chauvet, dans la peau des scientifiques. Livre jeunesse
Depuis le début de l’épidémie de la Covid 19 dans le monde, les équipes de recherche travaillent pour trouver un vaccin capable d’enrayer cette pandémie. Nous vous proposons plusieurs axes de réflexion pour mieux comprendre la situation.
Comprendre la vaccination : qu’est-ce qu’un vaccin ?
Etapes de la création d'un vaccin
Etat de la recherche
Les vaccins ayant obtenu une autorisation de mise sur le marché en France
Quelle est l'efficacité des vaccins contre la Covid-19 ?
Quelle stratégie vaccinale ?
Qui peut se faire vacciner ?
Tout savoir sur la campagne de rappel
Dans quels cas la vaccination est-elle contre-indiquée ?
Où se faire vacciner ?
Doit-on réaliser un test sérologique après la vaccination ?
Qu'est-ce l'immunité collective ?
L'hésitation vaccinale
Vous avez encore des questions ?
L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) nous aide à Comprendre les vaccins et la vaccination :
Comment fonctionne un vaccin préventif ? Une vaccination préventive consiste à administrer à une personne en bonne santé, une forme atténuée ou inactivée d’un agent infectieux, ou bien certains de ses composants, ou encore du matériel génétique qui code pour un de ses composants. L’objectif est de déclencher une réaction immunitaire suffisante pour protéger l’individu vacciné contre les formes sévères d’une maladie (et réduire ainsi son risque d’hospitalisation et la mortalité associées à l’infection), voire lui éviter une infection ultérieure. La vaccination permet en effet de développer des cellules immunitaires « mémoires », capables de reconnaître immédiatement l’agent pathogène s’il venait à contaminer la personne par la suite. […]
https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/vaccins-et-vaccinations
En complément, le site des Décodeurs du Monde propose un dossier daté du 4 décembre 2020, mis à jour le 2 février 2021, comprenant une infographie très pédagogique sur le fonctionnement des vaccins : Covid-19 : comment fonctionnent les futurs vaccins
On compte aujourd’hui 237 projets de vaccins contre le coronavirus dans le monde, développés selon des techniques très différentes. Voici comment ils agissent. [...]
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/12/04/comment-fonctionnent-les-futurs-vaccins-contre-le-covid-19_6062151_4355770.html#xtor=AL-32280270
Les techniques utilisées pour développer les vaccins contre la Covid-19 sont multiples mais l’une d’elle en particulier suscite aujourd’hui toutes les attentions : les vaccins à ARNm. Afin de faire toute la lumière sur ce type de vaccin, nous vous proposons la lecture de plusieurs documents afin de mieux en comprendre les mécanismes:
- le Monde propose un dossier très complet sur L’aventure scientifique des vaccins à ARN messager (14/12/20): https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/12/14/laventure-scientifique-des-vaccins-a-arn-messager/
- L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a réalisé une infographie très claire pour expliquer les mécanismes d’action du vaccin à ARN messager (publié le 01/02/2021 - mis à jour le 14/03/2022) : https://www.ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/covid-19-vaccins-autorises
Avant qu’un vaccin puisse être mis sur le marché, plusieurs étapes (recherche préclinique puis essais cliniques) sont indispensables afin de s’assurer de l’efficacité et de la sécurité du produit testé.
Un dossier du site Vaccination-info-service (site Web conçu sous l’égide de Santé publique France) nous en rappelle les étapes : Sécurité et qualité des vaccins. https://vaccination-info-service.fr/Generalites-sur-les-vaccinations/Qualite-securite-et-efficacite-des-vaccins/Securite-et-qualite-des-vaccins
Afin de garantir la sécurité des personnes, des procédures internationales strictes sont par ailleurs à respecter pour la recherche d’un vaccin ainsi que le rappellent l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’International Coalition of Medicines Regulatory Authorities (ICMRA) le 6 novembre 2020 : Déclaration commune de l’OMS et de l’ICMRA sur la nécessité d’une meilleure harmonisation réglementaire mondiale sur les médicaments et les vaccins contre la Covid-19
[…] Comme dans d’autres domaines de lutte contre la pandémie, la coopération multilatérale entre les autorités réglementaires sera essentielle pour assurer des règles du jeu équitables, l’innocuité, l’efficacité et la qualité assurée des vaccins et des médicaments contre la COVID-19, et pour que tous les pays puissent bénéficier de ces produits de manière équitable et en même temps. Dans cette déclaration, les organisations s’engagent à entreprendre une série de mesures en ce sens. […]
https://www.who.int/fr/news/item/06-11-2020-who-icmra-joint-statement-on-the-need-for-improved-global-regulatory-alignment-on-covid-19-medicines-and-vaccines
Dans un reportage de France info du 27 novembre 2020, des scientifiques expliquent comment un vaccin contre la Covid-19 a été si rapidement trouvé, et rassurent sur sa qualité : Vrai ou Fake : faut-il s'inquiéter de la rapidité avec laquelle ont été conçus les vaccins contre le Covid-19 ?
Dans l'histoire, le vaccin le plus rapidement conçu a été celui contre Ebola, en cinq ans. Alors un vaccin anti-Covid développé en moins d'un an, c'est du jamais vu. Faut-il pour autant s'inquiéter de cette rapidité ? La rapidité avec laquelle ont été créés les vaccins contre la Covid-19 ne signifie pas que les tests ont été bâclés par les laboratoires. Les chercheurs mènent bien tous les essais cliniques indispensables. "Les conditions correspondent aux standards à la fois en termes d'efficacité et de sécurité. Il faut quand même voir que ce sont des dizaines de milliers de volontaires à qui on aura injecté le vaccin. On peut être raisonnablement rassuré", assure Michel Goldman, professeur d'immunologie à l'Université de Bruxelles. La recherche et la production menées simultanément Si les scientifiques ont été aussi rapides, c'est parce qu'ils étaient très nombreux et très bien financés par les laboratoires privés et les institutions publiques. "Pour la première fois, il y a eu une coopération entre divers industriels qui a permis d'avancer encore plus vite", note Jean-Paul Stahl, professeur de médecine infectieuse au CHU de Grenoble. La phase de recherche et de production ont, en outre, été menées simultanément pour plusieurs vaccins, ce qui n'arrive jamais .
Dans l'histoire, le vaccin le plus rapidement conçu a été celui contre Ebola, en cinq ans. Alors un vaccin anti-Covid développé en moins d'un an, c'est du jamais vu. Faut-il pour autant s'inquiéter de cette rapidité ?
La rapidité avec laquelle ont été créés les vaccins contre la Covid-19 ne signifie pas que les tests ont été bâclés par les laboratoires. Les chercheurs mènent bien tous les essais cliniques indispensables. "Les conditions correspondent aux standards à la fois en termes d'efficacité et de sécurité. Il faut quand même voir que ce sont des dizaines de milliers de volontaires à qui on aura injecté le vaccin. On peut être raisonnablement rassuré", assure Michel Goldman, professeur d'immunologie à l'Université de Bruxelles. La recherche et la production menées simultanément
Si les scientifiques ont été aussi rapides, c'est parce qu'ils étaient très nombreux et très bien financés par les laboratoires privés et les institutions publiques. "Pour la première fois, il y a eu une coopération entre divers industriels qui a permis d'avancer encore plus vite", note Jean-Paul Stahl, professeur de médecine infectieuse au CHU de Grenoble. La phase de recherche et de production ont, en outre, été menées simultanément pour plusieurs vaccins, ce qui n'arrive jamais
.
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vrai-ou-fake-faut-il-s-inquieter-de-la-rapidite-avec-laquelle-ont-ete-concus-les-vaccins-contre-le-covid-19_4196935.html
Un chercheur de l'Université de Cambridge, Mark Toshner, explique sur le site The Conversation ce qui a permis d'avoir un résultat si rapide dans la recherche d'un vaccin contre la Covid-19 : Développer un vaccin contre la Covid en moins d’un an ? Voici pourquoi il n’y a pas lieu de s’inquiéter. (27/11/20)
[...] Si vous rencontrez quelqu’un qui exprime son inquiétude face à la rapidité étonnante des essais actuels, dites-lui que prendre dix ans est plutôt mauvais signe. Ces dix années ne servent pas à s’assurer que le vaccin est sans danger, ce sont des années passées à lutter contre l’indifférence, les impératifs commerciaux et la bureaucratie. [...]
https://theconversation.com/developper-un-vaccin-contre-la-covid-en-moins-dun-an-voici-pourquoi-il-ny-a-pas-lieu-de-sinquieter-150900
Dans un communiqué du 1er octobre 2020, l’Inserm rappelle la nécessité d’avoir des volontaires pour tester un futur vaccin : Vaccins contre la Covid-19 : 25 000 volontaires pour conduire des essais cliniques de grande ampleur en France – ouverture des inscriptions :
[…] À la demande du ministère des Solidarités et de la Santé et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la France, forte de l’excellence de sa recherche clinique en matière de vaccination, s’est organisée pour contribuer à l’évaluation des candidats vaccins les plus prometteurs avec la mise en place de la plateforme COVIREIVAC. Pilotée par l’Inserm, Covireivac fédère 24 centres d’investigation clinique au sein de CHU partout en France, en lien étroit avec le Collège national des généralistes enseignants. Le volet opérationnel clinique des différents CHU fait l’objet d’une coordination prise en charge par l’AP-HP. Covireivac ouvre aujourd’hui l’inscription des volontaires pour mener les premiers essais cliniques de grande ampleur en France. […]
https://presse.inserm.fr/vaccins-contre-la-covid-19-25-000-volontaires-pour-conduire-des-essais-cliniques-de-grande-ampleur-en-france-ouverture-des-inscriptions/40934/
En complément, nous vous proposons la lecture du témoignage de Leila, volontaire pour tester le vaccin anti-covid-19, paru dans le magazine d’information scientifique Futura-Sciences (21/11/20) :
D'un côté, ceux qui ne cachent pas leur hostilité envers le futur vaccin contre la Covid-19, de l'autre ceux qui n'hésitent pas un instant à se porter volontaires pour aider la recherche scientifique. Voici le témoignage émouvant d'une Covid Warrior, Leila, journaliste de l'AFP. Elle livre ses doutes, son engagement volontaire pour tester le vaccin qui sauvera des milliards de vie, et le récit de cette journée, pour elle, historique mais pourtant ordinaire dans une époque qui ne l'est vraiment pas. Sans ces héros anonymes, point de traitement et point de salut pour notre humanité.
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-moi-leila-volontaire-tester-vaccin-anti-covid-19-84267/
Comme tout produit de santé, les différents vaccins contre la Covid-19 sont suivis par les instances médicales qui vont surveiller la survenue d’éventuels effets indésirables afin de les contrer.
C’est ce qu’explique l’Agence européenne des médicaments dans un article sur les Vaccins contre la Covid-19 (23/12/20, mise à jour 28/04/22) :
Surveillance de la sécurité et de l’efficacité du vaccin contre la COVID-19 L’UE surveille en permanence la sécurité et l’efficacité des vaccins contre la COVID-19. L’EMA surveille les effets indésirables de ces vaccins, comme elle le fait pour tous les vaccins. Parallèlement, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) surveille de manière intensive l’efficacité des vaccins contre la COVID-19. Cela permet à l’UE d’identifier et d’évaluer rapidement toute nouvelle information sur les avantages et la sécurité des vaccins contre la COVID-19. Cela permettra de détecter et de gérer les risques éventuels le plus rapidement possible : voir Surveillance de la sécurité des vaccins et signalement des effets indésirables.
https://vaccination-info.eu/fr/covid-19/vaccins-contre-la-covid-19
Depuis le début de la vaccination, l'Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) coordonne un réseau de centres de pharmacovigilance pour assurer un suivi hebdomadaire des cas d’effets indésirables, recensés dans les Points de situation sur la surveillance des vaccins contre la Covid-19 :
Dans le cadre de la surveillance renforcée des vaccins utilisés contre la Covid-19, nous avons mobilisé les centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) pour mener une enquête de pharmacovigilance. Cette enquête permet de surveiller en temps réel le profil de sécurité des vaccins à partir des déclarations réalisées par les professionnels de santé ou par les personnes vaccinées. [...] Objectifs et méthodologie (08/01/21) L’objectif du suivi de pharmacovigilance est de détecter des effets indésirables nouveaux et/ou graves non identifiés dans les essais cliniques. L’enquête de pharmacovigilance mise en place pour répondre à cet objectif consiste en une analyse quantitative et qualitative (médicale et pharmacologique) des effets indésirables suspectés d’être en lien avec la vaccination et déclarés par les professionnels de santé, les personnes vaccinées ou leur entourage. L’analyse est réalisée sur les données de la base nationale de pharmacovigilance (BNPV) dans laquelle sont enregistrés anonymement les cas d’effets indésirables déclarés puis analysés par les CRPV. Ces cas d’effets indésirables implémentent également la base européenne Eudravigilance. Les cas graves d’effets indésirables survenus en France et notifiés directement aux laboratoires pharmaceutiques, sont également analysés. [...]
Dans le cadre de la surveillance renforcée des vaccins utilisés contre la Covid-19, nous avons mobilisé les centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) pour mener une enquête de pharmacovigilance. Cette enquête permet de surveiller en temps réel le profil de sécurité des vaccins à partir des déclarations réalisées par les professionnels de santé ou par les personnes vaccinées. [...]
Objectifs et méthodologie (08/01/21) L’objectif du suivi de pharmacovigilance est de détecter des effets indésirables nouveaux et/ou graves non identifiés dans les essais cliniques. L’enquête de pharmacovigilance mise en place pour répondre à cet objectif consiste en une analyse quantitative et qualitative (médicale et pharmacologique) des effets indésirables suspectés d’être en lien avec la vaccination et déclarés par les professionnels de santé, les personnes vaccinées ou leur entourage. L’analyse est réalisée sur les données de la base nationale de pharmacovigilance (BNPV) dans laquelle sont enregistrés anonymement les cas d’effets indésirables déclarés puis analysés par les CRPV. Ces cas d’effets indésirables implémentent également la base européenne Eudravigilance. Les cas graves d’effets indésirables survenus en France et notifiés directement aux laboratoires pharmaceutiques, sont également analysés. [...]
https://www.ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/covid-19-vaccins/covid-19-suivi-hebdomadaire-des-cas-deffets-indesirables-des-vaccins
L’article du 22/12/20 du site des éditions Vidal (l’une des références dans l’information sur les produits de santé) confirme ce suivi : La pharmacovigilance des vaccins contre la COVID-19 :
À plus d'un titre, les vaccins ne sont pas des médicaments comme les autres. Et ceux contre la COVID-19 encore plus. Quels sont les différents types de vaccins ? Comment sont-ils développés, étudiés, évalués, surveillés ? Autant de questions qui méritent que l'on s'attarde sur le fonctionnement de la pharmacovigilance des vaccins en général, et de ceux contre la COVID-19 en particulier. Explications avec l'aide du Dr Annie-Pierre Joinville-Béra, responsable du Centre régional de pharmacovigilance de Tours. […]
https://www.vidal.fr/actualites/26398-la-pharmacovigilance-des-vaccins-contre-la-covid-19.html?cid=eml_001190&id=26398&permalink=la-pharmacovigilance-des-vaccins-contre-la-covid-19
Face aux interrogations à propos d’effets secondaires du vaccin contre la Covid-19 et notamment celui d’AstraZeneca, le Vidal propose de Décoder les informations sur la tolérance des médicaments ... et des vaccins en particulier (08/04/21)
[…] Qu'est-ce qu'un signal ? Quand et comment le prendre en compte pour décider d'une conduite à tenir devant un « nouvel » événement indésirable ? En pharmacovigilance, un signal est le fruit d'un trouble généré par la notification de prescripteurs à leur CRPV [centres régionaux de pharmacovigilance] (voire via une publication) d'un événement inhabituel, rare, le plus souvent grave, rattaché à la prise d'un médicament (que le lien soit suspecté ou fortement probable), dont la nature, inconnue jusqu'alors, la présentation, la fréquence ou la sévérité diffèrent de ce qui était déjà rapporté ou attendu avec ce médicament. Un signal est donc une observation troublante, faite soit au cours des essais d'efficacité (par exemple, paralysie faciale avec le vaccin Pfizer-BioNTech), soit notifiée aux CRPV en post-AMM (par exemple, les événements thrombo-emboliques avec le vaccin AstraZeneca). Ainsi, des événements thrombo-emboliques n'ont pas été constatés dans les essais d'efficacité du vaccin AstraZeneca, mais un signal est apparu, après sa mise sur le marché, chez des sujets vaccinés, en France et dans d'autres pays européens. Pour rappel, en France, au 11 mars 2021, 13 cas/1 041 000 injections, dont 2 infarctus du myocarde, 1 thrombus intracardiaque, 4 embolies pulmonaires, 2 thromboses des sinus veineux cérébraux, 4 accidents vasculaires cérébraux ischémiques dont 1 associé à une CIVD (coagulation intravasculaire disséminée), ont été notifiés aux CRPV, qui ont ensuite alerté l'ANSM. En présence d'un signal, sont menées, parallèlement, une surveillance « renforcée » des nouveaux cas, des études plus fondamentales sur des mécanismes d'action du vaccin qui pourraient appuyer son rôle dans l'événement indésirable, et des études ciblées de pharmaco-épidémiologie. Il est important de rappeler que, dans le cas des vaccins contre la COVID-19 (compte tenu de leur rapidité de développement et de leur cible [à terme toute la population]), un dispositif renforcé de surveillance des événements indésirables a été mis en place : discussion à propos des signaux, chaque semaine, par les 31 CRPV, signaux qui pourront se transformer en alerte après une analyse clinique et pharmacologique de l'ensemble des cas, assortie d'un partage des données européennes et d'un engagement à la transparence et à la communication (voir notre actualité « La pharmacovigilance des vaccins contre la COVID-19 »). Si une décision doit être prise « en urgence », elle devra s'appuyer sur le constat d'une augmentation des cas de thromboses notifiées, qui persiste, voire se majore. Le recueil, l'analyse et la centralisation des cas par les CRPV, donc la pharmacovigilance post-AMM, prendront le pas sur la mise en place d'études portant sur les mécanismes d'action du vaccin ou de pharmaco-épidémiologie, plus longues à réaliser. En cas d'alerte, la prise de décision reste difficile car, même si une association est suspectée entre médicament et événement indésirable, il ne sera pas possible de prouver, à ce stade, qu'il s'agit d'une relation de cause à effet. Pour savoir s'il existe une association significative, il faudra attendre les résultats d'études pharmaco-épidémiologiques, qui demandent du temps. Les éventuelles décisions ne sont pas prises sur un nombre « seuil » de cas d'effets indésirables (impossible à définir), mais sur un faisceau de critères comme : Le bénéfice attendu du médicament. La comparaison du nombre de cas observés à celui attendu dans la population générale, dans un laps de temps compatible avec le délai de survenue des cas déjà déclarés, prenant en compte le biais de notoriété (les événements thrombo-emboliques seront désormais signalés aux CRPV chez les vaccinés alors qu'ils le seront moins chez les non vaccinés). À cet égard, il est intéressant de constater que la direction générale de la santé (DGS) a estimé que le nombre global d'événements thrombo-emboliques rapportés après la vaccination est inférieur à celui attendu dans la population générale. Excellente nouvelle donc car, si l'on prend à la lettre cette information, le vaccin AstraZeneca serait protecteur d'événements thrombo-emboliques ! La présence ou non de facteurs de risque, qui pourrait conduire à réserver le vaccin à certaines populations.
[…] Qu'est-ce qu'un signal ? Quand et comment le prendre en compte pour décider d'une conduite à tenir devant un « nouvel » événement indésirable ? En pharmacovigilance, un signal est le fruit d'un trouble généré par la notification de prescripteurs à leur CRPV [centres régionaux de pharmacovigilance] (voire via une publication) d'un événement inhabituel, rare, le plus souvent grave, rattaché à la prise d'un médicament (que le lien soit suspecté ou fortement probable), dont la nature, inconnue jusqu'alors, la présentation, la fréquence ou la sévérité diffèrent de ce qui était déjà rapporté ou attendu avec ce médicament. Un signal est donc une observation troublante, faite soit au cours des essais d'efficacité (par exemple, paralysie faciale avec le vaccin Pfizer-BioNTech), soit notifiée aux CRPV en post-AMM (par exemple, les événements thrombo-emboliques avec le vaccin AstraZeneca). Ainsi, des événements thrombo-emboliques n'ont pas été constatés dans les essais d'efficacité du vaccin AstraZeneca, mais un signal est apparu, après sa mise sur le marché, chez des sujets vaccinés, en France et dans d'autres pays européens. Pour rappel, en France, au 11 mars 2021, 13 cas/1 041 000 injections, dont 2 infarctus du myocarde, 1 thrombus intracardiaque, 4 embolies pulmonaires, 2 thromboses des sinus veineux cérébraux, 4 accidents vasculaires cérébraux ischémiques dont 1 associé à une CIVD (coagulation intravasculaire disséminée), ont été notifiés aux CRPV, qui ont ensuite alerté l'ANSM. En présence d'un signal, sont menées, parallèlement, une surveillance « renforcée » des nouveaux cas, des études plus fondamentales sur des mécanismes d'action du vaccin qui pourraient appuyer son rôle dans l'événement indésirable, et des études ciblées de pharmaco-épidémiologie. Il est important de rappeler que, dans le cas des vaccins contre la COVID-19 (compte tenu de leur rapidité de développement et de leur cible [à terme toute la population]), un dispositif renforcé de surveillance des événements indésirables a été mis en place : discussion à propos des signaux, chaque semaine, par les 31 CRPV, signaux qui pourront se transformer en alerte après une analyse clinique et pharmacologique de l'ensemble des cas, assortie d'un partage des données européennes et d'un engagement à la transparence et à la communication (voir notre actualité « La pharmacovigilance des vaccins contre la COVID-19 »). Si une décision doit être prise « en urgence », elle devra s'appuyer sur le constat d'une augmentation des cas de thromboses notifiées, qui persiste, voire se majore. Le recueil, l'analyse et la centralisation des cas par les CRPV, donc la pharmacovigilance post-AMM, prendront le pas sur la mise en place d'études portant sur les mécanismes d'action du vaccin ou de pharmaco-épidémiologie, plus longues à réaliser. En cas d'alerte, la prise de décision reste difficile car, même si une association est suspectée entre médicament et événement indésirable, il ne sera pas possible de prouver, à ce stade, qu'il s'agit d'une relation de cause à effet. Pour savoir s'il existe une association significative, il faudra attendre les résultats d'études pharmaco-épidémiologiques, qui demandent du temps. Les éventuelles décisions ne sont pas prises sur un nombre « seuil » de cas d'effets indésirables (impossible à définir), mais sur un faisceau de critères comme :
Le bénéfice attendu du médicament.
La comparaison du nombre de cas observés à celui attendu dans la population générale, dans un laps de temps compatible avec le délai de survenue des cas déjà déclarés, prenant en compte le biais de notoriété (les événements thrombo-emboliques seront désormais signalés aux CRPV chez les vaccinés alors qu'ils le seront moins chez les non vaccinés). À cet égard, il est intéressant de constater que la direction générale de la santé (DGS) a estimé que le nombre global d'événements thrombo-emboliques rapportés après la vaccination est inférieur à celui attendu dans la population générale. Excellente nouvelle donc car, si l'on prend à la lettre cette information, le vaccin AstraZeneca serait protecteur d'événements thrombo-emboliques !
La présence ou non de facteurs de risque, qui pourrait conduire à réserver le vaccin à certaines populations.
https://www.vidal.fr/actualites/26924-decoder-les-informations-sur-la-tolerance-des-medicaments-et-des-vaccins-en-particulier.html?cid=eml_001325&print=&id=26924&permalink=decoder-les-informations-sur-la-tolerance-des-medicaments-et-des-vaccins-en-particulier
En complément, voici une infographie de l’ANSM sur La surveillance des vaccins Covid-19. Dans un schéma clair, l’ANSM explique la mise en place d’un double dispositif permettant d'assurer le suivi et la gestion des effets indésirables liés aux vaccins contre la Covid-19. https://www.ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/covid-19-vaccins/covid-19-dispositif-de-surveillance-renforcee-des-vaccins
Le 26 novembre 2020, le journal Le Monde publie un dossier très complet (mis à jour le 02 février 2021) dans lequel il fait le point sur les différents vaccins en cours de développement. Ce dossier classe les différents candidats vaccins en fonction de l’avancement des recherches (Vaccins en phase 3 ; Vaccins en phases 1 et 2) et précise quand c’est le cas, les autorisations de mise sur le marché et le ou les pays concernés :
Selon le décompte de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de soixante vaccins visant à protéger la population du Covid-19 sont actuellement en phase d’essais cliniques. Plus de vingt d’entre eux ont atteint la phase 3, durant laquelle le produit est testé sur un grand nombre de volontaires pour confirmer son efficacité et détecter d’éventuels effets secondaires. […] Les technologies à l’origine de ces vaccins les plus avancés, comme les résultats annoncés par les groupes pharmaceutiques, varient. Nous vous proposons de découvrir leurs caractéristiques dans ce tableau, actualisé régulièrement. […]
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/11/26/efficacite-calendrier-commandes-stockage-comparez-l-avancee-des-vaccins-contre-le-covid-19_6061244_4355770.html
Le site Vaccination-info-service.fr, site Web conçu sous l’égide de Santé publique France, établissement public sous tutelle du Ministère chargé de la Santé répond à plusieurs questions relatives à la vaccination contre la Covid-19 et précise :
Six vaccins contre la Covid-19 sont autorisés en France : Le vaccin Pfizer/BioNtech sous le nom de Comirnaty® ; Le vaccin Moderna sous le nom de Spikevax® ; Le Nuvaxovid du laboratoire Novavax. Le vaccin AstraZeneca sous le nom de Vaxzevria® et le Jcovden (ex COVID-19 Vaccine Janssen®) ne sont plus administrés au grand public en France pour le moment ; Le vaccin Valneva est autorisé en Europe depuis le 27 juin mais il n’est pas encore utilisé en France. Les vaccins et leur injection sont pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie.
Six vaccins contre la Covid-19 sont autorisés en France :
Le vaccin Pfizer/BioNtech sous le nom de Comirnaty® ;
Le vaccin Moderna sous le nom de Spikevax® ;
Le Nuvaxovid du laboratoire Novavax.
Le vaccin AstraZeneca sous le nom de Vaxzevria® et le Jcovden (ex COVID-19 Vaccine Janssen®) ne sont plus administrés au grand public en France pour le moment ;
Le vaccin Valneva est autorisé en Europe depuis le 27 juin mais il n’est pas encore utilisé en France.
Les vaccins et leur injection sont pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie.
https://vaccination-info-service.fr/Les-maladies-et-leurs-vaccins/Covid-19
En complément, si vous souhaitez connaitre en détails les caractéristiques des vaccins disponibles actuellement en France, vous pouvez consulter leur notice sur le site Mesvaccins.net (plateforme d'information, de communication et d'expertise sur les vaccins et les voyages).
- COMIRNATY BioNTech-Pfizer 30 microgrammes / Laboratoire : BioNTech-Pfizer : https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/658-comirnaty-pfizer-biontech
- SPIKEVAX - COVID-19 Vaccine Moderna / Laboratoire : Moderna-NIAID : https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/656-covid-19-vaccine-moderna
-VAXZEVRIA / Laboratoire : AstraZeneca-University of Oxford https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/650-vaxzevria-covid-19-vaccine-astrazeneca
- JCOVDEN - COVID-19 Vaccine Janssen / Laboratoire : Janssen https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/666-janssen-covid-19-vaccine
- NUVAXOVID / Laboratoire : Novavax https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/667-nuvaxovid
- COVID-19 Vaccine (inactivated, adjuvanted) Valneva / Laboratoire : Valneva (autorisé dans l'Union européenne depuis le 23 juin 2022 mais non encore utilisé en France) https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/714-vaccin-contre-la-covid-19-inactive-avec-adjuvant-valneva
Pour les enfants de 5 à 11 ans : - COMIRNATY BioNTech-Pfizer 10 microgrammes Enfant / Laboratoire : BioNTech-Pfizer https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/833-comirnaty-10-microgrammes-par-dose
De nombreuses études ont été réalisées avant la mise sur le marché des vaccins utilisés aujourd’hui. La revue Prescrire (revue médicale indépendante) s’est penchée sur ces études et vous en propose une synthèse. Par ailleurs, la Haute Autorité de santé (HAS) a également émis des avis que nous vous proposons de consulter.
- COMIRNATY BioNTech-Pfizer 30 microgrammes de Pfizer et BioNTech
Vaccin covid-19 à ARN messager tozinaméran (Comirnaty° des firmes Pfizer et BioNTech) et personnes âgées : quelques données, beaucoup d'incertitudes (23/12/20) https://www.prescrire.org/Fr/203/1845/60577/0/PositionDetails.aspx
Pour en savoir plus, nous vous proposons également la lecture des recommandations de la HAS pour le vaccin de Pfizer/BioNTech : Stratégie de vaccination contre la Covid-19 Place du vaccin à ARNm COMIRNATY® (BNT162b2) dans la stratégie (23/12/20 ; mise à jour du 18/02/21) https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2020-12/strategie_vaccination_covid_19_place_vaccin_a_arnm_comirnaty_bnt162b2.pdf
Ainsi que les recommandations faites pour les 12-15 ans : Stratégie de vaccination contre la Covid-19 - Place du vaccin à ARNm COMIRNATY® chez les 12-15 ans. (02/06/21)
La HAS conclut à une efficacité vaccinale du vaccin Comirnaty dans la population des adolescents âgés de 12 à 15 ans contre les cas de Covid-19 symptomatiques, l’efficacité restant toutefois à confirmer contre les formes sévères (notamment les PIMS) et à démontrer pour les hospitalisations et la mortalité, ainsi que contre la transmission virale. Du fait de son efficacité vaccinale et de son profil de tolérance satisfaisant, la HAS estime que le vaccin Comirnaty peut être utilisé à partir de l'âge de 12 ans, comme le prévoit son AMM conditionnelle, conformément à la stratégie de vaccination recommandée précédemment (voir 1.) : en priorité chez les adolescents présentant une comorbidité ou chez les adolescents appartenant à l’entourage d’une personne immunodéprimée ou vulnérable ; chez les adolescents sans comorbidité, dès lors que la couverture vaccinale de la population adulte sera suffisamment avancée.
La HAS conclut à une efficacité vaccinale du vaccin Comirnaty dans la population des adolescents âgés de 12 à 15 ans contre les cas de Covid-19 symptomatiques, l’efficacité restant toutefois à confirmer contre les formes sévères (notamment les PIMS) et à démontrer pour les hospitalisations et la mortalité, ainsi que contre la transmission virale. Du fait de son efficacité vaccinale et de son profil de tolérance satisfaisant, la HAS estime que le vaccin Comirnaty peut être utilisé à partir de l'âge de 12 ans, comme le prévoit son AMM conditionnelle, conformément à la stratégie de vaccination recommandée précédemment (voir 1.) :
https://www.has-sante.fr/jcms/p_3269889/fr/strategie-de-vaccination-contre-la-covid-19-place-du-vaccin-a-arnm-comirnaty-chez-les-12-15-ans
- Spikevax - COVID-19 Vaccine Moderna de Moderna-NIAID
Vaccin covid-19 à ARN messager de la firme Moderna : quelques données et des incertitudes, comme avec le vaccin tozinaméran (Comirnaty°, des firmes Pfizer et BioNTech) (06/01/21) https://www.prescrire.org/fr/203/1845/60615/0/PositionDetails.aspx
En complément, nous vous proposons également la lecture des recommandations de la HAS pour le vaccin de Moderna : Stratégie de vaccination contre la Covid-19 – Place du Vaccin Moderna Covid-19 mRNA (nucleoside modified) dans la stratégie (18/02/21) https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2021-01/synthese_strategie_de_vaccination_contre_la_covid-19_-_place_du_vaccin_moderna_covid-19_mrna_nucleoside_modified_dans_la_str.pdf
Enfin, concernant ces 2 vaccins à ARNm, la revue Prescrire après avoir examiné différentes études lève les incertitudes qu’elle avait émises et souligne l’efficacité de ces 2 vaccins : Vaccins covid-19 à ARN messager : forte réduction du risque de maladie covid-19, sans signal préoccupant d'effet indésirable (01/04/21)
Les données d'évaluation disponibles ont conduit Prescrire à attribuer à ces vaccins la rare cotation "Intéressant". Fin mars 2021, deux vaccins covid-19 à ARNm (acide ribonucléique messager) sont autorisés dans l'Union européenne : le vaccin covid-19 ARNm BNT162b2 dont la dénomination commune internationale (DCI) est tozinaméran (Comirnaty°, vaccin de Pfizer et BioNTech) et le vaccin covid-19 ARNm-1273 (Covid-19 Vaccine Moderna°). Une première analyse de chacun des vaccins a été apportée par Prescrire, dès l'octroi des autorisations de mise sur le marché (AMM) dans l'Union européenne, pour fournir rapidement des repères utiles aux soignants. Ces analyses ont été communiquées aux abonnés à l'Application Prescrire et postées sur le site www.prescrire.org en accès libre : "Vaccin covid-19 à ARN messager tozinaméran" (23 décembre 2020) > ICI "Vaccin covid-19 à ARN messager de la firme Moderna" (6 janvier 2021) > ICI. Depuis, le travail continu de la Rédaction de Prescrire a permis d'analyser de façon plus approfondie les données d'évaluation détaillées, une étude épidémiologique après la vaccination d'une proportion notable de la population israélienne et divers rapports sur les effets indésirables lors des campagnes de vaccination Ces analyses fouillées sont publiées dans le numéro d'avril de Prescrire. INTÉRESSANT Malgré les incertitudes qui subsistaient fin février 2021, Prescrire conclut de l'évaluation des données que la balance bénéfices-risques du tozinaméran et du vaccin covid-19 ARNm-1273 est nettement favorable pour prévenir la maladie covid-19 dans beaucoup de situations. Et Prescrire a attribué à ces deux vaccins la rare cotation "Intéressant".
Les données d'évaluation disponibles ont conduit Prescrire à attribuer à ces vaccins la rare cotation "Intéressant".
https://www.prescrire.org/fr/3/31/60864/0/NewsDetails.aspx
- Vaxzevria d'AstraZeneca®
Vaccin covid-19 ChAdOx1 nCoV-19 (firme AstraZeneca) : beaucoup d'incertitudes autour de l'ampleur de son efficacité (29/01/21) https://www.prescrire.org/Fr/203/1845/60758/0/PositionDetails.aspx
La Haute Autorité de Santé dans un avis du 9 juillet 2021, Covid-19 : adapter la stratégie de vaccination pour faire face au variant delta, préconise :
De privilégier l’utilisation de vaccins à ARNm pour les personnes qui démarrent la vaccination avec un intervalle de 3 à 4 semaines entre les deux doses ; De privilégier pour la deuxième dose l’utilisation d’un vaccin à ARNm pour les personnes de plus de 55 ans qui ont reçu une première dose de vaccin Vaxzevria® et de proposer cette deuxième dose à partir de 4 semaines après la première. Les études récentes ont confirmé la très bonne qualité de la réponse offerte par un schéma hétérologue Vaxzevria®/ARNm tout en apportant des éléments rassurants sur le plan de la tolérance. La HAS estime toutefois que la poursuite du schéma vaccinal avec le vaccin Vaxzevria® est envisageable chez les personnes âgées de plus de 55 ans qui le souhaitent compte tenu des résultats d’efficacité en vie réelle obtenus après deux doses de ce vaccin sur la prévention des formes sévères de Covid-19. Elle recommande que cela fasse l’objet d’une décision médicale partagée et que les personnes bénéficient d’une information claire sur les différentes options possibles.
De privilégier l’utilisation de vaccins à ARNm pour les personnes qui démarrent la vaccination avec un intervalle de 3 à 4 semaines entre les deux doses ;
De privilégier pour la deuxième dose l’utilisation d’un vaccin à ARNm pour les personnes de plus de 55 ans qui ont reçu une première dose de vaccin Vaxzevria® et de proposer cette deuxième dose à partir de 4 semaines après la première. Les études récentes ont confirmé la très bonne qualité de la réponse offerte par un schéma hétérologue Vaxzevria®/ARNm tout en apportant des éléments rassurants sur le plan de la tolérance.
La HAS estime toutefois que la poursuite du schéma vaccinal avec le vaccin Vaxzevria® est envisageable chez les personnes âgées de plus de 55 ans qui le souhaitent compte tenu des résultats d’efficacité en vie réelle obtenus après deux doses de ce vaccin sur la prévention des formes sévères de Covid-19. Elle recommande que cela fasse l’objet d’une décision médicale partagée et que les personnes bénéficient d’une information claire sur les différentes options possibles.
https://www.has-sante.fr/jcms/p_3276955/fr/covid-19-adapter-la-strategie-de-vaccination-pour-faire-face-au-variant-delta
Pour consulter les précédents avis de la revue Prescrire :
Vaccin covid-19 de la firme AstraZeneca : quoi de neuf depuis fin janvier 2021 ? (25/02/21) https://www.prescrire.org/Fr/203/1845/60858/0/PositionDetails.aspx
Vaccin covid-19 de la firme AstraZeneca : données épidémiologiques britanniques chez les personnes âgées, et données de pharmacovigilance utiles (15/03/21) https://www.prescrire.org/Fr/203/1845/60901/0/PositionDetails.aspx
Les recommandations de la HAS pour le vaccin d’AstraZeneca :
Stratégie de vaccination contre la Covid-19 – Place du Covid-19 Vaccine AstraZeneca (02/02/21 ; mise à jour 26/02/21) : https://www.has-sante.fr/jcms/p_3235868/fr/strategie-de-vaccination-contre-la-covid-19-place-du-covid-19-vaccine-astrazeneca
AstraZeneca : la HAS recommande son utilisation chez les professionnels de santé et les personnes de 50 à 64 ans (02/02/21) https://www.has-sante.fr/jcms/p_3235927/fr/astrazeneca-la-has-recommande-son-utilisation-chez-les-professionnels-de-sante-et-les-personnes-de-50-a-64-ans
Covid-19 : la HAS recommande d’utiliser le vaccin d’AstraZeneca chez les 55 ans et plus (19/03/21) https://www.has-sante.fr/jcms/p_3244305/fr/covid-19-la-has-recommande-d-utiliser-le-vaccin-d-astrazeneca-chez-les-55-ans-et-plus#xtor=EPR-1-[L'actu%20de%20la%20HAS]-20210319
- Covid-19 Vaccine Janssen de Janssen
Vaccin covid-19 Ad26.CoV2-S (firme Janssen) : efficace à court terme et des inconnues, comme avec les autres vaccins covid-19 (23/03/21) https://www.prescrire.org/fr/203/1845/60905/0/PositionDetails.aspx
En complément, nous vous proposons également des documents de la HAS :
- Communiqué du 06/01/22 (mis en ligne le 14/01/22) : Covid-19 : deux nouvelles alternatives aux vaccins à ARNm et notamment de la partie : Janssen à deux doses : un schéma de primo-vaccination complété et une possible 3ème dose en rappel à 3 mois.
Après avoir obtenu la validation de son vaccin avec une dose unique, le laboratoire Janssen a développé un schéma vaccinal avec une seconde dose. Le 15 décembre 2021, il a obtenu l’autorisation par l’EMA de proposer une 2nde dose aux personnes primo-vaccinées avec une seule dose de ce vaccin. Saisie par la Direction Générale de la Santé afin d’évaluer la place du vaccin Janssen dans la campagne de rappel contre la Covid-19, la HAS a examiné l’ensemble des données disponibles qui montrent : Une efficacité de 75 % contre les formes symptomatiques et de 100 % contre les formes sévères au moins deux semaines après la 2nde dose ; Une efficacité significative contre le variant Omicron en vie réelle en Afrique du Sud avec un schéma vaccinal à 2 doses espacées de 6 à 8 mois ; Une réponse immunitaire renforcée, mais moins marquée qu’avec des doses de rappel réalisées avec des vaccins à ARNm ; Une très bonne tolérance constatée dans les études conduites et en conditions réelles d’utilisation, que ce soit après une 1ère dose du même vaccin, ou en rappel après une vaccination réalisée avec des vaccins à ARNm. Au vu des données en vie réelle disponibles à date, la HAS recommande que les personnes éligibles à une dose de rappel âgées de 55 ans et plus puissent recevoir une dose de rappel avec le vaccin Janssen à partir de 3 mois après un schéma de primo-vaccination complet avec un vaccin à ARNm (rappel hétérologue). En deçà de 55 ans, il ne pourra être utilisé en rappel que de manière exceptionnelle, dans le cadre d’une décision médicale partagée qui apporte une information claire sur les risques liés à ce vaccin. Par conséquent, la HAS considère que le vaccin du laboratoire Janssen constitue une option vaccinale, en primo-vaccination ou en rappel, pour les personnes de 55 ans et plus qui ne souhaitent pas recevoir de vaccin à ARNm et pour les personnes qui ont présenté un évènement indésirable grave avec les vaccins Cominarty® ou Spikevax®, notamment de type choc anaphylactique.
Après avoir obtenu la validation de son vaccin avec une dose unique, le laboratoire Janssen a développé un schéma vaccinal avec une seconde dose. Le 15 décembre 2021, il a obtenu l’autorisation par l’EMA de proposer une 2nde dose aux personnes primo-vaccinées avec une seule dose de ce vaccin. Saisie par la Direction Générale de la Santé afin d’évaluer la place du vaccin Janssen dans la campagne de rappel contre la Covid-19, la HAS a examiné l’ensemble des données disponibles qui montrent :
Une efficacité de 75 % contre les formes symptomatiques et de 100 % contre les formes sévères au moins deux semaines après la 2nde dose ;
Une efficacité significative contre le variant Omicron en vie réelle en Afrique du Sud avec un schéma vaccinal à 2 doses espacées de 6 à 8 mois ;
Une réponse immunitaire renforcée, mais moins marquée qu’avec des doses de rappel réalisées avec des vaccins à ARNm ;
Une très bonne tolérance constatée dans les études conduites et en conditions réelles d’utilisation, que ce soit après une 1ère dose du même vaccin, ou en rappel après une vaccination réalisée avec des vaccins à ARNm.
Au vu des données en vie réelle disponibles à date, la HAS recommande que les personnes éligibles à une dose de rappel âgées de 55 ans et plus puissent recevoir une dose de rappel avec le vaccin Janssen à partir de 3 mois après un schéma de primo-vaccination complet avec un vaccin à ARNm (rappel hétérologue). En deçà de 55 ans, il ne pourra être utilisé en rappel que de manière exceptionnelle, dans le cadre d’une décision médicale partagée qui apporte une information claire sur les risques liés à ce vaccin. Par conséquent, la HAS considère que le vaccin du laboratoire Janssen constitue une option vaccinale, en primo-vaccination ou en rappel, pour les personnes de 55 ans et plus qui ne souhaitent pas recevoir de vaccin à ARNm et pour les personnes qui ont présenté un évènement indésirable grave avec les vaccins Cominarty® ou Spikevax®, notamment de type choc anaphylactique.
https://www.has-sante.fr/jcms/p_3309581/fr/covid-19-deux-nouvelles-alternatives-aux-vaccins-a-arnm
- Recommandation de la HAS : Stratégie de vaccination contre la Covid-19 - Place du vaccin Covid-19 Janssen, 12 mars 2021 : https://www.has-sante.fr/jcms/p_3242795/fr/strategie-de-vaccination-contre-la-covid-19-place-du-vaccin-covid-19-janssen
- Nuvaxovid de Novavax
Vaccin covid-19 NVX-Cov2373 (Nuvaxovid°) chez les adultes : une efficacité préventive démontrée durant au moins 3 mois, sans preuves cliniques vis-à-vis du variant Omicron (01/03/22) https://prescrire.org/Fr/1261/3091/64233/0/PositionDetails.aspx
La HAS explique dans la recommandation : Stratégie de vaccination contre la Covid-19 - Place du vaccin NUVAXOVID (NVX-CoV2373) (Mis en ligne le 14 janv. 2022) :
La HAS conclut à une efficacité du vaccin NVX-CoV2373 contre les formes symptomatiques d’infection par le SARS-CoV-2, en particulier contre les formes sévères, l’efficacité restant toutefois à confirmer sur le long terme, sur la transmission et sur les variants Delta et Omicron (qui ont émergé après la fin du suivi des essais susmentionnés). La HAS considère que la mise à disposition de ce nouveau vaccin contre la Covid-19, basé sur l’utilisation d’une protéine recombinante, technologie ayant fait la preuve de son efficacité et de sa sécurité dans la production d’anciens vaccins, peut constituer un outil supplémentaire et être utilisé dans la stratégie vaccinale. [...] La HAS précise que le schéma de primovaccination du vaccin Nuvaxovid repose sur l’administration de 2 doses espacées de 3 semaines. Toutefois, l’utilisation du vaccin Nuvaxovid doit être conditionnée par l’obtention rapide d’éléments permettant de présumer l’efficacité de ce vaccin sur les variants Delta et Omicron [...]
https://www.has-sante.fr/jcms/p_3309579/fr/strategie-de-vaccination-contre-la-covid-19-place-du-vaccin-nuvaxovid-nvx-cov2373
- Vaccin contre la COVID-19 (inactivé, avec adjuvant) Valneva Le 23 juin 2022, l’Agence européenne du médicament donne les explications suivantes pour justifier l’avis positif donné à l’utilisation de ce vaccin en Europe :
Quels sont les bénéfices de COVID-19 Vaccine (inactivated, adjuvanted) Valneva démontrés au cours des études ? L’étude principale, connue sous le nom d’étude d’immunobridging, a consisté à comparer la réponse immunitaire induite par COVID-19 Vaccine (inactivated, adjuvanted) Valneva à celle induite par le vaccin autorisé contre la COVID-19 Vaxzevria. Les résultats de l’étude, qui portait sur près de 3 000 personnes âgées de 30 ans et plus, ont montré que COVID-19 Vaccine (inactivated, adjuvanted) Valneva déclenchait la production de taux d’anticorps plus élevés contre la souche originale du SARS-CoV-2 que le comparateur, Vaxzevria. En outre, la proportion de personnes ayant produit un taux élevé d’anticorps était similaire pour les deux vaccins. Des données supplémentaires issues de cette étude ont également montré que le vaccin est aussi efficace pour déclencher la production d’anticorps chez les personnes âgées de 18 à 29 ans que chez les personnes âgées de 30 ans et plus. Sur la base des données fournies, il n’a pas été possible de tirer de conclusion sur l’immunogénicité du vaccin (sa capacité à déclencher la production d’anticorps) chez les personnes âgées de plus de 50 ans. Il existait peu de données sur l’immunogénicité de COVID-19 Vaccine (inactivated, adjuvanted) Valneva contre les variants préoccupants, y compris les sous-variants d’Omicron qui étaient les souches dominantes dans de nombreux pays de l’UE au moment de l’autorisation.
https://www.ema.europa.eu/en/documents/overview/covid-19-vaccine-inactivated-adjuvanted-valneva-epar-medicine-overview_fr.pdf
Quel est l'impact du vaccin sur la transmission du virus ?
Concernant l'efficacité du vaccin contre la Covid-19 et sur la contagiosité, les données scientifiques évoluent avec le temps. Dans un article daté du 3 novembre 2021, Marc Gozlan fait le point sur les dernières données disponibles : Covid-19 : de nouvelles données sur l’effet de la vaccination sur la transmission du variant Delta :
Il est établi que l’administration du vaccin contre la Covid-19 réduit considérablement le risque d’être hospitalisé pour une forme grave de la maladie et de décéder. La vaccination réduit également le risque d’être infecté par le variant Delta, plus transmissible que le variant Alpha (ex-variant anglais). Pour autant, lorsqu’une infection par SARS-CoV-2 survient malgré tout après vaccination anti-Covid-19, les vaccinés contaminés présentent un pic de charge virale similaire à celui observé chez les individus non vaccinés, indique une étude britannique parue le 28 octobre 2021 dans la revue Lancet Infectious Diseases. Par ailleurs, celle-ci montre que des personnes vaccinées peuvent transmettre le virus au sein de leur foyer familial, y compris aux membres de la famille totalement vaccinés. La majorité des cas de transmission du SARS-CoV-2 a lieu dans les foyers familiaux, qui représentent des espaces clos où l’on séjourne pendant de très longues durées, sans distanciation physique et sans masque. On ne dispose cependant à ce jour que de très peu de données sur le risque de transmission du variant Delta à partir de sujets vaccinés présentant une infection Covid-19 modérée. (…] « Bien que les vaccins actuels restent efficaces pour prévenir les formes graves et les décès dus à la Covid-19, nos résultats montrent que la vaccination seule n’est pas suffisante pour empêcher toutes les transmissions du variant Delta au sein des foyers familiaux dans lesquels l’exposition est proche et prolongée », déclarent Anika Singanayagam, Ajit Lalvani et leurs collègues du National Heart and Lung Institute et de l’Imperial College de Londres, en association avec des chercheurs de l’université d’Oxford et de Public Health England. Selon les auteurs, leur analyse indique que la protection directe des individus à risque par la vaccination et le respect des mesures et des gestes barrières, ce que l’on appelle des interventions non pharmacologiques, « demeure essentielle pour contenir le fléau que représente la maladie causée par le variant Delta ». Pour Annelies Wilder-Smith du département de contrôle des maladies à la London School of Hygiene & Tropical Medicine, qui signe un commentaire associé à l’article, les résultats de cette étude témoignent que « les efforts de recherche devraient être orientés vers l’amélioration des vaccins existants mais également sur le développement de nouveaux vaccins qui protègent également contre les infections asymptomatiques et le risque de transmission ». Selon elle, pour le moment, la question ultra-prioritaire est de savoir si des doses de rappel vaccinal permettraient de réduire la transmission. Et cette infectiologue de conclure que « jusqu’à ce que nous disposions de tels vaccins, les mesures sociales et de santé publique devront encore être adaptées pour atténuer la transmission au sein de la population et dans les foyers familiaux afin de maintenir la pandémie à distance ».
https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/11/03/covid-19-nouvelles-donnees-de-leffet-de-la-vaccination-sur-la-transmission-du-variant-delta/
Enfin, EPI-phare (créé par l’ANSM et la Cnam) publie les premiers résultats d'une étude sur l’impact de la vaccination chez les personnes âgées de 75 ans et plus sur le risque de formes graves de Covid-19 en France (21/05/21). Les 1ères conclusions indiquent que :
Les vaccins réduisent fortement le risque de forme grave de Covid-19 chez les personnes de plus de 75 ans en France
https://www.epi-phare.fr/rapports-detudes-et-publications/impact_vaccination_covid/
Ces 1ères conclusions sont confirmées par 2 nouveaux rapports analysant les données d'efficacité en vie réelle des vaccins COVID-19 (COMIRNATY, SPIKEVAX, VAXZEVRIA) au sein de la population française : Efficacité des vaccins covid-19 : un risque de formes graves divisé par 9 selon 2 études françaises / David Paitraud (12 octobre 2021)
Deux études récentes du groupement d'intérêt scientifique GIS EPI-PHARE démontrent une efficacité des vaccins contre la COVID-19 supérieure à 90 % contre les formes graves de cette infection (hospitalisation ou décès) chez les personnes de plus de 50 ans en France. […]
https://www.vidal.fr/actualites/28051-efficacite-des-vaccins-covid-19-un-risque-de-formes-graves-divise-par-9-selon-2-etudes-francaises.html
Enfin, les résultats d’une nouvelle étude EPI-phare portant sur l’impact de la dose de rappel sur les hospitalisations ont été publiés le 7 juillet 2022 : Efficacité de la dose de rappel contre les hospitalisations pour Covid-19. https://www.epi-phare.fr/rapports-detudes-et-publications/rappel-vaccination-covid-19/
Face au grand nombre de personnes à protéger, la stratégie vaccinale a été élaborée en suivant les avis de la HAS comme l’explique cet article publié sur le site du Ministère des solidarités et de la santé :
La stratégie vaccinale mise en place doit nous permettre de remplir trois objectifs de santé publique : Faire baisser la mortalité et les formes graves de la maladie Protéger les soignants et le système de soins Garantir la sécurité des vaccins et de la vaccination Elle repose sur trois principes : Non obligatoire Gratuité Haute sécurité [...]
La stratégie vaccinale mise en place doit nous permettre de remplir trois objectifs de santé publique : Faire baisser la mortalité et les formes graves de la maladie Protéger les soignants et le système de soins Garantir la sécurité des vaccins et de la vaccination Elle repose sur trois principes :
Non obligatoire
Gratuité
Haute sécurité
[...]
https://solidarites-sante.gouv.fr/grands-dossiers/vaccin-covid-19/publics-prioritaires-vaccin-covid-19
Cependant, comme l'indique le site des éditions Vidal, le vaccin de Pfizer a reçu une extension d'autorisation permettant de vacciner les jeunes de 12 à 15 ans :
Selon les conclusions de l'Agence européenne du médicament (EMA), la balance bénéfice/risque du vaccin COMIRNATY est positive chez les adolescents de 12 à 15 ans. Jusqu'à présent, ce vaccin était indiqué à partir de 16 ans. L'EMA lui a attribué une extension d'AMM, à partir de 12 ans, sur la base des résultats d'un essai clinique : n = 2 260 enfants de 12 à 15 ans ; étude menée versus placebo ; efficacité vaccinale (réponse immunitaire = taux d'anticorps dirigés contre SARS-CoV-2) comparable à celle observée chez les 16 - 25 ans : 100 % en termes de prévention des cas de COVID-19 symptomatiques et confirmés à partir du 7e jour après la fin de la vaccination ("bien que le taux réel puisse se situer entre 75 % et 100 %" précise l'EMA). En effet, sur les 1 005 enfants ayant reçu le vaccin, aucun n'a développé de COVID-19 contre 16 enfants sur les 978 qui ont reçu l'injection factice. L'efficacité sur la transmission virale n'a pas été évaluée dans les essais. Ce vaccin est déjà utilisé en population adolescente dans d'autres pays, dont les États-Unis. [...]
Selon les conclusions de l'Agence européenne du médicament (EMA), la balance bénéfice/risque du vaccin COMIRNATY est positive chez les adolescents de 12 à 15 ans. Jusqu'à présent, ce vaccin était indiqué à partir de 16 ans. L'EMA lui a attribué une extension d'AMM, à partir de 12 ans, sur la base des résultats d'un essai clinique :
n = 2 260 enfants de 12 à 15 ans ;
étude menée versus placebo ;
efficacité vaccinale (réponse immunitaire = taux d'anticorps dirigés contre SARS-CoV-2) comparable à celle observée chez les 16 - 25 ans : 100 % en termes de prévention des cas de COVID-19 symptomatiques et confirmés à partir du 7e jour après la fin de la vaccination ("bien que le taux réel puisse se situer entre 75 % et 100 %" précise l'EMA). En effet, sur les 1 005 enfants ayant reçu le vaccin, aucun n'a développé de COVID-19 contre 16 enfants sur les 978 qui ont reçu l'injection factice.
L'efficacité sur la transmission virale n'a pas été évaluée dans les essais. Ce vaccin est déjà utilisé en population adolescente dans d'autres pays, dont les États-Unis. [...]
https://www.vidal.fr/actualites/27209-ouverture-de-la-vaccination-anti-covid-19-aux-adolescents-arguments-et-modalites.html
Pour faire face à une certaine réticence de la part de certains citoyens, l’Académie de médecine préconise de revenir sur le principe de non obligation de la vaccination contre la Covid-19 et de la rendre obligatoire pour pouvoir bénéficier de certaines activités, afin de juguler l’épidémie : « Obligation » n’est pas un gros mot quand il s’agit de vacciner contre la Covid-19.
Elle s’impose dans tous les cas où une vaccination efficace permet d’éliminer une maladie répandue, sévère et souvent mortelle. Avec un taux d’efficacité de 90 à 95% contre les formes graves de la Covid-19, les vaccins actuellement homologués en France contre le SARS-CoV-2 remplissent les conditions qui permettent de recourir à l’obligation vaccinale face à une épidémie redoutable, en particulier socialement, que les mesures individuelles (gestes barrière) et collectives (couvre-feu, confinement) sont incapables de contrôler dans la durée.
https://www.academie-medecine.fr/obligation-nest-pas-un-gros-mot-quand-il-sagit-de-vacciner-contre-la-covid-19/
Vous souhaitez comprendre en détail l’évolution de la stratégie vaccinale ? Vous pouvez consulter en ligne l’ensemble des recommandations de la Haute Autorité de Santé : https://www.has-sante.fr/jcms/fc_2875171/fr/resultat-de-recherche?FACET_THEME=c_64654%2Fc_64679%2Fp_3203414
Le Ministère des solidarités et de la santé liste les personnes concernées par la vaccination, que ce soit en raison de leur âge, de leur(s) pathologie(s) ou de leur métier.
La vaccination accessible à toutes les personnes de 5 ans et plus Suivant les recommandations vaccinales émises par la Haute autorité de santé dans ses avis du 27 novembre 2020 et du 2 février 2021, une priorisation des publics éligibles avait été mise en place au début de la campagne de vaccination. L’âge de la personne est le facteur de risque de développer une forme grave de Covid-19 le plus important, la Haute Autorité de santé recommandait donc de prioriser les populations cibles vaccinales en fonction de différentes classes d’âge et selon les facteurs d’exposition au virus (ex : vie en collectivité, professionnels du secteur de la santé…). Par ailleurs, à tranche d’âge égale, les personnes souffrant de comorbidités associées à un risque de développer une forme grave de Covid-19 devaient être vaccinées en premier. Depuis le 15 juin 2021, la vaccination est accessible à tous, dès 12 ans et depuis le 22 décembre 2021, la vaccination est possible pour tous les enfants âgés de 5 à 11 ans, à l’exception de ceux présentant des contre-indications (voir liste plus bas). Par ailleurs : La vaccination est recommandée dès le 1er trimestre de grossesse pour les femmes enceintes. La vaccination est recommandée pour les personnes souffrant de comorbidités associées à un risque de développer une forme grave de Covid-19. La vaccination n’est pas recommandée pour les adolescents ayant développé un syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique (PIMS) à la suite d’une infection à la Covid-19 de se faire vacciner (avis du 11 juin 2021 du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale). Depuis le 1er septembre 2021 une campagne de rappel a été mise en place pour stimuler le système immunitaire des plus vulnérables. Ciblant d’abord les personnes les plus vulnérables, elle a ensuite été étendue à toute la population de 18 ans et plus, puis à la population des 12-17 ans. Il convient d’attendre un délai de 3 mois (6 mois pour les 12-17 ans) entre la dernière dose reçue, complétant le schéma vaccinal initial, et cette dose de rappel. Ce délai est réduit à 4 semaines pour les personnes ayant reçu une dose de vaccin Janssen. Les rappels vaccinaux sont effectués uniquement avec des vaccins à ARNm (Pfizer-BioNTech ou Moderna). Ces deux vaccins peuvent être utilisés quel que soit le vaccin utilisé dans le cadre du premier schéma vaccinal, mais le vaccin Pfizer-BioNTech est recommandé pour les personnes de moins de 30 ans.
La vaccination accessible à toutes les personnes de 5 ans et plus
Suivant les recommandations vaccinales émises par la Haute autorité de santé dans ses avis du 27 novembre 2020 et du 2 février 2021, une priorisation des publics éligibles avait été mise en place au début de la campagne de vaccination. L’âge de la personne est le facteur de risque de développer une forme grave de Covid-19 le plus important, la Haute Autorité de santé recommandait donc de prioriser les populations cibles vaccinales en fonction de différentes classes d’âge et selon les facteurs d’exposition au virus (ex : vie en collectivité, professionnels du secteur de la santé…). Par ailleurs, à tranche d’âge égale, les personnes souffrant de comorbidités associées à un risque de développer une forme grave de Covid-19 devaient être vaccinées en premier.
Depuis le 15 juin 2021, la vaccination est accessible à tous, dès 12 ans et depuis le 22 décembre 2021, la vaccination est possible pour tous les enfants âgés de 5 à 11 ans, à l’exception de ceux présentant des contre-indications (voir liste plus bas). Par ailleurs :
Depuis le 1er septembre 2021 une campagne de rappel a été mise en place pour stimuler le système immunitaire des plus vulnérables. Ciblant d’abord les personnes les plus vulnérables, elle a ensuite été étendue à toute la population de 18 ans et plus, puis à la population des 12-17 ans. Il convient d’attendre un délai de 3 mois (6 mois pour les 12-17 ans) entre la dernière dose reçue, complétant le schéma vaccinal initial, et cette dose de rappel. Ce délai est réduit à 4 semaines pour les personnes ayant reçu une dose de vaccin Janssen. Les rappels vaccinaux sont effectués uniquement avec des vaccins à ARNm (Pfizer-BioNTech ou Moderna). Ces deux vaccins peuvent être utilisés quel que soit le vaccin utilisé dans le cadre du premier schéma vaccinal, mais le vaccin Pfizer-BioNTech est recommandé pour les personnes de moins de 30 ans.
Les particuliers concernés
Pour certaines professions, la vaccination est obligatoire. Après adoption du texte par le Parlement et à la suite de la décision rendue par le Conseil Constitutionnel le 5 août 2021, les personnes soumises à l’obligation vaccinale sont les professionnels ci-dessous : [...]
Les connaissances ayant évolué, la Direction générale de la santé indique dans un communiqué du 18 juin 2021 la réduction du délai de vaccination après infection par la Covid-19 :
III) Evolution de la doctrine concernant la vaccination des personnes ayant déjà été infectées au SARS-CoV-2 Les personnes qui ont déjà été infectées par la Covid-19 peuvent, sur présentation d’un justificatif (ex: test PCR ou sérologique positif) valider leur schéma vaccinal avec une unique dose de vaccin. Cette consigne est désormais valable quelle que soit la date de l’infection, y compris si elle a eu lieu au début de la crise sanitaire. Par ailleurs, il était recommandé jusqu’à présent de ne pas procéder à la vaccination avant le terme d’un délai de 3 mois suivant un test positif PCR ou antigénique. Il est désormais recommandé de ne pas vacciner ces personnes avant le terme d’un délai de 2 mois après le test positif au Covid-19.
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/dgs-urgent_61_precisions_campagne_vaccinale.pdf
Concernant les maladies chroniques, un article du Vidal (référence en matière d’information médicale) complète :
[…] Quelles sont les recommandations pour les patients atteints de maladies chroniques ? Les sociétés savantes et associations de patients qui s’occupent de personnes atteintes de maladies chroniques publient des recommandations concernant la vaccination contre la COVID-19 dans leur pathologie. Par exemple : maladies chroniques de l’intestin : Recommandations de la SNFGE, du GETAID, de la FFCD et de l'AFEF pour la vaccination contre le SARS-CoV-2 des patients atteints de maladies chroniques de l’appareil digestif ; rhumatismes inflammatoires chroniques : Vaccination contre la Covid-19 des patients atteints de maladies inflammatoires à médiation immune, Note concernant la vaccination contre la COVID à l'intention des patients ; insuffisance rénale chronique : La vaccination anti-COVID19 pour les patients insuffisants rénaux, dialysés, transplantés : informations et conseils ; diabète : Covid-19 et vaccination : ce que nous savons … ; hypertension pulmonaire : Vaccination contre la Covid-19 des patients avec hypertension pulmonaire ; maladies respiratoires chroniques : Coronavirus: information aux patients atteints d’une maladie respiratoire chronique ; psoriasis : Conseils aux patients atteints de psoriasis concernant la vaccination contre la COVID-19 (SARS-Cov-2) ; sclérose en plaques : Recommandations SEP/NMOSD et vaccins anti-COVID19 ; sida : Les vaccins contre la COVID-19 sont sans danger pour les personnes vivant avec le VIH ; cancers : Vaccin Covid-19 : recommandations aux patients.
[…] Quelles sont les recommandations pour les patients atteints de maladies chroniques ? Les sociétés savantes et associations de patients qui s’occupent de personnes atteintes de maladies chroniques publient des recommandations concernant la vaccination contre la COVID-19 dans leur pathologie. Par exemple :
maladies chroniques de l’intestin : Recommandations de la SNFGE, du GETAID, de la FFCD et de l'AFEF pour la vaccination contre le SARS-CoV-2 des patients atteints de maladies chroniques de l’appareil digestif ;
rhumatismes inflammatoires chroniques : Vaccination contre la Covid-19 des patients atteints de maladies inflammatoires à médiation immune, Note concernant la vaccination contre la COVID à l'intention des patients ;
insuffisance rénale chronique : La vaccination anti-COVID19 pour les patients insuffisants rénaux, dialysés, transplantés : informations et conseils ;
diabète : Covid-19 et vaccination : ce que nous savons … ;
hypertension pulmonaire : Vaccination contre la Covid-19 des patients avec hypertension pulmonaire ;
maladies respiratoires chroniques : Coronavirus: information aux patients atteints d’une maladie respiratoire chronique ;
psoriasis : Conseils aux patients atteints de psoriasis concernant la vaccination contre la COVID-19 (SARS-Cov-2) ;
sclérose en plaques : Recommandations SEP/NMOSD et vaccins anti-COVID19 ;
sida : Les vaccins contre la COVID-19 sont sans danger pour les personnes vivant avec le VIH ;
cancers : Vaccin Covid-19 : recommandations aux patients.
https://www.vidal.fr/maladies/voies-respiratoires/coronavirus-covid-19/vaccins.html?cid=eml_001514
Vous vous posez des questions sur la campagne de rappel ? Le site du Ministère des solidarités et de la santé propose une foire aux questions pour répondre à vos questions.
Qui est concerné par le rappel ? La dose de rappel concerne toutes les personnes de 18 ans et plus et ayant un schéma vaccinal initial complet. Depuis le 24 janvier 2022, elle concerne également les mineurs âgés de 12 à 17 ans. Dès 3 mois pour les personnes âgées de 18 ans et plus après la dernière dose du schéma initial. Les personnes vaccinées avec Janssen doivent recevoir une injection additionnelle dès 4 semaines après leur vaccination, puis une dose de rappel dès 3 mois après cette dernière. Les personnes ayant eu une infection au Covid-19 puis une dose de Janssen, sont éligibles à la dose de rappel dès 4 semaines après leur injection. Pour les personnes ayant eu le Covid après leur injection de Janssen, 2 situations : - Si infection moins de 15 jours après l’injection : les personnes reçoivent une dose additionnelle de vaccin ARNm 4 semaines après l’infection. Elles sont éligibles au rappel vaccinal dès 3 mois après cette dose additionnelle. - Si infection plus de 15 jours après l’injection : les personnes n’ont pas besoin de compléter leur schéma vaccinal avec une dose additionnelle. Elles sont éligibles au rappel dès 3 mois après l’infection Les personnes ayant eu le Covid-19 plus de 15 jours après leur dose additionnelle n’ont pas besoin de faire leur dose de rappel sauf s’ils voyagent dans un pays où la dose de rappel est obligatoire. Dans ce cas, ils peuvent faire leur dose de rappel dès 3 mois après leur infection. Dès 6 mois après la dernière injection pour les mineurs âgés de 12 à 17 ans. Pour les personnes immunodéprimées, il est recommandé de suivre l’avis de leur professionnel de santé quant au schéma vaccinal le plus adapté. Une infection = une injection. Ainsi, si vous avez contracté le Covid-19 après votre schéma vaccinal initial, vous n’avez pas besoin de faire de dose de rappel. Cependant, pour les personnes souhaitant sortir du territoire national, le rappel vaccinal doit être fait pour avoir un certificat de vaccination valide. A la suite de l’avis de la Haute Autorité de santé (HAS) du 13 juillet 2022, une deuxième dose de rappel est recommandée Pour les personnes de 60 à 79 ans, pour les femmes enceintes, pour les adultes à risque de forme grave et leur entourage : dès 6 mois après le dernier rappel, en respectant un délai de 3 mois après l’infection, en cas d’infection survenue après le premier rappel. Pour les personnes de 80 ans et plus, les résidents en EHPAD et USLD et les personnes immunodéprimées : dès 3 mois après le dernier rappel ou la dernière infection. A la suite des avis du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV) des 31 mars 2022 et 25 juillet 2022, le deuxième rappel de vaccination contre le Covid-19 est également recommandé : A partir de 6 mois après le premier rappel, en respectant un délai de 3 mois après l’infection, en cas d’infection survenue après le premier rappel, Pour l’ensemble des professionnels de santé : Pour les salariés du secteur de la santé et du secteur médico-social, les aides à domicile intervenant auprès de personnes vulnérables, les professionnels du transport sanitaire et les pompiers. L’injection de cette deuxième dose de rappel doit permettre de renforcer leur protection contre les formes graves de la maladie et les décès, dans le contexte actuel de forte circulation du virus.
Qui est concerné par le rappel ? La dose de rappel concerne toutes les personnes de 18 ans et plus et ayant un schéma vaccinal initial complet. Depuis le 24 janvier 2022, elle concerne également les mineurs âgés de 12 à 17 ans.
Dès 3 mois pour les personnes âgées de 18 ans et plus après la dernière dose du schéma initial.
Les personnes vaccinées avec Janssen doivent recevoir une injection additionnelle dès 4 semaines après leur vaccination, puis une dose de rappel dès 3 mois après cette dernière.
Les personnes ayant eu une infection au Covid-19 puis une dose de Janssen, sont éligibles à la dose de rappel dès 4 semaines après leur injection.
Pour les personnes ayant eu le Covid après leur injection de Janssen, 2 situations : - Si infection moins de 15 jours après l’injection : les personnes reçoivent une dose additionnelle de vaccin ARNm 4 semaines après l’infection. Elles sont éligibles au rappel vaccinal dès 3 mois après cette dose additionnelle. - Si infection plus de 15 jours après l’injection : les personnes n’ont pas besoin de compléter leur schéma vaccinal avec une dose additionnelle. Elles sont éligibles au rappel dès 3 mois après l’infection
Les personnes ayant eu le Covid-19 plus de 15 jours après leur dose additionnelle n’ont pas besoin de faire leur dose de rappel sauf s’ils voyagent dans un pays où la dose de rappel est obligatoire. Dans ce cas, ils peuvent faire leur dose de rappel dès 3 mois après leur infection.
Dès 6 mois après la dernière injection pour les mineurs âgés de 12 à 17 ans.
Pour les personnes immunodéprimées, il est recommandé de suivre l’avis de leur professionnel de santé quant au schéma vaccinal le plus adapté.
Une infection = une injection. Ainsi, si vous avez contracté le Covid-19 après votre schéma vaccinal initial, vous n’avez pas besoin de faire de dose de rappel. Cependant, pour les personnes souhaitant sortir du territoire national, le rappel vaccinal doit être fait pour avoir un certificat de vaccination valide. A la suite de l’avis de la Haute Autorité de santé (HAS) du 13 juillet 2022, une deuxième dose de rappel est recommandée
Pour les personnes de 60 à 79 ans, pour les femmes enceintes, pour les adultes à risque de forme grave et leur entourage : dès 6 mois après le dernier rappel, en respectant un délai de 3 mois après l’infection, en cas d’infection survenue après le premier rappel.
Pour les personnes de 80 ans et plus, les résidents en EHPAD et USLD et les personnes immunodéprimées : dès 3 mois après le dernier rappel ou la dernière infection.
A la suite des avis du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV) des 31 mars 2022 et 25 juillet 2022, le deuxième rappel de vaccination contre le Covid-19 est également recommandé :
A partir de 6 mois après le premier rappel, en respectant un délai de 3 mois après l’infection, en cas d’infection survenue après le premier rappel,
Pour l’ensemble des professionnels de santé :
Pour les salariés du secteur de la santé et du secteur médico-social, les aides à domicile intervenant auprès de personnes vulnérables, les professionnels du transport sanitaire et les pompiers.
L’injection de cette deuxième dose de rappel doit permettre de renforcer leur protection contre les formes graves de la maladie et les décès, dans le contexte actuel de forte circulation du virus.
https://solidarites-sante.gouv.fr/grands-dossiers/vaccin-covid-19/je-suis-un-particulier/dose-de-rappel-covid19
L'Assurance maladie propose un service pour vous aider à vous repérer dans les dates :
Ce service s’adresse aux personnes de 60 ans et plus ayant terminé leur schéma vaccinal initial / primo-vaccination et réalisé leur premier rappel. Ce service vous permet : de savoir si vous êtes éligible à une deuxième dose de rappel de savoir à partir de quand l’effectuer Il est recommandé de prendre rendez-vous pour la dose de rappel dès que vous êtes éligible. Attention, si vous êtes une personne fortement immunodéprimée, ou dialysée, si vous avez une greffe d’organe (greffe du rein, du poumon, du cœur, …) ou si vous êtes en cours de traitement pour un cancer (chimiothérapie, …), prenez l’avis des professionnels de santé qui vous soignent.
Ce service s’adresse aux personnes de 60 ans et plus ayant terminé leur schéma vaccinal initial / primo-vaccination et réalisé leur premier rappel.
Ce service vous permet :
Il est recommandé de prendre rendez-vous pour la dose de rappel dès que vous êtes éligible. Attention, si vous êtes une personne fortement immunodéprimée, ou dialysée, si vous avez une greffe d’organe (greffe du rein, du poumon, du cœur, …) ou si vous êtes en cours de traitement pour un cancer (chimiothérapie, …), prenez l’avis des professionnels de santé qui vous soignent.
https://monrappelvaccincovid.ameli.fr/
Le site de l’Assurance maladie rappelle les cas de contre-indications validés par la HAS : Quels sont les cas de contre-indications à la vaccination reconnus par la HAS ? (03/11/21, mis à jour le 14/03/22)
Selon la Haute Autorité de santé (HAS), plusieurs cas de contre-indications médicales sont définitifs : une contre-indication inscrite dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP) : antécédents d'allergie documentée à l'un des composants du vaccin (notamment polyéthylène-glycols) et par risque d'allergie croisée aux polysorbates ; réaction anaphylactique au moins de grade 2 (c’est-à-dire atteignant 2 organes) à une première injection du vaccin posée après expertise allergologique ; épisodes de syndrome de fuite capillaire (contre-indication pour les vaccins Janssen et Vaxzevria (ou AstraZeneca) ; personnes ayant présenté un syndrome thrombotique et thrombocytopénique (STT) suite à la vaccination par Vaxzevria (ou AstraZeneca) ; une recommandation médicale de ne pas initier une vaccination (première dose) : syndrome inflammatoire multi systémique pédiatrique (PIMS) post-infection par SARS-CoV-2 ; myocardites ou myo-péricardites associées à une infection par SARS-CoV-2. une recommandation établie après concertation médicale pluridisciplinaire de ne pas effectuer la seconde dose de vaccin suite à la survenue d'un effet indésirable d'intensité sévère ou grave attribué à la première dose de vaccin (par exemple : la survenue de myocardite, de syndrome de Guillain-Barré...). une recommandation établie par un centre de référence maladies rares (CRMR) ou un centre de compétence maladies rares (CCMR) après concertation médicale pluridisciplinaire (avis collégial) de ne pas initier la vaccination contre le Covid-19. 2 contre-indications médicales sont temporaires : traitement par anticorps monoclonaux anti-SARS-CoV-2 ; myocardites ou péricardites d'étiologie non liée à une infection par SARS-CoV-2, survenues antérieurement à la vaccination mais toujours évolutives. […]
Selon la Haute Autorité de santé (HAS), plusieurs cas de contre-indications médicales sont définitifs :
une contre-indication inscrite dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP) :
antécédents d'allergie documentée à l'un des composants du vaccin (notamment polyéthylène-glycols) et par risque d'allergie croisée aux polysorbates ;
réaction anaphylactique au moins de grade 2 (c’est-à-dire atteignant 2 organes) à une première injection du vaccin posée après expertise allergologique ;
épisodes de syndrome de fuite capillaire (contre-indication pour les vaccins Janssen et Vaxzevria (ou AstraZeneca) ;
personnes ayant présenté un syndrome thrombotique et thrombocytopénique (STT) suite à la vaccination par Vaxzevria (ou AstraZeneca) ;
une recommandation médicale de ne pas initier une vaccination (première dose) :
syndrome inflammatoire multi systémique pédiatrique (PIMS) post-infection par SARS-CoV-2 ;
myocardites ou myo-péricardites associées à une infection par SARS-CoV-2.
une recommandation établie après concertation médicale pluridisciplinaire de ne pas effectuer la seconde dose de vaccin suite à la survenue d'un effet indésirable d'intensité sévère ou grave attribué à la première dose de vaccin (par exemple : la survenue de myocardite, de syndrome de Guillain-Barré...).
une recommandation établie par un centre de référence maladies rares (CRMR) ou un centre de compétence maladies rares (CCMR) après concertation médicale pluridisciplinaire (avis collégial) de ne pas initier la vaccination contre le Covid-19.
2 contre-indications médicales sont temporaires :
traitement par anticorps monoclonaux anti-SARS-CoV-2 ;
myocardites ou péricardites d'étiologie non liée à une infection par SARS-CoV-2, survenues antérieurement à la vaccination mais toujours évolutives. […]
https://www.ameli.fr/assure/actualites/covid-19-dans-quels-cas-la-vaccination-est-elle-contre-indiquee
Une foire aux questions publiée sur le site du Ministère des solidarités et de la santé vous explique la marche à suivre (publié le 15/01/21, mis à jour le 13/05/22) :
Si vous êtes concerné par la vaccination, il convient de vous diriger auprès des structures suivantes : Vous résidez en établissement pour personnes âgées : vous n’avez pas besoin de vous déplacer, la vaccination aura lieu au sein de votre établissement. Vous pouvez également être vacciné chez votre médecin traitant (généraliste ou spécialiste), au sein des services où vous êtes suivi, en pharmacie, en cabinet infirmier ou sage-femme, chez votre chirurgien-dentiste ou en laboratoire de biologie médicale. Vous êtes une personne âgée de 12 ans ou plus : vous pouvez être vacciné en centre de vaccination, chez votre médecin traitant (généraliste ou spécialiste), chez votre médecin du travail, en pharmacie, en cabinet infirmier ou sage-femme, à domicile ou au sein des services où vous êtes suivi, chez votre chirurgien-dentiste ou en laboratoire de biologie médicale. Vous êtes parent d’un enfant de 5 à 11 ans : La vaccination pour les enfants est possible en centre de vaccination avec un accueil et des rendez-vous dédiés (liste disponible sur www.sante.fr) ainsi que chez un médecin généraliste, chez un pédiatre ou tout autre médecin spécialiste, en pharmacie, dans un cabinet infirmier ou un cabinet de sage-femme. La vaccination est possible à domicile (médecins, infirmiers). Enfin, certains services de protection maternelle et infantile (PMI) peuvent proposer la vaccination. Les enfants de 5 à 11 ans les plus à risque peuvent également se faire vacciner dans les services pédiatriques des centres hospitaliers (CH et CHU) ainsi que dans les hôpitaux pédiatriques, établissements spécialisés et centres d’accueil moyens et longs séjours pour enfants. Le vaccin Novavax n’est disponible que dans certains centres de vaccination et chez les professionnels de santé qui souhaitent vacciner avec ce vaccin. Toutes les indications sur les lieux de vaccination se trouvent sur www.sante.fr
Si vous êtes concerné par la vaccination, il convient de vous diriger auprès des structures suivantes :
Le vaccin Novavax n’est disponible que dans certains centres de vaccination et chez les professionnels de santé qui souhaitent vacciner avec ce vaccin. Toutes les indications sur les lieux de vaccination se trouvent sur www.sante.fr
https://solidarites-sante.gouv.fr/grands-dossiers/vaccin-covid-19/je-suis-un-particulier/article/foire-aux-questions-reponses-cles
Dans l'article du 11 mars 2021, Vaccination COVID-19 : La recherche d’anticorps est inutile et peut même prêter à confusion, l'Académie nationale de pharmacie alerte
sur le risque lié à un mauvais usage et à une interprétation erronée des examens sérologiques lorsqu’ils sont effectués dans le but d’évaluer la réponse immunitaire après vaccination. En effet, parmi les122 tests ayant obtenu le marquage CE publiés sur le site du Ministère des solidarités et de la Santé, certains ne mettent en évidence que les anticorps « anti-nucléocapside», à savoir ceux qui sont produits après une infection Covid-19 ou après vaccination avec un vaccin à base de virus entiers. Ces examens sérologiques sont donc inadaptés à la recherche d’anticorps après vaccination avec les vaccins actuellement disponibles en France (Pfizer-BioNtech,Moderna et AstraZeneca) n’induisant que la production d’anticorps « anti-spike ».
https://www.acadpharm.org/dos_public/COMMUNIQUE_SEROLOGIE_11_MARS_21_VF.PDF
Le 23 juin 2021, La HAS rappelle :
qu’à ce jour, il n’existe pas encore de données permettant de définir des corrélats de protection, c’est-à-dire l’existence d’un niveau de protection par rapport à un taux d’anticorps mesuré. Par ailleurs, les résultats des tests sérologiques ne permettent pas de statuer sur une protection conférée, que ce soit sur le niveau de la protection ou sur sa durée dans le temps. De ce fait, les tests sérologiques ne sont pas pertinents pour les indications suivantes : Diagnostic initial d’un patient symptomatique présentant ou non des signes de gravité pour lequel l’examen clinique et la RT-PCR ont été réalisés lors de la première semaine après apparition des symptômes et sont concordants Test des personnes-contacts d’un patient confirmé ou suspecté Suivi des patients atteints de Covid-19 ; entrée ou sortie hospitalière Dépistage systématique des groupes professionnels Dépistage chez les patients à risque de forme grave de Covid-19 Obtention du pass sanitaire (ce dernier ne pouvant être obtenu sur la base d’une sérologie sans vaccination) Suivi de la séropositivité (tests itératifs) La HAS souligne qu’un résultat positif à un test, quelle qu’en soit la date, suffit pour déterminer la séropositivité des individus et décider de la stratégie de vaccination. Il n’est donc pas pertinent de réaliser des tests d’anticorps répétitifs avec un objectif de suivi individuel de la réponse immunitaire ou vaccinale, quelle que soit la population, personnes immunodéprimées incluses.
qu’à ce jour, il n’existe pas encore de données permettant de définir des corrélats de protection, c’est-à-dire l’existence d’un niveau de protection par rapport à un taux d’anticorps mesuré. Par ailleurs, les résultats des tests sérologiques ne permettent pas de statuer sur une protection conférée, que ce soit sur le niveau de la protection ou sur sa durée dans le temps. De ce fait, les tests sérologiques ne sont pas pertinents pour les indications suivantes :
Diagnostic initial d’un patient symptomatique présentant ou non des signes de gravité pour lequel l’examen clinique et la RT-PCR ont été réalisés lors de la première semaine après apparition des symptômes et sont concordants
Test des personnes-contacts d’un patient confirmé ou suspecté
Suivi des patients atteints de Covid-19 ; entrée ou sortie hospitalière
Dépistage systématique des groupes professionnels
Dépistage chez les patients à risque de forme grave de Covid-19
Obtention du pass sanitaire (ce dernier ne pouvant être obtenu sur la base d’une sérologie sans vaccination)
Suivi de la séropositivité (tests itératifs)
La HAS souligne qu’un résultat positif à un test, quelle qu’en soit la date, suffit pour déterminer la séropositivité des individus et décider de la stratégie de vaccination. Il n’est donc pas pertinent de réaliser des tests d’anticorps répétitifs avec un objectif de suivi individuel de la réponse immunitaire ou vaccinale, quelle que soit la population, personnes immunodéprimées incluses.
https://www.has-sante.fr/jcms/p_3273496/fr/covid-19-quelle-utilite-aujourd-hui-pour-les-tests-serologiques
Enfin l'Inserm dans un article du 09/12/21 : Troisième dose de vaccin anti-Covid, quelles sont les données ? apporte les précisions suivantes sur la double réponse immunitaire.
La réponse immunitaire ne se résume pas aux anticorps Avant toute chose, bien que les quantités d’anticorps dans le sang constituent un marqueur important de l’immunité, il est important de rappeler que la réponse immunitaire ne se résume pas seulement à cela. Après avoir été infecté par un virus ou après vaccination, l’organisme garde en mémoire sa rencontre avec le pathogène. Le système immunitaire peut alors reconnaitre ce dernier et l’éliminer en cas d’une nouvelle exposition, protégeant la personne contre la maladie. Cette réponse immunitaire fait intervenir différents éléments, dont les anticorps neutralisants produits lors de la première exposition au pathogène qui subsistent encore dans l’organisme, mais aussi les lymphocytes T ou encore les lymphocytes B qui coordonnent la production de nouveaux anticorps (voir encadré). Quelques rappels sur la réponse immunitaire L’immunité innée est une réponse immédiate qui survient chez tout individu en l’absence d’immunisation préalable. Il s’agit de la première barrière de défense vis-à-vis des agents pathogènes. Elle fait principalement intervenir des anticorps préformés (naturels) et des lymphocytes qui ne présentent pas de récepteurs spécifiques à l’antigène. L’immunité adaptative se met en place au bout de quelques jours après le contact avec l’agent pathogène et constitue la deuxième ligne de défense de l’organisme. Contrairement à l’immunité innée, l’immunité adaptative est spécifique d’un antigène donné. On peut distinguer deux grandes catégories de réponse immunitaire adaptative. Les réponses dites humorales sont fondées sur la production d’anticorps par les lymphocytes B. Ces anticorps reconnaissent le pathogène et le neutralisent pour l’empêcher d’infecter les cellules cibles. Les réponses dites cellulaires sont fondées sur la reconnaissance et la destruction par les lymphocytes T des cellules infectées. Les anticorps produits lors de l’infection ou de la vaccination diminuent au cours du temps, mais nous conservons des lymphocytes T et des lymphocyte B dits « mémoires », capables de générer de nouveaux anticorps en cas de nouveau contact avec le pathogène. Il est cependant plus difficile d’étudier ces cellules mémoires et de s’assurer qu’elles sont bien présentes dans l’organisme. En effet, pour voir si un individu en dispose, il convient de réaliser une ponction au niveau des ganglions lymphatiques. Une procédure bien plus invasive que la prise de sang effectuée pour déterminer nos taux d’anticorps. Une quantité réduite d’anticorps dans le sang, plusieurs mois après avoir été infecté ou vacciné, ne signifie donc pas que l’on n’est plus du tout protégé contre le virus. Les lymphocytes B et T qui restent en mémoire sont en mesure de prendre le relais. […] Et après la vaccination ? Les scientifiques ont aussi étudié la durée de l’immunité chez des milliers de patients vaccinés. Si nous avons un peu moins de recul sur ce sujet, les campagnes de vaccination ayant commencé il y a moins d’un an, on peut toutefois déjà souligner que les données disponibles suggèrent une efficacité toujours élevée des vaccins au cours du temps. [...] La seconde étude a été menée en Israël sur 4 868 soignants, testés mensuellement au moyen d’un test sérologique sur une durée de six mois, afin de déterminer leur taux d’anticorps neutralisants dans le sang. L’étude montre que ce taux diminue rapidement au bout de trois mois, mais qu’il reste ensuite relativement stable jusqu’au sixième mois. Des différences notables ont cependant été identifiées entre les individus. Ainsi, les personnes âgées avaient un taux d’anticorps plus faible que les plus jeunes, et les hommes un taux plus faible que les femmes. De manière générale, les personnes immunodéprimées étaient également plus susceptibles de présenter des taux réduits d’anticorps. À noter encore une fois que la diminution des anticorps dans le sang ne signifiait pas absence d’immunité. Les auteurs de cette publication n’ont pas étudié ici les autres paramètres de la réponse immunitaire, comme les lymphocytes. […]
https://presse.inserm.fr/une-troisieme-dose-de-vaccin-anti-covid-vraiment/44003/
Un article de l’Institut Pasteur intitulé Qu’est-ce que l’immunité collective ? (mis à jour le 28 mai 2021) en explique le principe :
Alors que l'épidémie de Covid-19 est actuellement en cours, il est important de faire un point sur l'immunité collective. Comment se calcule-t-elle ? A quoi sert-elle ? Voici quelques explications. L'immunité collective correspond au pourcentage d’une population donnée qui est immunisée/protégée contre une infection, à partir duquel un sujet infecté introduit dans cette population, va transmettre le pathogène à moins d’une personne en moyenne, amenant de fait l’épidémie à l’extinction, car le pathogène rencontre trop de sujets protégés. Cette immunité de groupe, ou collective, peut être obtenue par l’infection naturelle ou par la vaccination (s'il existe un vaccin bien entendu). Le niveau nécessaire pour passer ou rester sous le seuil d'immunité collective dépend du nombre de reproduction de base de la maladie (R0), c’est à dire du nombre moyen d’individus immunologiquement naïfs qu’un sujet va infecter après contact. Plus ce taux de reproduction de base est élevé, plus le pourcentage de sujets immunisés doit être élevé. Par exemple, le R0 de la grippe saisonnière = 2 ; de la Covid-19 = 3 avec le virus historique, pourrait être de 4 ou plus avec les variants anglais (B.1.1.7) ou indien (B.1.617.2) ; de la rougeole = 12-20. Le pourcentage de sujets immunisés nécessaire pour obtenir l’immunité collective est calculé comme suit : Immunité collective = 1 - 1/R0 Par conséquent, le calcul pour obtenir ce pourcentage permet d'obtenir les résultats suivants : 50 % pour la grippe, 80% pour Covid-19 avec les nouveaux variants, 90 à 95 % pour la rougeole. Il faut bien sûr que l’immunité acquise reste efficace au cours du temps. Si ce n’est pas le cas, des rappels de vaccination sont nécessaires.
https://www.pasteur.fr/fr/espace-presse/documents-presse/qu-est-ce-que-immunite-collective
Cependant, concernant la Covid-19 et l’immunité collective, de nombreuses incertitudes demeurent comme le montre cet article intitulé Covid : peut-on être vacciné mais rester contagieux ? (03/12/20) et publié sur le site Allodocteurs (Site d’information médicale dirigé éditorialement par les Drs Marina Carrère d’Encausse et Michel Cymes qui animent le Magazine de la santé de France 5) :
L’arrivée de la vaccination contre le covid est imminente. Mais les premiers vaccins Pfizer/BioNTech et Moderna seront-ils en mesure de stopper l’épidémie ? La réponse à cette question dépend d’une donnée encore inconnue : l’impact qu’aura le vaccin sur la transmission du virus. Autrement dit, le vaccin sera-t-il efficace contre l’infection ou uniquement contre la survenue de formes sévères de la maladie ? Dans le premier cas, le virus serait bloqué, ne pourrait pas se répliquer dans l’organisme des personnes vaccinées et il n’y aurait donc pas de transmission entre individus. Un scénario qui endiguerait fortement la circulation du virus. Un risque de dispersion du virus ? Mais dans le second cas, la transmission du virus serait toujours possible. Les personnes vaccinées resteraient contagieuses, même si elles ne développent pas de symptômes. Et le virus continuerait de circuler. Il y aurait certes moins de formes graves chez les personnes vaccinées, mais toujours des infections, des symptômes et potentiellement des formes sévères chez les non-vaccinées. "Le risque dans ce cas est que les vaccinés se considèrent protégés et portent moins leur masque, alors qu’ils sécrètent du virus" s’inquiète le professeur Jean-François Saluzzo, virologue spécialiste des vaccins et expert auprès de l’OMS. "L’effet obtenu serait alors l’inverse de l’effet attendu : une dispersion du virus au lieu d’une immunité collective" redoute le spécialiste. […] Manque de recul Pour le moment, aucune donnée ne permet de savoir si l’on se trouve dans le premier ou le second scénario. "Ce que l’on sait, c’est qu’il y a moins de cas de covid dans le groupe des personnes vaccinées. Personne n’a encore mesuré si ce résultat était associé à une diminution du risque de transmission du virus à l’entourage" constate le professeur Bruno Lina, virologue et membre du Conseil scientifique. […]
https://www.allodocteurs.fr/maladies/maladies-infectieuses-et-tropicales/coronavirus/covid-peut-on-etre-vaccine-mais-rester-contagieux_30384.html
Le site The Conversation explique les raisons de ce doute face aux vaccins : Vaccination : une hésitation française (02/12/20)
Patrie de Louis Pasteur, dont les recherches constituèrent une avancée décisive pour la mise au point de la vaccination, la France est aujourd’hui l’un des pays d’Europe occidentale où l’hésitation vaccinale est la plus forte. Jocelyn Raude est enseignant-chercheur en psychologie sociale à l’École des hautes études en santé publique. Ce spécialiste en prévention et maladies infectieuses retrace pour The Conversation l’histoire d’une dérive récente. […] L’hésitation vaccinale est un concept désignant un très large spectre de comportements, qui se situent dans l’intervalle allant de l’acceptation sans condition de la vaccination et son rejet complet. Entre ces deux extrêmes, la réticence à la vaccination peut être plus ou moins forte. […]
https://theconversation.com/vaccination-une-hesitation-francaise-150773
L’Académie nationale de médecine rappelle dans un communiqué du 14 décembre 2020 l’utilité du vaccin : Vaccination contre la Covid-19, pourquoi hésiter ?
Consciente du trouble que génère dans les esprits l’imminence d’une campagne vaccinale sans précédent, l’Académie nationale de médecine rappelle les faits connus concernant la pandémie en cours et les perspectives de la vaccination. Consciente du trouble que génère dans les esprits l’imminence d’une campagne vaccinale sans précédent, l’Académie nationale de médecine rappelle : que la Covid-19, en 10 mois, a tué plus de 1 600 000 personnes dans le monde, dont 57000 en France, provoqué une récession économique mondiale et aggravé les situations d’extrême pauvreté; que, malgré l’application la plus stricte des mesures de prévention individuelles et collectives, aucun pays n’a encore réussi à éliminer le SARS-CoV-2 ; que, même dans les pays les plus affectés par la pandémie, les niveaux d’immunité collective sont trop faibles pour escompter un ralentissement spontané de la propagation du virus ; que seule, l’initiation précoce d’une campagne internationale de vaccination de grande ampleur permettra de contrôler cette pandémie au cours de l’année 2021 ; que les performances des premiers vaccins disponibles utilisant la technologie nouvelle de l’ARN messager, produits par Pfizer-BioNTech et Moderna, suscitent de grands espoirs avec un rapport bénéfices/risques très favorable, quand bien même des études complémentaires restent nécessaires, notamment pour préciser la durée de la protection et l’impact sur la transmission ; que la délivrance d’une AMM par l’EMA, attendue pour le 29 décembre, permettra de lever toute réticence au sein du corps médical français et de motiver l’ensemble du personnel soignant pour contribuer au succès du programme national de vaccination ; que la généralisation d’emploi du carnet de vaccination électronique permettra d’améliorer l’efficacité et la sécurité de cette immense œuvre de santé publique.
Consciente du trouble que génère dans les esprits l’imminence d’une campagne vaccinale sans précédent, l’Académie nationale de médecine rappelle les faits connus concernant la pandémie en cours et les perspectives de la vaccination. Consciente du trouble que génère dans les esprits l’imminence d’une campagne vaccinale sans précédent, l’Académie nationale de médecine rappelle :
que la Covid-19, en 10 mois, a tué plus de 1 600 000 personnes dans le monde, dont 57000 en France, provoqué une récession économique mondiale et aggravé les situations d’extrême pauvreté;
que, malgré l’application la plus stricte des mesures de prévention individuelles et collectives, aucun pays n’a encore réussi à éliminer le SARS-CoV-2 ;
que, même dans les pays les plus affectés par la pandémie, les niveaux d’immunité collective sont trop faibles pour escompter un ralentissement spontané de la propagation du virus ;
que seule, l’initiation précoce d’une campagne internationale de vaccination de grande ampleur permettra de contrôler cette pandémie au cours de l’année 2021 ;
que les performances des premiers vaccins disponibles utilisant la technologie nouvelle de l’ARN messager, produits par Pfizer-BioNTech et Moderna, suscitent de grands espoirs avec un rapport bénéfices/risques très favorable, quand bien même des études complémentaires restent nécessaires, notamment pour préciser la durée de la protection et l’impact sur la transmission ;
que la délivrance d’une AMM par l’EMA, attendue pour le 29 décembre, permettra de lever toute réticence au sein du corps médical français et de motiver l’ensemble du personnel soignant pour contribuer au succès du programme national de vaccination ;
que la généralisation d’emploi du carnet de vaccination électronique permettra d’améliorer l’efficacité et la sécurité de cette immense œuvre de santé publique.
https://www.academie-medecine.fr/wp-content/uploads/2020/12/20.12.14-Vaccination-contre-hesitation.pdf
Enfin le journal de vulgarisation scientifique Sciences et Avenir revient sur les fausses informations qui entourent la campagne de vaccination dans un article intitulé Vaccins contre le Covid-19 : le vrai du faux sur les effets secondaires (05/01/21)
Les vaccins à ARN modifient notre ADN. FAUX […] Les vaccins contre le Covid-19 contiennent des adjuvants. VRAI et FAUX […] Il faut s'attendre à des effets secondaires après la vaccination. VRAI [ …] Le vaccin pourrait entraîner un syndrome de Guillain-Barré ou une sclérose en plaques. FAUX […]
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/vaccins-contre-le-covid-19-le-vrai-du-faux-sur-les-effets-secondaires_150535#xtor=EPR-2-[SEADerMin]-20210105
La HAS propose un document très pédagogique destiné à accompagner la réflexion sur la vaccination et aider à prendre une décision : Covid-19 – Se vacciner ? Décider avec son médecin (29/01/21; mis à jour 29/03/21). Le patient est amené à se poser des questions simples concernant sa santé, des chiffres sont donnés, des balances bénéfices-risques sont proposées, de façon à amener le patient à prendre sa décision en toute connaissance de cause. https://www.has-sante.fr/jcms/p_3234447/fr/covid-19-se-vacciner-decider-avec-son-medecin#xtor=EPR-1-[L'actu%20de%20la%20HAS]-20210205
Des experts scientifiques ont réalisé un guide coordonné par l’université de Bristol avec pour objectif de lutter contre la diffusion de fausses informations sur les vaccins contre la Covid-19 : Manuel de communication sur le vaccin contre la COVID-19 (janvier 2021). Ce document vise à donner à toute personne intéressée et aux acteurs de terrain, des conseils pratiques de communication et des preuves actualisées pour informer de manière fiable sur ces vaccins, répondre aux préoccupations du public et montrer comment les mythes et la désinformation sont construits. https://hackmd.io/@scibehC19vax/summary-fr
Pour répondre aux questions les plus fréquentes que vous vous posez sur le vaccin, le Ministère des solidarités et de la santé propose une Foire aux questions : la vaccination contre la Covid-19 : https://solidarites-sante.gouv.fr/grands-dossiers/vaccin-covid-19/je-suis-un-particulier/
Nous vous conseillons également la lecture d’un document très complet à destination des soignants et réalisé par la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (15/02/21). Vous y trouverez notamment des réponses aux questions suivantes :
Quel est le principe des vaccins contre la Covid-19? […] Comment fonctionnent les vaccins à ARN? […] L’ARN viral peut-il être transcrit par des rétrovirus endogènes? [...] Que sont les vaccins à vecteurs viraux? […]
Quel est le principe des vaccins contre la Covid-19? […] Comment fonctionnent les vaccins à ARN? […] L’ARN viral peut-il être transcrit par des rétrovirus endogènes?
[...] Que sont les vaccins à vecteurs viraux? […]
https://www.infectiologie.com/UserFiles/File/groupe-prevention/covid-19/vaccins-covid-19-questions-et-reponses-spilf-24dec2020.pdf
Le 21 janvier 2021, le journal Le Monde publie un dossier sur les vaccins contre la Covid-19 et tente de répondre aux nombreuses questions qui se posent : La vaccination contre le Covid-19 est ouverte à tous les adultes en France : où aller, quels effets secondaires...: nos réponses à vos questions (maj le 31/05/21) https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/01/21/a-quel-point-les-vaccins-sont-ils-efficaces-quels-effets-secondaires-ont-ils-ete-observes-nos-reponses-a-vos-questions_6067093_4355770.html?utm_source=old_tracker
Alors que la vaccination a commencé dans l’hexagone, France info propose des réponses aux questions sur l’efficacité des vaccins, leur développement, les effets indésirables éventuels, les publics concernés, les contre-indications, l’organisation de la campagne vaccinale, le pass sanitaire, la vie sociale et les voyages, les attestations de vaccination, l'immunité... : Dose de rappel, vaccination des enfants, efficacité contre Omicron... Nos réponses à vos questions sur les vaccins contre le Covid-19 (15/01/2021, Mis à jour le 03/02/2022) https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/vaccins-contre-le-covid-19-voici-les-reponses-aux-41-questions-les-plus-frequentes-que-vous-vous-posez_4253025.html
Vous pouvez aussi poser vos questions à notre service Questions-santé qui vous apportera une réponse documentaire : https://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/lieux-ressources/cite-de-la-sante/une-question-en-sante/presentation-questions-sante
Date de création : 28/11/20 ; mise à jour : 02/09/22