Samedi 10 mars 2007
Le « cercle polaire arctique» marque en principe la limite des territoires où, l'été, le soleil ne se couche jamais. Les deux millions de personnes qui résident en permanence au-delà du cercle polaire ont des langues et des origines différentes, ainsi des situations politiques très différenciées.
Avec Sylvie Teveny, ethnologue, directrice de l’Espace culturel inuit, et Boris Chichlo, ethnologue, chargé de recherche au CNRS, directeur du Centre d'études sibériennes à l'Institut d'études slaves, musée de l’Homme.
Existe-t-il une unité inuit ? Quels liens entretiennent entre eux les peuples arctiques du Canada, du Groenland ou de Russie ? Quelles stratégies culturelles, politiques et économiques communes ont-ils mis en oeuvre ? Aujourd’hui, les enjeux climatiques et environnementaux pèsent lourd sur leurs conditions de vie, sur leur santé et sur leur subsistance. Quelles sont les solutions communes à inventer ?
Rencontre avec Bernard Saladin d'Anglure, ethnologue et anthropologue, professeur associé, CIERA, université de Laval (Québec) et Michèle Therrien, professeur, à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), organisatrice du 15ème Congrès international des études Inuits, Anne-Victoire Charrin (sous réserve), professeur responsable du Centre de recherches russes et euro-asiatiques à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) et Henri Lecomte, musicologue, chercheur associé à l’Inalco et à la Sorbonne, membre fondateur de l’association Sekalan.
Séance animée par Marie-Hélène Fraïssé, journaliste à France-Culture
Audacieux, créatifs et engagés, ils expriment en chansons leur attachement profond pour la culture inuit. Place à la richesse culturelle et à l’échange. Place au dialogue et à l’ouverture sur le monde.
Elisapie Isaac, chanteuse et parolière, chante en inuktitut, français et anglais.
Des images rares de la vie d'un enfant de sa naissance à l'âge adulte.
Animé par Sylvie Teveny, Espace culturel inuit.
A 87 ans, Utuniarsuak Avike, vieux chasseur esquimau, a passé toute sa vie à arpenter la banquise du nord-ouest du Groenland. Il se remémore ses chasses au morse et à l'ours polaire et nous fait partager son respect de la nature.
Dans cette grande fresque de l’Arctique, la faune se révèle dans toute sa force, son habileté à survivre, mais aussi sa vulnérabilité. On s’attache aux premiers pas de l’ourson sur la glace, au sort du petit caribou entraîné dans la plus grande migration terrestre de la planète.
Réal. T. Piantanida et T. Ragobert, 2004, France/Italie, 84 min, documentaire.