Gynécologie Dystrophie ovarienne 04 janvier 2024 Question J’aimerais savoir s’il existe des risques pour le partenaire d’une femme atteinte de dystrophie ovarienne? Si oui, quel sont les risques ? Réponse Bonjour, Vous souhaitez savoir s’il existe des risques pour le partenaire d’une femme atteinte de dystrophie ovarienne. A noter, la dystrophie ovarienne est également connue sous le nom de syndrome des ovaires polykystiques. A titre d’information générale, sur le site de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), nous vous proposons les éléments d’information du dossier Comprendre le syndrome des ovaires polykystiques :Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est dû à un dérèglement hormonal d’origine ovarienne et/ou centrale (au niveau du cerveau). Il entraine une production excessive d’androgènes, en particulier de testostérone, habituellement produites en petite quantité dans l’organisme féminin. Il en résulte une élévation du taux de testostérone dans le sang des femmes concernées. Le nom de cette maladie vient de sa description, effectuée dans les années 30, reposant sur l’observation de ce que l’on pensait être des kystes dans les ovaires des patientes. En réalité, il s’agissait de multitudes de follicules au développement inachevé. […] Les symptômes sont les suivants : Trouble de l’ovulation : la rareté ou l’absence d’ovulations (dysovulation ou anovulation) se traduit par des cycles irréguliers, longs de plus de 35 à 40 jours, voire par l’absence totale de règles (aménorrhée). Ces troubles provoquent une infertilité chez environ la moitié des femmes présentant un SOPK. Hyperandrogénie : la production excessive de testostérone se traduit par une hyperpilosité chez 70% des femmes atteintes de SOPK, de l’acné et une chute des cheveux (alopécie). Syndrome métabolique : l’adiposité excessive provoquée par l’hyperandrogénie prédispose à l’insulinorésistance et au diabète. Les patientes présentent aussi une élévation du risque d’hypertension artérielle et de maladies cardiovasculaires.https://www.inserm.fr/dossier/syndrome-ovaires-polykystiques-sopk/ En complément, Ameli, le site de l’Assurance maladie française vous propose l’article suivant, Symptômes, diagnostic et évolution du syndrome des ovaires polykystiques :Les symptômes du syndrome des ovaires polykystiques Les symptômes du syndrome des ovaires polykystiques apparaissent généralement à la puberté, au moment des premières règles, mais peuvent aussi survenir bien plus tard. Ils sont très variables d’une personne à l’autre et ne sont pas tous ressentis avec la même intensité. Chez certaines femmes, le SPOK peut être particulièrement handicapant. En outre, les symptômes ne sont pas forcément tous présents, mais chacun d’entre eux doit toutefois faire évoquer le diagnostic du SOPK. Syndrome des ovaires polykystiques : un cycle menstruel perturbé On constate fréquemment un trouble de l’ovulation, c’est-à-dire une rareté ou une absence d’ovulation qui se traduit par : des cycles menstruels irréguliers, qui durent plus de 35 à 40 jours et ce, depuis l’adolescence ; voire par l’absence totale de règles (aménorrhée). Ce trouble de l'ovulation provoque une infertilité chez la moitié des femmes présentant un SOPK. Entre 25 et 30 ans, l’infertilité est souvent le motif de consultation surtout si les symptômes dus à l’augmentation de sécrétion de la testostérone (hyperandrogénie) sont peu marqués. L’hyperandrogénie du SOPK En présence d’un SOPK, les ovaires secrètent trop d’androgènes et particulièrement de testostérone. Dès la puberté, cette perturbation peut être responsable : d’une hyperpilosité, voire un hirsutisme chez 70 % des femmes présentant alors un excès de poils sur le visage (lèvre supérieure, menton), la poitrine, le dos, les fesses ; d’une peau grasse et de l’apparition d’acné chez l’adolescente et qui persiste après l'âge de 20 ans ; d’une chute des cheveux (alopécie) sur le sommet du crâne et au niveau des golfes frontaux. En outre, certaines femmes atteintes de SOPK ont tendance à prendre beaucoup de poids et rencontrent des difficultés à maigrir. Ainsi, le surpoids est fréquent et il existe une corrélation entre l’indice de masse corporelle (IMC) et l’infertilité associée au SOPK. […] Autres symptômes associés dans le SOPK D’autres symptômes peuvent survenir mais restent inconstants, tels que : des taches foncées qui apparaissent sur la peau, le plus souvent sur la nuque, sous les bras et dans la région de l’aine (à l’intérieur des cuisses). Elles sont appelées « acanthosis nigricans » et sont la conséquence d’un taux élevé d’insuline, conséquence d'une insulinorésistance ; une fatigue ; une humeur dépressive ; une anxiété ; des apnées du sommeil surtout en cas de surpoids. https://www.ameli.fr/paris/assure/sante/themes/syndrome-ovaires-polykystiques/symptomes-diagnostic-evolution En tant que service de documentation, nous ne pouvons aller plus loin dans notre réponse. A priori, il n’existe pas de risques pour le partenaire. Nous conseillons cependant à la personne concernée de dialoguer avec son médecin traitant qui sera en mesure de lui donner un avis médical adapté à ce sujet. Nous restons bien entendu à votre disposition pour toute recherche documentaire dans le domaine de la santé. L’Equipe des documentalistes de Questions-santé, Le service de réponses en ligne de la Cité de la santé. Service Questions-santé http://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/lieux-ressources/cite-de-la-sante/ Avez-vous trouvé cette réponse utile ? Oui cette réponse m'a été utile / Non cette réponse ne m'a pas été utile Avez-vous trouvé cette réponse utile ? Remplissez le formulaire de satisfaction !