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Grotte Chauvet, l'aventure scientifique
La grotte Chauvet, dans la peau des scientifiques. Livre jeunesse
Février 2015
Circuler en voiture dans les villes n’est pas ce qu’on fait de mieux ! Outre le temps passé à l’arrêt dans les embouteillages quotidiens, ce trafic génère du bruit, du stress, une importante pollution atmosphérique due aux émissions de microparticules et de gaz d’échappement, et contribue en plus au réchauffement climatique. Il existe pourtant d’autres modes de déplacement plus futés pour de courtes distances. Alors, si on roulait autrement ?
Avec l’aménagement des pistes cyclables dans les villes et les systèmes de location de vélo, de plus en plus de gens se mettent au vélo, et c’est très bien ! Pourtant, beaucoup hésitent à y recourir craignant de ne pas avoir la force de monter des côtes, ou le courage de rouler plus de vingt minutes…
C’est là qu’intervient le vélo électrique, ou plutôt le vélo à assistance électrique. Ce vélo équipé d’un moteur et d’une batterie ne dispense pas de pédaler : le moteur agit seulement comme une assistance et se met en marche lorsque les capteurs détectent que les pédales tournent plus vite ou qu’une plus forte pression est exercée sur elles.
Le moteur d’un vélo électrique est placé dans la roue avant, la batterie sur le porte-bagages, et l’écran de réglage de puissance se trouve sur le guidon. Selon les modèles, les batteries ont plus ou moins d’autonomie et permettent de rouler entre 30 et 70 km. Il faut bien sûr les recharger pendant 5 à 8 heures, mais le coût en électricité est très faible puisqu’avec 1 euro d’électricité, on parcourt 1 000 km !
Ce très faible coût énergétique est dû au fait qu’un vélo est beaucoup plus léger qu’une voiture : au démarrage, une voiture a besoin d’une grande puissance pour propulser ses 1 500 kg, alors qu’un vélo (qui pèse au maximum 30 kg) se déplace facilement avec la seule force musculaire.
Un cyclomoteur de moins de 50 cm³ avance tout seul grâce à son moteur sans qu’on ait besoin de pédaler. Il dispose d’une poignée d’accélération qui peut pousser la vitesse à 45 km/h. Un moteur de vélo électrique ne se déclenche que si l’on pédale et s’arrête lorsque la vitesse atteint 25km/h. De plus, sa puissance est limitée à 250 watts.
Les études montrent que 60% des déplacements en ville se font en voiture et que la moitié d’entre eux sont inférieurs à 3 km de distance. Par ailleurs, selon les chiffres fournis par l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la maîtrise d’énergie), la vitesse moyenne d’une voiture dans Paris est de 13km/h, contre 15km/h pour un vélo, et 18km/h pour un vélo à assistance électrique.
Quand on sait que :
Pourquoi continuer à prendre sa voiture en ville, alors qu’on avance plus vite à vélo, qu’on se gare facilement sans avoir à payer, qu’on ne consomme pas d’énergie fossile, et que donc, on ne pollue pas ?
Tous ensemble, changeons nos habitudes ! Et même si tu n’es pas en âge de conduire, tu peux toujours inciter les adultes à adopter le vélo (électrique ou pas), la trottinette ou la marche à pieds sur de petites distances. De plus, les effets de l’activité physique étant bénéfiques sur la santé, on a tous à y gagner : pour notre santé, et pour celle de la planète !
Un article de la Tomate bleue, rédigé à partir des sources suivantes :
Les énergivores ; Avem ; Ademe ; Airparif ; leparisien