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Mission spatiale
La grotte Chauvet, dans la peau des scientifiques. Livre jeunesse
Le mythique avion solaire s'est posé à la Cité des sciences !
Solar Impulse fut en 2010 le premier avion capable de voler, de jour comme de nuit, sans aucun carburant, propulsé uniquement par l'énergie solaire.
Alors que Bertrand Piccard et André Borschberg s’envolaient pour effectuer le tour du monde à bord de Solar Impulse 2e génération, le premier prototype du Solar (HB-SIA) s'est posé au cœur de la Cité des sciences et de l'industrie.
Les visiteurs peuvent admirer sur grand écran les images de ses différents vols et voir le 'making of 'de son arrivée et de son installation à la Cité. Un multimédia pédagogique montre l’ensemble des technologies innovantes mises en œuvre dans sa réalisation et explique les enjeux attachés au projet Solar Impulse. Les plus (et moins) jeunes pourront même s'exercer à "voler comme le Solar" grâce à un simulateur de vol sur Kinect !
Arrivée du Solar impulse 1 à la Cité des sciences et de l'industrie (vidéo - 4'42)
A l'origine de Solar Impulse, il y a deux pilotes suisses - Bertrand Piccard, initiateur du projet, et André Borschberg - qui veulent démontrer le potentiel des nouvelles technologies pour réduire notre dépendance aux énergies fossiles. Sept années de calculs, de simulations, de construction et de test seront nécessaires aux 80 ingénieurs et techniciens de l'équipe Solar Impulse pour mettre au point ce premier prototype, qui bénéficie d'une multitude d'innovations techniques, notamment dans le domaine de la capture et du stockage de l'énergie solaire et dans celui des matériaux de structure et d’équipement.
B. Piccard et A. Borschberg exposent les objectifs du projet Solar Impulse.
B. Piccard et A. Borschberg exposent les défis du projet Solar Impulse.
Le 26 juillet 2016, Solar Impulse 2 bouclait le premier tour du monde aérien sans carburant. Parti le 9 mars 2015 de l’aéroport d’Al-Batten près d’Abou Dhabi, l’avion a parcouru les quelque 43 000 kilomètres de son voyage en 17 étapes successives et 23 jours de vol.
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Avec sa motorisation électrique et sa faible puissance, l'avion doit être le plus léger possible. HB-SIA ne pèse donc que 1 600 kg pour une envergure de 63,40 m. Ses 11 628 cellules photovoltaïques, qui transforment l’énergie solaire en énergie électrique stockée dans les batteries, sont réparties sur les ailes et l'empennage. Elles sont recouvertes d’un film protecteur en polymère spécial très fin n'altérant pas leur flexibilité, leur légèreté et leur transparence aux radiations et minimisant au maximum la perte énergétique. L’énergie électrique qu’elles produisent est stockée dans les 400 kg de batterie au lithium répartis dans les 4 nacelles. Les longerons des ailes et les stabilisateurs sont faits d’un matériau composite constitué de fibres de carbone et de nid d’abeille assemblées en sandwich, ce qui confère à la structure de l’avion une grande solidité couplée à une grande légèreté. Le pilote est tout aussi bien préparé et pourvu d’équipement de haute technologie. Sa combinaison en fibre polyamide permet une très bonne isolation thermique du corps (le cockpit n’est pas chauffé...), et stimule la circulation sanguine et les performances musculaires. Des techniques d’autohypnose ou de méditation lui permettent de se reposer pendant de courtes périodes de sommeil, et de conserver ses facultés de vigilance et de concentration lors des vols de longue durée.
Fabriqué dans une mousse polyuréthane résistant à des températures extrêmes( –60 °C à +40 °C), légère et de bonne résistance mécanique, le cockpit de HB-SIA est très spartiate : à peine 1m3 ! Il a été considérablement amélioré pour HB-SIB où ses 3,8 m3 contiennent des réserves d’oxygène et de la nourriture pour 5 jours complets. Son siège polyvalent sert à la fois de couchette et de toilette et permet au pilote de faire des exercices physiques en position allongée.