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Grotte Chauvet, l'aventure scientifique
La grotte Chauvet, dans la peau des scientifiques. Livre jeunesse
Janvier 2017
L’astronaute Thomas Pesquet s’est envolé dans l’espace le 15 novembre dernier pour une mission de six mois à bord de la Station spatiale internationale (ISS). Il est ainsi le 10e astronaute français à partir dans l’espace et le 4e à séjourner dans l’ISS. Pendant cette longue mission baptisée Proxima, il nous invite à le suivre, à rêver d’espace depuis notre petite planète et à participer à des concours, des expériences et des défis. Suivons-le !
Thomas a 38 ans et de nombreuses cordes à son arc ! Outre un parcours sans faute dans les études, où après une classe préparatoire aux grandes écoles, il entre à l’École nationale supérieure de l’aéronautique et de l’espace de Toulouse pour devenir ingénieur en dynamique des satellites, Thomas est un sportif de haut niveau ! Ceinture noire de judo, il pratique aussi le basketball, la course à pied, la natation, le squash, le VTT, la voile, le ski et l’alpinisme ! Et tout ça ne l’empêche pas d’aimer lire, d’avoir le goût des voyages et de jouer du saxophone !Passionné de vol, il passe sa licence de pilote de ligne et devient pilote chez Air France en 2006, puis instructeur. Sélectionné pour devenir astronaute en 2009, il entre à l’Agence Spatiale Européenne (ESA pour European Space Agency) et suit un entraînement technique et opérationnel pour se préparer à une mission spatiale. C’est en mars 2014, qu’il est sélectionné pour la mission Proxima à bord de la Station spatiale internationale. Il faut dire aussi que Thomas parle six langues (français, anglais, espagnol, allemand, chinois et russe), ce qui est très utile pour communiquer avec des acteurs internationaux !
La construction de la Station spatiale internationale a commencé en 1998 et doit s’achever cette année. C’est au départ un projet américain lancé par la NASA avec la coopération de 22 États membres, dont la France, le Japon, le Canada, le Brésil, la Russie et d’autres pays européens membres de l’ESA. Située à environ 400 km au-dessus de nos têtes, aussi grande qu’un terrain de football et d’une masse de 400 tonnes, l’ISS est à ce jour le plus gros objet envoyé dans l’espace. Elle se déplace à environ 27 700 km/h et fait le tour de la Terre 16 fois par jour.L’ISS est avant tout un laboratoire de recherche devant mener des expériences de biologie, de physique, d’astronomie et de météorologie dans un environnement privé de pesanteur et bombardé de rayonnements absents sur Terre (qui est protégée par l'atmosphère). Les recherches en biologie portent notamment sur les effets de l’apesanteur sur le corps humain pour savoir si les humains peuvent supporter de longs séjours dans l’espace, et sur le développement et la croissance des animaux et des plantes en l’absence de gravité.Deux autres objectifs sont également au programme : il s’agit d’une part d’acquérir de l’expérience dans la maintenance, la réparation et le remplacement de systèmes en orbite en vue de pouvoir un jour dépanner un vaisseau situé bien au-delà de l’orbite terrestre basse ; d’autre part, l’équipage de l’ISS joue un rôle éducatif et coopératif en permettant à des étudiants de divers pays de mener des travaux pratiques par le biais d’expériences réalisées par les astronautes.
À bord de l’ISS, la vie s’organise à la minute près ! Après un lever à six heures, les spationautes travaillent pendant dix heures à des expériences scientifiques ou des opérations de maintenance. Pour éviter que leurs muscles ne s’atrophient en l’absence de pesanteur, ils doivent pratiquer au moins deux heures de sport par jour. Après la conférence quotidienne qu'ils tiennent chaque soir avec Houston et Moscou où ils préparent le travail du lendemain, ils ont deux heures de temps libre de 19h30 à 21h30.Ils s’alimentent avec de la nourriture lyophilisée ou en conserve et se lavent avec des serviettes humidifiées. Il n’y a en effet pas d’eau courante dans l’ISS car d’éventuelles bulles d’eau pourraient provoquer des courts-circuits. Pour dormir, ils disposent de sacs de couchage accrochés au mur et au plafond et se passent d’oreiller car la tête ne tombe pas en apesanteur.Chaque mission compte trois spationautes qui se relaient tous les six mois. Avant de retourner sur Terre, les astronautes attendent l’arrivée d’un nouveau groupe et se retrouvent à six pendant quelques jours. L’envoi des spationautes se fait grâce au vaisseau russe Soyouz, qui fait aussi office de capsule de secours. Le ravitaillement est assuré par des vaisseaux automatiques.
Parmi les projets destinés aux scolaires, des classes - depuis le primaire jusqu'au lycée - mènent des expériences en lien avec la mission Proxima. Par exemple faire pousser les mêmes graines dans l’espace et sur Terre et à comparer les résultats ; et même chose sur la croissance des cristaux.Un programme propose aussi aux jeunes de dialoguer en direct avec Thomas Pesquet à l’aide des radioamateurs ; un autre de participer à un défi de programmation en langage Scratch ou Python ; enfin, un programme d’éducation au sport et à la santé propose de sensibiliser les élèves de CM et les collégiens sur l’importance d’avoir une activité physique et de manger équilibré.
Si ta classe ne participe pas à la mission Proxima, tu peux y prendre part individuellement avec ces projets :
Un article du Radis vert, rédigé à partir des sources suivantes :
Proxima.cnes.fr ; ESAkids ; FranceTVinfo ; lepoint ; Huffingtonpost.fr ; Wikipédia