Thérapeutiques Médecines complémentaires et alternatives Plantes médicinales 18 décembre 2020 Question Est-ce que les plantes médicinales guérissent bien. Réponse Bonjour, Vous voulez savoir si les plantes médicinales peuvent guérir. Le site grand public canadien Passeport santé propose un dossier sur les plantes médicinales : comment fonctionne une plante médicinale, dans quels cas utiliser une plante médicinale, des exemples de plantes médicinales… https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=plantes-medicinales En complément, L’émission Allo docteurs propose elle aussi un dossier sur la Phytothérapie : le soin par les plantes https://www.allodocteurs.fr/se-soigner/phytotherapie/phytotherapie-le-soin-par-les-plantes_917.html#paragraphe6 Nous vous proposons ensuite sur le site de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) 2 listes de plantes médicinales validées par la Pharmacopée française (janvier 2020) - Liste A des plantes médicinales utilisées traditionnellement https://ansm.sante.fr/uploads/2021/03/25/liste-a-des-plantes-medicinales-utilisees-traditionnellement-4.pdf - Liste B des plantes médicinales utilisées traditionnellement en l’état ou sous forme de préparation dont les effets indésirables potentiels sont supérieurs au bénéfice thérapeutique attendu https://ansm.sante.fr/uploads/2021/03/25/liste-b-des-plantes-medicinales-utilisees-traditionnellement.pdf Le site des éditions Vidal (l‘une des références dans l’information sur les produits de santé) liste les plantes médicinales et indique dans chaque article, l’efficacité éventuelle, ainsi que l’avis d’instances médicales internationales (OMS, Agence européenne du médicament...) https://www.vidal.fr/parapharmacie/phytotherapie-plantes.html En complément, sur le site de l’Académie lorraine des sciences, Colette Keller-Didier [Présidente d’honneur du Conseil Régional de l’Ordre des Pharmaciens] a rédigé une publication intitulée Les plantes médicinales (2004) : portrait et propriétés thérapeutiques de la sauge, coquelicot, menthe poivrée, thym, mélisse, ortie blanche, grande mauve, pissenlit…Certaines plantes sont utilisées à l’état frais (menthe, mélisse, romarin, thym…), mais aussi à l’état sec. La récolte doit s’effectuer par temps ensoleillé, puis elles doivent être séchées et conservées dans un endroit sec. La plante change d’aspect et voit sa composition chimique se modifier. Ceci se traduit par un changement d’odeur et de couleur. C’est le cas, par exemple, pour les racines de valériane inodores à l’état frais et qui deviennent nauséabondes en séchant par dégagement d’acide valérianique. Les effets des plantes médicinales sont traditionnellement connus, mais il y a lieu d’ajouter que leurs vertus thérapeutiques peuvent varier avec la partie de la plante utilisée ou encore selon le type de plantes que l’on associe entre elles. (p.59)http://als.univ-lorraine.fr/files/conferences/dossiers/jardins/12-PlantesMedicinales.pdf Sur le site du sénat, voici une brochure d’information intitulée Les plantes médicinales et l'herboristerie : à la croisée de savoirs ancestraux et d'enjeux d'avenir (17/12/2020) qui rappelle qu’il faut connaitre les plantes médicinales pour les utiliser à bon escient :b) Ce qui est naturel n'est pas sans danger […] Des professionnels de santé ont mis en avant, en particulier, des risques de iatrogénie, c'est-à-dire d'interaction entre plantes et médicaments. Certains sont bien connus : c'est le cas du millepertuis, plante indiquée comme antidépresseur léger, qui peut bloquer l'action d'autres traitements, dont celui de la pilule contraceptive70(*) ; des plantes ultramarines d'usage traditionnel ont en outre des propriétés abortives. D'autres sont plus complexes et parfois moins bien identifiés en raison de la technicité croissante des médicaments : les représentants des ordres des médecins et des pharmaciens, comme le docteur Laurent Chevallier, ont relevé des interactions entre phytothérapie et certaines chimiothérapies, alors même que de nombreux patients atteints de cancer ont recours aux plantes - parfois sans le dire à leur médecin - pour aider à supporter les effets secondaires de leurs traitements.https://www.senat.fr/rap/r17-727/r17-7276.html Nous espérons que ces informations vous seront utiles et restons bien entendu à votre disposition pour toute recherche documentaire dans le domaine de la santé. L’Equipe des documentalistes de Questions-santé, Le service de réponses en ligne de la Cité de la santé. Service Questions-santé http://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/lieux-ressources/cite-de-la-sante/ Avez-vous trouvé cette réponse utile ? Oui cette réponse m'a été utile / Non cette réponse ne m'a pas été utile Avez-vous trouvé cette réponse utile ? Remplissez le formulaire de satisfaction !