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Grotte Chauvet, l'aventure scientifique
La grotte Chauvet, dans la peau des scientifiques. Livre jeunesse
Juin 2014
Dans cette région aride de l’Argentine située à 4000 mètres d’altitude et nommée « altiplano », les ressources sont rares et le principal combustible permettant aux habitants de se chauffer et de cuisiner est un arbuste chétif - la tola - qui se consume très vite.
Pourtant, cette région s’est récemment découvert un trésor : son taux d’ensoleillement, c’est-dire la quantité et la durée de la lumière solaire que l’on enregistre en un lieu donné.Sur l’altiplano, le taux d’ensoleillement est l’un des plus élevé de la planète et constitue un véritable trésor pour les habitants de ces villages, où la température peut descendre à -15° C.
Grâce à l’installation de panneaux solaires photovoltaïques, les populations de cette région peuvent désormais avoir de l’électricité pour s’éclairer la nuit, et alimenter les batteries d’un téléphone satellitaire. Un panneau solaire photovoltaïque est un dispositif qui récupère le rayonnement solaire pour le transformer en électricité. Ces panneaux installés sur les toits des maisons sont formés d’une multitude de cellules qui transforment l’énergie lumineuse en tension électrique, et produisent un courant continu.
Toujours dans cette région, l’installation de panneaux solaires sur le toit de l’école, couplés à un système de captation de la chaleur et de ventilation permet de chauffer la classe. Enfin la mise en place de douches collectives fonctionnant avec un chauffe-eau solaire, améliore le confort et l’hygiène de tous.Un chauffe-eau solaire se compose d’un capteur solaire et d’un ballon d’eau chaude. Le capteur, généralement installé sur le toit, est constitué d’une surface sombre qui absorbe une grande partie des rayons solaires et de tubes dans lesquels circule un liquide. Ce liquide chauffé est transporté jusque dans le ballon alimenté par le circuit d’eau froide. L’eau est alors réchauffée et stockée. L’efficacité d’un chauffe-eau solaire dépend de son orientation et surtout de sa taille.
Ceux qui possèdent un four solaire peuvent cuisiner sans combustible. Un four solaire se compose d’une surface parabolique en aluminium brillant qui réfléchit la lumière du soleil et la renvoie sur une plaque de four métallique qui résiste à la chaleur. C’est à cet endroit, où la température peut atteindre 250°, que l’on place les plats.En Afrique, le développement des fours solaires dans certaines zones rurales très pauvres a remplacé l’utilisation du bois et du charbon de bois pour la cuisine, et freiné ainsi le déboisement. De plus, leur utilisation a permis de scolariser davantage les jeunes filles qui n’ont plus désormais à récolter le bois.
L’énergie solaire devient donc une véritable révolution dans les modes de vie des habitants de cette région du monde, jusque-là très pauvre, sous-équipée et très isolée. De plus, le fait de ne plus recourir à la cueillette de tola pour le chauffage et la cuisine, est bénéfique pour l’environnement : car plus on coupe du bois, plus on accélère la désertification.
La désertification a lieu lorsque les sols et la végétation sont dégradés par des pollutions ou par un arrachage excessif des plantes. Cela entraîne l’évolution des zones semi-arides en déserts. Sur les hauts-plateaux d’Amérique latine, la tola peut mesurer jusqu’à 1,5 mètres. Elle joue un rôle important dans la qualité et le maintien du sol ; son arrachage provoque l’érosion des sols. Il devient donc urgent de la protéger en recourant à d’autres sources d’énergie.On savait déjà que sans notre étoile, le Soleil, la vie sur Terre n’aurait pas été possible ! On sait maintenant que le soleil, lorsqu’il est transformé en énergie, est une incroyable manne de richesse !
Un article de la Tomate bleue, rédigé à partir des sources suivantes :
universcience.tv ; quelleenergie.fr ; fondation RAJA ; wikipédia
