Ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 18het jusqu'à 19h le dimanche.
Grotte Chauvet, l'aventure scientifique
La grotte Chauvet, dans la peau des scientifiques. Livre jeunesse
Les conférences de l'Auditorium et de la salle Gaston Berger (Centre de conférences) sont accessibles au public malentendant (salles équipées de boucle magnétique).
SAMEDI 28 JANVIER
10h30-13h30 Amphithéâtre Louis-Armand, Centre des congrès, niv. -1
Depuis maintenant une dizaine d’années, les living lab en santé et autonomie (LLSA) se développent sur le territoire français et à l’international. Ces organisations se définissent comme porteuses d’une capacité d’accompagnement et de développement de l’innovation. Celle-ci peut être de nature variée : technologique, organisationnelle, sociale, etc. Jusqu’ici les travaux portant sur les LLSA se sont surtout focalisées sur la recherche d’un modèle économique viable, les méthodologies d’évaluation de projet ou encore les problématiques juridiques. L’institutionnalisation progressive de la dynamique living lab et l’accélération du nombre de projets territorialisés font naitre des questionnements nouveaux comme l’impact social ou le poids des living lab en termes de dynamique sociétale.Les problématiques relatives aux impacts sociaux des LLSA sont parfois traitées au second plan et il demeure encore difficile de s’en emparer et d’en rendre compte efficacement. Pourtant, l’innovation sociale est synonyme de création de valeur. S’il est classique de réaliser une étude d’impact sur l’innovation technologique, notre outillage théorique est moindre pour cerner, comprendre et mesurer l’innovation sociale. Cette dimension reste néanmoins fondamentale dans un cadre systémique de compréhension des actions.C’est dans ce cadre que le Forum LLSA propose une rencontre entre des acteurs investis dans les LL francophones pour nourrir une réflexion internationale et constituer un regard croisé autour des enjeux liés au poids de ces LL du point de vue sociétal. Entre retour d’expérience et conseils pratiques, la demi-journée s’articulera autour de deux tables rondes : l’une portant sur les questions de dynamiques sociales et l’autre sur l’innovation sociale. Puis la session se conclura par l’intervention d’un grand témoin pour donner quelques repères théoriques et faire la synthèse des échanges.
Programme détaillé
10h30 : Introduction : présentation des rencontres et retours sur les travaux menés par le groupe de contribution « Dynamiques Sociales » du Forum LLSA. 10h50 : Table ronde N°1 : "Initiatives innovantes et réduction des inégalités en santé"Quel rapport entretient un living lab à l’innovation et en particulier à l’innovation non-technologique ? Quelles sont les voies d’accès à la production d’un modèle porteur d’une dynamique innovante ? Comment mettre en œuvre des schémas d’action favorisant cette notion ? A travers les récits des différents interlocuteurs, nous verrons comment des modèles innovants peuvent influer sur les inégalités en santé et quel rôle peuvent jouer les initiatives de type living lab dans le domaine de l’inclusion des personnes marginalisées.Intervenants :Eva KEHAYIA, professeure à l’université McGill, chercheuse au CRIR à l’hôpital de réadaptation juif de Laval et membre du Living Lab RehabMall, Canada,Pierre LOMBRAIL, professeur des universités en santé publique à l’université Paris 13 et praticien hospitalier, France,Cédric ROUTIER, directeur de l’unité de recherche HaDePaS à l’université catholique de Lille et membre du Living Lab Humanicité, France,Adama KANE, ingénieur télécoms, initiateur du projet et coordinateur de JokkoSanté, Sénégal.Animation : Pierre-Yves TRAYNARD, coordinateur du pôle de ressource Ile de France en éducation thérapeutique du patient, France.11h50 : Table ronde N°2 : "Regards croisés sur la dynamique LLSA France / Québec"Cette session est l’occasion d’un échange sur la diversité des pratiques et des représentations qui existent entre les Living Labs français et québécois. Culturellement proches, mais évoluant dans des contextes socioéconomiques parfois très différents, il est intéressant de constater que la dynamique autour des living labs en santé et autonomie est féconde des deux côtés de l’Atlantique. Seront ici abordées plusieurs thématiques, basées sur le retour d’expérience d’acteurs engagés sur le terrain. L’objectif est moins d’établir un comparatif que de nourrir la réflexion par des perspectives croisées et complémentaires. Intervenants :Jacques de GUISE, professeur en génie production automatisé et directeur du Living Lab Laboratoire de recherche en Imagerie et Orthopédie (LIO) au CHUM de Montréal, Canada,Valentin BERTHOU, doctorant en sociologie de l’innovation, Université de Technologie de Troyes, France,Marie-Pierre FAURE, Présidente de CforCare Living LAB, Montréal, Canada,Gérald COMTET, manager général du cluster I-Care, Rhône-Alpes, France.Animation : Robert PICARD, ingénieur général de mines, référent santé du Conseil Général de l’Economie (CGE) et cofondateur du Forum LLSA, France.12h50 : Exposé grand témoin : "Encapacitation des usagers en santé : les enseignements de projet TANDEM"Adrien DELORME, responsable pôle parcours et accompagnement des usagers CISS Auvergne-Rhône-Alpes, France.Le Collectif Inter associatif Sur la Santé (CISS) est une fédération nationale qui regroupe et anime un réseau d’associations de patients. Il a notamment pour but d’aider au développement d’une véritable démocratie sanitaire en représentant les usagers de santé au sein de multiples institutions médicales. Le CISS se fait ainsi le porte-parole des usagers et milite pour une encapacitation (empowerment) des usagers.Dans le cadre du programme ministériel Territoire Santé Numérique (TSN), le CISS ARA a porté le projet TANDEM depuis 2014. Celui-ci vise à mieux prendre en charge les patients en situation de santé complexe. Très proche des méthodologies living lab dans son déploiement, ce projet met en lumière des dynamiques sociales dans lesquelles l’usager est au centre du dispositif de réflexion. Au-delà des bénéfices escomptés pour les bénéficiaires directs, ce projet est riche en enseignements et interroge le fonctionnement du secteur médical.
10h30-13h Auditorium, niv. 0
Le Prix Blaise Pascal est une reconnaissance symbolique de référence des acteurs de la santé concourant, par des solutions numériques, à répondre aux besoins prioritaires de santé publique adossés aux usages des professionnels, à générer des économies de ressources publiques et à s’inscrire dans une filière industrielle internationale. 2017 représente la seconde édition de ce prix annuel.Un groupe de 40 experts a été constitué autour du Groupe d’études parlementaire Santé et numérique de l’Assemblée nationale. Ce groupe a audité plusieurs centaines d’entreprises impliquées dans le numérique en santé et choisi un jury représentatif de professionnels de santé,d’experts et d’industriels.Pour cette année, l’accent a été porté sur la coopération, le rôle des patients et la sécurité.Trois prix seront remis par Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé et le député Gérard Bapt, président du groupe d’études parlementaire Santé et Numérique de l’Assemblée nationale.
14h-17h30 Amphithéâtre Gaston-Berger, Centre des congrès, niv. -1
Arena Santé mobile (de 14h à 16h)
Le public de la Journée nationale de l’innovation en santé décerne lui aussi ses Trophées !Les visiteurs sont conviés à découvrir 5 applications mobiles et 5 objets connectés de santé et à voter pour leur application et leur objet préférés.Les éditeurs et fabricants de ces applications mobiles et objets connectés de santé sont chacun sur le stand des Trophées de la Santé Mobile dès le vendredi, puis sur scène pour présenter leur réalisation et répondre aux questions du public.Les votes en direct et sur téléphone mobile seront additionnés aux votes du vendredi après-midi et du samedi matin.L’application mobile et l’objet connecté de santé recueillant le plus de votes se verront décerner chacun un Trophée de la Santé mobile spécial Journée nationale de l’innovation en santé lors de cette cérémonie.
Cérémonie de remise des Trophées de la Santé Mobile (de 16h à 17h30)
Organisés par dmd Santé depuis 2014, les Trophées de la Santé mobile mettent en avant les meilleures applications mobiles de santé à l’occasion d’un évènement devenu, au fil des ans, l’un des tout premiers événements de la e-santé en France.Les applications postulant doivent répondre aux conditions définies par le label mHealth Quality, 1er label européen en santé mobile et connectée, en matière de valeur médicale, d’éthique, de vie privée et de conformité juridique et réglementaire.Un jury composé de professionnels de santé, de représentants de sociétés savantes, de membres d’associations de patients et d’experts de la santé mobile et connectée remettront 5 trophées :le Trophée de l’application mobile de santé destinée aux professionnels de santé ;le Trophée de l’application mobile de santé destinée au grand public ou aux patients, remis avec le soutien de e-santé.fr;le Trophée de l’application mobile de santé de suivi, remis en partenariat avec What’s Up Doc, le magazine des jeunes médecins ;le Trophée de l’application mobile de santé coup de coeur des internautes, avec un jury constitué des internautes de Medisite.fr, le 1er site grand public santé en France ;le Trophée de la Santé mobile spécial Journée nationale de l’innovation en santé : objet connecté de santé;le Trophée de la Santé mobile spécial Journée nationale de l’innovation en santé : application mobile ;le Grand Trophée de la Santé mobile.
14h-15h30 Auditorium, niv. 0
Une conférence du cycle “Santé en questions” coproduite par l’Inserm et Universcience.En santé, les progrès technologiques ont fait exploser la quantité d’informations recueillies à chaque instant. L’exploitation de ces données présente de nombreux intérêts : identification de facteurs de risque de maladie, aide au diagnostic, au choix et au suivi de l’efficacité des traitements, pharmacovigilance, épidémiologie... Quels types de données de santé sont générés ? Quel est l’apport du développement des objets connectés pour la médecine et pour la recherche ? Quelles révolutions à venir pour notre quotidien de demain en matière de santé ?Avec :Pierre Tambourin, chercheur en génétique moléculaire, directeur général de Genopole,François Artiguenave, bio-informaticien, directeur général de la Start-up Traaser,Bertrand Thirion, directeur de recherche Inria, responsable de l’équipe-projet Parietal spécialisée en neuroimagerie et installée sur la plateforme Neurospin (CEA, Saclay),Guy Fagherazzi, épidémiologiste, chercheur Inserm à l’Institut Gustave-Roussy, ingénieur de recherche de la Start-up Statlife,Marie-Christine Jaulent, directrice de recherche Inserm au Laboratoire d’informatique médicale et ingénierie des connaissances du Centre de recherche des Cordeliers.Débat animé par : Eli Flory, journaliste.
15h45-17h15 Auditorium, niv. 0
La collecte massive de données de santé n’est pas une nouveauté, comme en témoigne l’activité du réseau Sentinelles en France depuis 1984, qui permet de constituer des bases de données sur plusieurs maladies grâce à la description de cas individuels vus en consultation. Toutefois, le développement important de la puissance technologique des dispositifs de collecte et de traitement des données vient augmenter considérablement cette ressource potentielle. Ce qui s’appelle le Big Data, appliqué à la santé, devrait ouvrir de nouvelles perspectives pour la recherche médicale, le suivi des pathologies et l’amélioration des soins. Mais au-delà des opportunités, que devient la relation patient-praticien ? Quels sont les risques liés à la sauvegarde des données ? Comment faire face aux enjeux liés à l’accessibilité et à l’exploitation des données de patients ?Avec :Miguel Benasayag, philosophe, psychanalyste, chercheur en épistémologie,Emmanuel Bacry, directeur de recherche au CNRS, professeur associé et responsable de l’Initiative “Data Science” au Centre de mathématiques appliquées (CMA) de l’École polytechnique,Léo Coutellec, chercheur en épistémologie et éthique des sciences contemporaines Espace éthique Ile-de-France, Département de recherche éthique de l'Université Paris-Sud, membre du Laboratoire d'excellence DISTALZ.Animation :Jean-Philippe Braly, journaliste indépendant.
DIMANCHE 29 JANVIER
Conférence débat participatif11h-12h30 Auditorium, niv. 0
Qu’il s’agisse d’aides techniques à usage des patients ou de dispositifs médicaux pour les professionnels, globalement l’innovation en santé était jusqu’à présent le seul fait de chercheurs et de quelques industriels. En s’emparant des nouveaux modes d’innovation centrés sur les usages et pour cela co-conçus par les utilisateurs, le secteur de la santé espère s’affranchir de cette barrière des usages et disposer à l’avenir d’outils et de services appropriés à ses besoins.Cette pratique de la co-conception émerge maintenant fortement dans notre secteur. Elle est soutenue par le ministère de la Santé. Quelques exemples concrets :- co-conception d’un service de maintien à domicile des personnes âgées entre les tutelles, les élus et les personnes âgées elles-mêmes et leurs aidants ;- co-création d’un dispositif d’aide à la communication ou d’une main artificielle pour et avec des personnes handicapées concernées ;- création collaborative de méthodes et outils d’analyse et de sauvegarde de l’imagerie pour et avec les radiologues, … Or, plusieurs expériences nous ont alertés sur la question des droits des usagers (professionnels ou patients) lorsqu’ils participaient ainsi à la conception d’outils et de services. Droits d’auteurs, d’inventions, brevets, nous avons découvert qu’en l’état les usagers ne disposaient d’aucune reconnaissance formelle de leurs droits.Nous souhaitons donc en premier lieu dresser un inventaire du droit en la matière, observer les textes et les pratiques chez nos voisins, faire émerger les solutions pratiques en l’état du droit actuel, puis dans un second temps, réfléchir ensemble aux évolutions que le droit pourrait porter pour concourir et soutenir ce mode d’innovation.Avec :Anne-Marie Benoit, Chercheur CNRS, Professeur de droit à l’Institut d’études politiques de Grenoble,Pierre Breesé, conseil en propriété industrielle, professeur en droit de l’innovation à Science Po Paris, dirigeant d’IP Trust, auteur de “La propriété intellectuelle au service de l’innovation“,Nicolas Binctin, professeur de droit privé à l’université de Poitiers,Christian Saout, Secrétaire général du CISS, Collectif interassociatif sur la santé (pressenti).Animation :Antoine Vial, expert en santé publique, co-fondateur du Forum des living labs en santé et autonomie (Forum LLSA).
11h-12h15 Amphithéâtre Louis-Armand, Centre des congrès, niv. -1
Frédéric Sonntag, à la suite de sa rencontre avec Daniela Cota, spécialiste de la physiopathologie de l’obésité, a imaginé cette farce cruelle et drôle qui s’adresse à un public de 7 à 77 ans et qui tourne en dérision nos excès alimentaires et ceux de la société de consommation...Cette pièce, proposée par l’Inserm, s’inscrit dans le projet artistique “Binôme”, qui rapproche science et théâtre. Un auteur rencontre un scientifique durant un temps limité, puis conçoit une courte pièce de théâtre à partir de leurs échanges. Le résultat est une représentation qui mêle projection vidéo, représentation et discussion avec le public.
Découvrez le festival Binôme au Carreau du Temple
14h-16h Auditorium, niv. 0
Conférence organisée par le Leem.Portée par la vision de chercheurs, la ténacité de médecins, la fougue d’entrepreneurs, le courage de patients, la médecine entre dans une nouvelle ère.C’est une page entièrement nouvelle qui s’ouvre avec la mise au point du sang universel, du pancréas artificiel, d’une technique révolutionnaire de remplacement des valves de l’aorte et de l’impression en 3D de matière vivante cellulaire. L’inventivité semble sans limites et s’attaque à des champs aussi divers que la dépendance au cannabis, les cancers du poumon, de la peau ainsi que les cancers du sein.Ces nouvelles voies et ces nouveaux traitements suscitent curiosité, questions, voire inquiétude. Réunis sur la même scène, huit innovateurs de la santé partagent avec vous en 10 minutes chrono, leurs découvertes, leurs réflexions et leurs passions. Ils possèdent le même goût du risque et croient à l’innovation pour vaincre, les cancers, les maladies cardiovasculaires, métaboliques... et créent un espoir sans précédent pour des millions de malades en France et dans le monde.Avec : BIOMATERIAUXJérôme Chevalier. Directeur du laboratoire Matériaux : ingénierie et science. CNRS/Insa.PANORAMA DE L’INNOVATION-NEUROLOGIEHervé Chneiweiss. Président du Comité national d’éthique de l’Inserm. Directeur de recherche du laboratoire Neurosciences. Paris Seine. VALVES CARDIAQUESAlain Cribier. Cardiologue. Professeur émérite. CHU-Rouen.CRISPR-Cas9Carine Giovannangeli. Directrice adjointe de l’Institut « Bases moléculaires et structurales du vivant ». Museum d’histoire naturelle / CNRS / Inserm.IMPRESSION TISSUS VIVANTS EN 3DFabien Guillemot. Fondateur et CEO. POÏETIS (Bordeaux).SANG UNIVERSELHugues le Choismier. Directeur général adjoint. Hemarina. (Morlaix).MALADIE DE PARKINSON- OPTOGENETIQUEStéphane Palfi. Chef du service de l’hôpital Henri Mondor (AP-HP) Créteil. CELLULES SOUCHESMarc Peschanski. Directeur scientifique I-Stem. PANCREAS ARTIFICIELEric Renard. Chef du service d’endocrinologie. CHU-Montpellier.LUTTE CONTRE LES ADDICTIONSValérie Scappaticci. Présidente Aelis Farma. Bordeaux. BIOLOGIE OSSEUSE (en lien avec la mission spatiale de Thomas Pesquet)Laurence Vico. Directrice du Laboratoire Inserm SAINBIOSE Santé-Ingénierie-biologie-Saint-Etienne.
CONFERENCE ANNULEE13h-14h Amphithéâtre Louis-Armand, Centre des congrès, niv. -1Exosquelette, main bionique, coeur artificiel, cerveau augmenté : les nouvelles technologies de réparation et d’augmentation des capacités physiques et cognitives de l’homme sont déjà une réalité, venez en savoir plus...