Gynécologie Grossesse SOPK et infertilité 29 août 2024 Question Bonjour. J'aimerais savoir si souffrir du SOPK induit forcément qu'on souffrira d'infertilité ou faut-il essayer d'avoir des enfants, pour savoir si on a des difficultés à en avoir avant d'envisager un traitement pour la fertilité. Réponse Bonjour, Vous aimeriez savoir si le fait d’être atteinte de SOPK induit forcément une infertilité ou s’il est pertinent d’essayer d’avoir des enfants avant d’envisager un traitement pour la fertilité. Nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à notre service mais nous vous rappelons que Questions-santé est un service documentaire animé par des documentalistes. C’est pourquoi, comme indiqué sur notre portail, nous ne pouvons donner d’avis médical. Cependant et afin d’enrichir le dialogue avec votre médecin, nous vous proposons des informations générales sur cette pathologie. L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) apporte les informations suivantes dans un dossier détaillé : Comprendre le syndrome des ovaires polykystiques :Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est dû à un dérèglement hormonal d’origine ovarienne et/ou centrale (au niveau du cerveau). Il entraine une production excessive d’androgènes, en particulier de testostérone, habituellement produites en petite quantité dans l’organisme féminin. Il en résulte une élévation du taux de testostérone dans le sang des femmes concernées.Le nom de cette maladie vient de sa description, effectuée dans les années 30, reposant sur l’observation de ce que l’on pensait être des kystes dans les ovaires des patientes. En réalité, il s’agissait de multitudes de follicules au développement inachevé.Cycles irréguliers, hyperpilosité et troubles du métabolismeLe SOPK touche environ 10% des femmes, mais ses symptômes sont très variables d’une patiente à l’autre : la maladie peut se manifester de manière très légère, comme être très handicapante.Les symptômes sont les suivants :- Trouble de l’ovulation : la rareté ou l’absence d’ovulations (dysovulation ou anovulation) se traduit par des cycles irréguliers, longs de plus de 35 à 40 jours, voire par l’absence totale de règles (aménorrhée). Ces troubles provoquent une infertilité chez environ la moitié des femmes présentant un SOPK.- Hyperandrogénie : la production excessive de testostérone se traduit par une hyperpilosité chez 70% des femmes atteintes de SOPK, de l’acné et une chute des cheveux (alopécie).- Syndrome métabolique : l’adiposité excessive provoquée par l’hyperandrogénie prédispose à l’insulinorésistance et au diabète. Les patientes présentent aussi une élévation du risque d’hypertension artérielle et de maladies cardiovasculaires.A noter que le tableau clinique s’aggrave en cas de prise de poids et qu’il existe une corrélation entre l’indice de masse corporelle et l’infertilité associée à cette maladie.https://www.inserm.fr/dossier/syndrome-ovaires-polykystiques-sopk/ Concernant la possibilité d’une grossesse, le site Allo docteurs dont le Dr. Marina Carrère d’Encausse est responsable éditoriale, précise :La prise en charge dépend aussi du désir de grossesse. Des stimulations hormonales à base de citrate de clomifène ou de létrozole permettent de rétablir une ovulation et d'être enceinte. En cas d'échec, une chirurgie ovarienne par drilling peut être proposée ; il s'agit de pratique des micro-perforations à la surface des ovaires pour rétablir des ovulations et des grossesses spontanées. La technique rétablit 50% des ovulations. En dernier recours, la fécondation in vitro est aussi une solution.https://www.allodocteurs.fr/maladies-gynecologie-ovaires-ovaires-polykystiques-un-syndrome-frequent-259.html Il peut être intéressant de se rapprocher d’une association de patients pour échanger avec d’autres personnes partageant la même pathologie. L’Asso’SOPK a pour but d’agir, d’informer et de sensibiliser sur le sujet du Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK).Vous pouvez la contacter par email : contact(at)asso-sopk.com ou via le formulaire sur leur site https://asso-sopk.com/. En tant que service documentaire, nous ne pouvons aller plus loin dans notre réponse. Nous vous conseillons de contacter un professionnel de santé (médecin, gynécologue) qui vous donnera un avis médical pertinent adapté à votre état de santé. Nous restons bien entendu à votre disposition pour toute recherche documentaire dans le domaine de la santé. L’Equipe des documentalistes de Questions-santé, Le service de réponses en ligne de la Cité de la santé.Service Questions-santé http://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/lieux-ressources/cite-de-la-sante/ Avez-vous trouvé cette réponse utile ? Oui cette réponse m'a été utile / Non cette réponse ne m'a pas été utile Avez-vous trouvé cette réponse utile ? Remplissez le formulaire de satisfaction !