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Questions-santé vous apporte une réponse documentaire dans le domaine de la santé dans un délai de 72h (du mardi au samedi)
Nous vous invitons à interroger l’ensemble des réponses que nous avons déjà rédigées ou l’un des dossiers thématiques que nous avons élaborés. Si vous n’avez pas trouvé de réponse adaptée à votre demande, n’hésitez pas à poser votre question sur notre formulaire (en bas de page)

 

Taux de PSA

Question

Bonjour, Après ablation totale de prostate en avril 2017, mon taux de PSA monte de 006 à 008 en 6 mois. Faut-il que je m'inquiète et faut-il consulter mon urologue ? Je viens d'avoir le covid il y a moins de 15 j, cela influe-t-il le résultat ? Mon âge 73 ans.

Réponse

Bonjour,

Vous avez subi une prostatectomie il y a 7 ans, et vous vous inquiétez de l’augmentation de votre taux de PSA.

Nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à notre service mais nous vous rappelons que Questions-santé est un service documentaire animé par des documentalistes. C’est pourquoi, comme indiqué sur notre portail, nous ne pouvons donner d’interprétation des examens médicaux quels qu’ils soient.

Cependant et afin d’enrichir le dialogue avec votre médecin, nous vous proposons la lecture d’un dossier de l’Association nationale des malades du cancer de la prostate :

Après prostatectomie radicale le PSA doit redescendre à un taux de 0,1 ng/ml ou moins (PSA indosable ou indétectable) au bout de 6 semaines. La périodicité du suivi se fait tous les 6 mois pendant 3 ans puis tous les ans au moins pendant 5 ans. La récidive est fixée à un seuil supérieur à 0,2 ng/ml (augmentation constante du PSA sur 3 prises à 6 semaines d’intervalle au moins).
[…]

https://www.anamacap.fr/le-depistage/le-psa/

Le lien entre les variations de taux de PSA et l’infection à la COVID 19 a été rapporté dans la littérature scientifique, notamment dans l’article COVID-19’s effects on symptoms associated with benign prostatic hyperplasia, Discov Public Health 21, 83 (2024). 
Cet article concerne toutefois des patients suivis n’ayant pas subi l’ablation de la prostate.

Purpose
The objective of this study was to identify the relationship between COVID-19 and lower urinary tract symptoms in patients with benign prostatic hyperplasia.

Materials and methods
Data from forty outpatients who had recovered from COVID-19 and had previously been diagnosed with and treated medically for benign prostatic hyperplasia were assessed. Pre- and post-COVID-19 assessments were also conducted for prostate volume, total serum PSA concentration, and lower urinary tract symptoms. Hospitalizations related to COVID-19, the time interval between COVID-19 recovery and urologist referrals, and comorbidities were considered. Independent Student’s t-tests or chi-square tests were used to compare changes in all variables. For the Spearman rank correlation analysis, only variables with a univariate analysis of p < 0.10 were included in the multiple regression models, with the significance threshold set at two-tailed p < 0.05.

Results
After COVID-19, there was an increase in IPSS (12.87 ± 3.76), total serum PSA (1.56 ± 0.87), and prostate volume (10.68 ± 11.73). Multiple linear regression analysis of the independent predictors of IPSS increase revealed pre-COVID-19 IPSS with intermittency and straining as leading symptoms and bladder catheterization during COVID-19. Pre-COVID-19 frequency and nocturia status were found to be independent predictors of increased blood volume, hospital treatment for COVID-19, and bladder catheterization. A weak stream, UTI, and hypertension were found to be independent predictors of a PSA increase. The time from COVID-19 recovery to urologist referral was shorter in patients with post-COVID-19 IPSS increase (p < 0.05).

Conclusion
Determining the predictors of the effects of COVID-19 on worsening BPH symptoms is essential for continued monitoring and treatment.

https://link.springer.com/article/10.1186/s12982-024-00206-w

Objectif de l'étude

L'objectif de cette étude était d'identifier la relation entre COVID-19 et les symptômes des voies urinaires inférieures chez les patients atteints d'hyperplasie bénigne de la prostate.
Matériels et méthodes
Les données de quarante patients ambulatoires qui s'étaient remis de COVID-19 et qui avaient précédemment été diagnostiqués et traités médicalement pour une hypertrophie bénigne de la prostate ont été évaluées. Des évaluations pré- et post-COVID-19 ont également été réalisées pour le volume de la prostate, la concentration sérique totale de PSA et les symptômes des voies urinaires inférieures. Les hospitalisations liées à COVID-19, l'intervalle de temps entre le rétablissement de COVID-19 et la consultation d'un urologue, ainsi que les comorbidités ont été pris en compte. Des tests t indépendants de Student ou des tests chi-carré ont été utilisés pour comparer les changements dans toutes les variables. Pour l'analyse des corrélations de rang de Spearman, seules les variables ayant une analyse univariée de p < 0,10 ont été incluses dans les modèles de régression multiple, le seuil de signification étant fixé à un p < 0,05 bilatéral.
Résultats
Après COVID-19, on a constaté une augmentation de l'IPSS (12,87 ± 3,76), du PSA sérique total (1,56 ± 0,87) et du volume de la prostate (10,68 ± 11,73). L'analyse de régression linéaire multiple des prédicteurs indépendants de l'augmentation de l'IPSS a révélé que l'IPSS avant la COVID-19 avec l'intermittence et l'effort comme symptômes principaux et le cathétérisme de la vessie pendant la COVID-19. La fréquence et le statut de la nycturie avant la COVID-19 se sont avérés être des prédicteurs indépendants de l'augmentation du volume sanguin, du traitement hospitalier pour la COVID-19 et du cathétérisme vésical. Un flux faible, une infection urinaire et l'hypertension se sont révélés être des facteurs prédictifs indépendants d'une augmentation du taux de PSA. Le délai entre la guérison de COVID-19 et l'orientation vers un urologue était plus court chez les patients dont l'IPSS avait augmenté après COVID-19 (p < 0,05).
Conclusion
Il est essentiel de déterminer les facteurs prédictifs des effets de COVID-19 sur l'aggravation des symptômes de l'HBP pour poursuivre le suivi et le traitement.

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

En tant que service documentaire, nous ne pouvons aller plus loin dans notre réponse. Nous vous conseillons d’interroger le médecin prescripteur de cette analyse afin qu’il puisse vous en faire une interprétation médicale pertinente en toute connaissance de votre dossier médical.

Nous restons bien entendu à votre disposition pour toute recherche documentaire dans le domaine de la santé.

L’Equipe des documentalistes de Questions-santé, 
Le service de réponses en ligne de la Cité de la santé.
Service Questions-santé
http://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/lieux-ressources/cite-de-la-sante/

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