Recherche d'informations Médecine générale/médecine interne Problème croissance après septicémie 23 janvier 2024 Question Je souhaiterais savoir s’il existe des informations concernant des problèmes de croissance pour un enfant qui a subi une septicémie à l’âge de deux ans et qui, à l’heure actuelle, a 14 ans. Les endocrinologues ont écarté des problèmes hormonaux ou génétiques, mais aucune information sur les possibles causes ouvrant d’autres voies pour un possible traitement n’a été facilitée. Réponse Bonjour, Votre fils a fait une septicémie alors qu’il était âgé de 2 ans. Il a maintenant 14 ans et a des problèmes de croissance. Vous souhaitez savoir s’il pourrait y avoir un lien entre les 2 pathologies. Lors de nos recherches documentaires, nous n’avons pas trouvé d’information sur un lien éventuel entre les deux problèmes. En revanche, nous avons repéré un article du Traité de médecine Akos (2016;11(2):1-5 [Article 3-0740].), Retard de croissance staturopondéral : diagnostic et prise en charge / J. Beltrand, M. Polak. Les différentes causes possibles d’un retard de croissance y sont listées :[…] Étiologies des retards de croissance Pas de retard de maturation osseuse : âge osseux égal à l’âge civil et vitesse de croissance régulière • La petite taille génétique ou constitutionnelle est la cause la plus fréquente : ◦ retard harmonieux et isolé ; ◦ pas d’anomalie hormonale ; ◦ il peut exister des antécédents familiaux de petite taille : petite taille liée à une pathologie anténatale. • Retard de croissance intra-utérin (RCIU) : les enfants spontanément rattrapent le plus souvent une taille normale, la première année de vie. Cependant 10 à 15 % d’entre eux gardent un déficit statural sévère, quelle que soit l’étiologie du RCIU (hypertension artérielle, éthylisme, malformations, anomalies placentaires, idiopathiques) : ◦ causes génétiques : trisomie 21 ; syndrome de Turner ; ◦ un caryotype est à faire devant tout déficit statural isolé chez une fille ; ◦ dysplasies osseuses : malformations cliniques des membres et/ou par des anomalies radiologiques du squelette (chondrodysplasie, dysostoses). • Mucopolysaccharidoses : autosomiques ou liées au chromosome X. • Syndromes génétiques évoqués sur l’aspect phénotypique de l’enfant : syndromes de Silver-Russell, de Noonan, de Seckel, de Rubenstein et Taybi, de Prader-Willi, etc. • Nanisme psychosocial. Retard de maturation osseuse : âge osseux inférieur ou égal à l’âge civil et altération de la vitesse de croissance • Petites tailles secondaires à une pathologie chronique : la taille adulte peut être améliorée par le traitement de l’affection en cause : ◦ maladies chroniques sévères : – digestives (iléites de Crohn, colite ulcéreuse, maladie cœliaque), – insuffisance rénale chronique : le ralentissement statural peut apparaître dès que la filtration glomérulaire est inférieure à 50 ml/min/1,73 m 2 ; ◦ cardiovasculaires et pulmonaires ; ◦ hématologiques : thalassémie majeure, drépanocytose ; ◦ anomalie du métabolisme ; ◦ iatrogéniques : traitement par corticoïdes. ◦ causes nutritionnelles ou vitaminiques : par sous-alimentation, qu’il s’agisse d’une carence énergétique globale ou seulement protéique. • Causes endocriniennes. ◦ hypothyroïdie ; ◦ retard pubertaire : – anomalie des gonades ou hypogonadisme hypergonadotrophique (hormones sexuelles basses, hormones hypophysaires, luteinizing hormone [LH] et hormone folliculostimulante [FSH] augmentées) secondaire chez le garcon à une lésion testiculaire ou à une anorchidie ; et secondaire chez la fille à une insuffisance ovarienne, – insuffisance hypothalamohypophysaire (hypogonadisme hypogonadotrophique) congénitale (malformation hypophysaire) ou acquise (tumeur cérébrale), – retard pubertaire simple : ce retard est fréquent chez le garcon, rare chez la fille. • Insuffisance en hormone de croissance : cause minoritaire dans l’ensemble des causes de petites tailles. • Étiologies : ◦ idiopathique : – associée à une anomalie congénitale de la glande hypophyse : interruption de tige, mutation d’un gène de développement de l’hypophyse, malformations de la ligne médiane, – acquise : irradiation cérébrale, traumatisme crânien sévère, tumeur cérébrale : craniopharyngiome, gliome. • Histyocytose X : ◦ taux d’IGF-1 bas ; ◦ signes cliniques associés au retard de croissance : faciès poupin, ensellure nasale marquée, micropénis, cryptorchidie, obésité tronculaire. • Hypercorticisme : ◦ rare chez l’enfant ; ◦ associe obésité, hypertension artérielle, vergetures ; ◦ ralentissement de la vitesse de croissance constant et pouvant, dans de rares cas, précéder les autres signes d’hypercorticisme.https://www.em-consulte.com/article/1045396/retard-de-croissance-staturoponderal-diagnostic-et En tant que documentalistes, nous ne pouvons aller plus loin dans notre réponse. Nous espérons que ces éléments d’information vous seront utiles et permettront d’enrichir le dialogue avec le médecin de votre fils. Nous restons bien entendu à votre disposition pour toute recherche documentaire dans le domaine de la santé. L’Equipe des documentalistes de Questions-santé, Le service de réponses en ligne de la Cité de la santé. Service Questions-santé http://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/lieux-ressources/cite-de-la-sante/ Avez-vous trouvé cette réponse utile ? Oui cette réponse m'a été utile / Non cette réponse ne m'a pas été utile Avez-vous trouvé cette réponse utile ? Remplissez le formulaire de satisfaction !