Maladies et problèmes de santé Endocrinologie Maladie d’Hashimoto 08 février 2020 Question Bonjour, Je suis sous Levothyrox depuis 2 ans, date où l’on m’a diagnostiqué la maladie d’Hashimoto... Suite à un œdème de Quincke je suis allée voir une pneumologue... Elle m’a conseillé de retourner voir mon endocrinologue car mon taux d’anti-thyroglobuline était très élevé H1449 et l’anti TPO H 381,2. Mais n’est-ce pas normal d’avoir de si hauts taux en ayant la maladie d’Hashimoto ou dois-je m’inquiéter ?? Est-ce que le fait d’être sous Levothyrox le taux aurait dû redescendre ??? Je suis inquiète car mon Rdv chez l’endocrinologue n’est pas avant le mois d’avril ... et j’ai lu que les taux sont importants quand il y a un cancer de la thyroïde... je veux pas m’inquiéter sans raison mais ayant déjà eu un cancer du sein je suis pas trop sereine ... merci pour la réponse. Réponse Bonjour, Traitée sous Levothyrox depuis 2 ans, après avoir été diagnostiquée comme atteinte de la maladie de Hashimoto, vous nous soumettez vos résultats d’examen de contrôle de la thyroïde qui vous inquiètent et souhaitez notre avis. En tant que documentalistes, nous ne pouvons interpréter les valeurs mentionnées par les biologistes dans votre compte-rendu ni poser de diagnostic. Nous pouvons en revanche, vous donner quelques informations d’ordre général sur cette pathologie. A titre d’information générale, nous vous proposons de parcourir un chapitre d’un dossier consacré à l’hypothyroïdie et intitulée la thyroïdite d’Hashimoto publié sur le site de la société française d’endocrinologie :[…] a.Thyroïdite de HashimotoDéfinition, cliniqueLa thyroïdite de Hashimoto se définit par la présence d’un goitre associée à la présence d’anticorps anti-TPO à des taux souvent très élevés. Très rarement, en cas de négativité des anti-TPO, la présence des anticorps antithyroglobuline permet d’affirmer le diagnostic.Elle est due à une infiltration lymphocytaire du parenchyme thyroïdien secondaire à une réaction auto-immune survenant sur un terrain génétique favorisant (complexe majeur d’histocompatibilité…) et est probablement favorisée par des facteurs d’environnement (mal connus).La thyroïdite évolue au cours du temps vers l’hypothyroïdie par destruction progressive des thyrocytes (élévation progressive de la TSH). Dans ce contexte auto-immun s’associe parfois d’autres atteintes familiales ou personnelles : vitiligo, diabète de type 1, insuffisance surrénale ou ovarienne, polyarthrite rhumatoïde, Biermer, etc., ce qui fait alors entrer le patient dans le cadre des polyendocrinopathies auto-immunes.La croissance rapide du goitre ou d’une zone pseudonodulaire au cours de l’évolution doit faire évoquer la possibilité d’un lymphome (qui complique moins de 1 % des thyroïdites auto-immunes).[…]Dans la thyroïdite d’Hashimoto, les taux d’anticorps anti-TPO sont souvent très élevés et on retrouve un goitre ferme, nodulaire. La présence d’autres maladies auto-immunes est à rechercher dans la famille du patient.[…]http://www.sfendocrino.org/article/399/item-248-ndash-hypothyroidie Nous ne pouvons aller plus loin dans notre réponse et vous conseillons d’en parler avec votre médecin traitant, qui connaissant votre dossier médical, pourra peut-être vous apporter des éléments de réponse, avant de revoir l’endocrinologue avec lequel vous avez rendez-vous. Nous restons bien entendu à votre disposition pour toute nouvelle recherche documentaire sur la santé. L’Equipe des documentalistes de Questions-santé,Le service de réponses en ligne de la Cité de la santé.Service Question-santéNB : Nous vous remercions d'avoir autorisé la publication de votre question. Vous pourrez la retrouver dans les pages de la Cité de la santé (les questions-réponses sont classées par dates) Avez-vous trouvé cette réponse utile ? Oui cette réponse m'a été utile / Non cette réponse ne m'a pas été utile Avez-vous trouvé cette réponse utile ? Remplissez le formulaire de satisfaction !