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sur des logiciels commerciaux n’est
pas anodin. Pour mémoire, en 2014,
l’éditeur Autodesk annonçait la fin du
développement d’un logiciel 3D histo-
rique, Softimage XSI. Utilisé dans de
nombreux studios à travers le monde,
cet outil avait notamment été retenu
par Industrial Light & Magic (ILM) pour
animer les dinosaures de
Jurassic Park
(Steven Spielberg) en 1993 ou des
scènes de
Star Wars, épisode II : L’At-
taque des clones
(George Lucas,
2002). À l’opposé, le studio Pixar, né
d’un département informatique, a
fondé son identité technologique sur
un pipeline très personnel lié à son
moteur de rendu interne, RenderMan.
Mais cette alternative a un coût, obser-
vable à travers la très longue liste de
développeurs présents aux génériques
de ses dernières productions.
LA FABRICATION
DES EFFETS SPÉCIAUX NUMÉRIQUES
Préparation d’un T. rex en images
de synthèse pour le film
Jurassic Park
(Steven Spielberg, 1993) : dessin
et représentation du dinosaure
en fils de fer.
1...,5,6,7,8,9,10,11,12,13,14 16,17,18
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