Maladies et problèmes de santé Neurologie Leucoaraïose vasculaire évoluée 29 décembre 2024 Question Documentation. Réponse Bonjour, Vous nous demandez des informations sur la leucoaraïose vasculaire évoluée. Le site québécois Neuromédia, spécialisé dans la publication d’articles sur les différents aspects du problème du vieillissement cérébral, en neurologie vous propose un dossier complet sur la leucoaraïose, ses causes, les facteurs de risques, son évolution :La leucoaraïose se refère à des modifications de la substance blanche observées fréquemment chez les patients âgés victimes d’un accident vasculaire cérébral, atteintes d’hypertension, de démence vasculaire, de troubles de l’humeur ou de la démarche.Le terme leucoaraïose a été inventé en 1986 par Hachinski, Potter et Merskey pour décrire une raréfaction (« araiosis ») de la substance blanche (leuco) située autour des ventricules.Ces modifications sont observées grâce à des techniques d’imagerie cérébrale telle que l’imagerie par résonance magnétique ou la tomodensitométrie.La leucoaraïose n’est pas spécifique d’une pathologique précise. Elle apparaît fréquemment chez les patients âgés victimes d’un accident vasculaire cérébral d’origine ischémique, mais aussi chez ceux souffrant d’hypertension, de démence vasculaire, de claudication intermittente ou de troubles de l’humeur.Plusieurs infarctus de petits vaisseaux situés dans la substance blanche sous-corticale peuvent être à l’origine de l’affection. Les patients peuvent développer un syndrome de démence sous-corticale.On estime que la quasi-totalité des patients avec démence vasculaire (et environ 30 à 50% des patients Alzheimer) présentent une leucoaraïose.Elle est également associée chez les individus avec :une maladie rénale chronique,un syndrome métabolique,une rétinopathie,une maladie coronarienne,des niveaux élevés d’homocystéine,de faibles niveaux de vitamine B12 etdes niveaux élevés de protéine C réactive (un marqueur de l’inflammation).DiabèteL’imagerie cérébrale indique une réduction du nombre d’axones (prolongements des neurones) et une neuroinflammation.Lésions de la substance blanche (flèches bleues; coupe frontale de cerveau humain)Le cortex préfrontal serait particulièrement sensible à la leucoaraïose qui semble diminuer la vitesse de traitement de l’information chez l’individu.Enfin, la leucoaraïose est associée à un risque accru d’AVC ischémique et d’hémorragie cérébrale, mais aussi de déclin cognitif et de troubles de la démarche et de la fonction motrice, qui sont des caractéristiques cliniques de la démence vasculaire sous-corticale. Jusqu’à 80 % des patients avec de la leucoaraïose présentent des troubles de la démarche.Le risque de démence augmente avec la gravité de la leucoaraïose.La leucoaraïose pourrait être due à une mauvaise irrigation de la substance blanche irriguée par les vaisseaux. Cette mauvaise irrigation est cependant insuffisante pour créer une ischémie.Facteurs de risques[…]Classification de la leucoaraïoseLa classification de Fazekas est l’une des plus utilisées. en pratique clinique et en recherche. Elle distingue les lésions périventriculaires (autour d’un ventricule) des lésions profondes et sous-corticales. Il existe 3 grades en fonction de la gravité des lésions.Grade 1 : lésions minimes en formes de points (punctiformes) ou de lignes. Elles sont isolées ou groupées et font moins de 20 mm.Grade 2 : lésions modérées (lésions solitaires et zones plus intenses de moins de 20 mm de diamètre).Grade 3 : lésions sévères (lésions solitaires avec des zones plus intenses de plus de 20 mm de diamètre).Cette classification distingue les atteintes périventriculaires et profondes.ConclusionsLa leucoaraïose est un facteur de risque important d’AVC ischémique ainsi que de troubles neurologiques et cognitifs. La leucoaraïose est un facteur de risque d’AVC récurrent. Les patients atteints de leucoaraïose nécessitent donc des soins particuliers.https://www.neuromedia.ca/leucoaraiose/ En tant que service documentaire, nous ne pouvons aller plus loin dans notre réponse. Nous vous conseillons d’interroger votre médecin traitant ou le médecin prescripteur de l’examen qui a conduit à ce diagnostic afin qu’il puisse vous donner un avis médical pertinent en toute connaissance de votre dossier médical. Nous restons bien entendu à votre disposition pour toute recherche documentaire dans le domaine de la santé. L’Equipe des documentalistes de Questions-santé, Le service de réponses en ligne de la Cité de la santé.Service Questions-santéhttp://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/lieux-ressources/cite-de-la-sante/ Avez-vous trouvé cette réponse utile ? Oui cette réponse m'a été utile / Non cette réponse ne m'a pas été utile Avez-vous trouvé cette réponse utile ? Remplissez le formulaire de satisfaction !