Gynécologie Dystrophie ovarienne bilatérale 29 septembre 2022 Question Peut-on avoir des rapports sexuels non protégés en cas de dystrophie ovarienne bilatérale type OmPK, avec kyste fonctionnel ovarien droit associé ? Réponse Bonjour, Vous souhaitez savoir si on peut avoir des rapports sexuels non protégés quand on est atteinte d’une dystrophie ovarienne A titre d’information générale, sur le site de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), nous vous proposons un dossier sur la dystrophie ovarienne ou syndrome des ovaires polykystiques :Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est dû à un dérèglement hormonal d’origine ovarienne et/ou centrale (au niveau du cerveau). Il entraine une production excessive d’androgènes, en particulier de testostérone, habituellement produites en petite quantité dans l’organisme féminin. Il en résulte une élévation du taux de testostérone dans le sang des femmes concernées. Le nom de cette maladie vient de sa description, effectuée dans les années 30, reposant sur l’observation de ce que l’on pensait être des kystes dans les ovaires des patientes. En réalité, il s’agissait de multitudes de follicules au développement inachevé. […] Le SOPK touche environ 10% des femmes, mais ses symptômes sont très variables d’une patiente à l’autre : la maladie peut se manifester de manière très légère, comme être très handicapante. Les symptômes sont les suivants : - Trouble de l’ovulation : la rareté ou l’absence d’ovulations (dysovulation ou anovulation) se traduit par des cycles irréguliers, longs de plus de 35 à 40 jours, voire par l’absence totale de règles (aménorrhée). Ces troubles provoquent une infertilité chez environ la moitié des femmes présentant un SOPK. - Hyperandrogénie : la production excessive de testostérone se traduit par une hyperpilosité chez 70% des femmes atteintes de SOPK, de l’acné et une chute des cheveux (alopécie). - Syndrome métabolique : l’adiposité excessive provoquée par l’hyperandrogénie prédispose à l’insulinorésistance et au diabète. Les patientes présentent aussi une élévation du risque d’hypertension artérielle et de maladies cardiovasculaires.https://www.inserm.fr/dossier/syndrome-ovaires-polykystiques-sopk/ Votre question semble évoquer à mi-mot l’éventualité d’une grossesse. Cette dernière semble possible puisque le traitement de l’infertilité souvent induite par cette pathologie, est évoqué dans l’article consacré au syndrome des ovaires polykystiques sur le site de l’Assurance maladie (France) https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/syndrome-ovaires-polykystiques/traitement#text_118918 En tant que documentalistes, nous ne pouvons aller plus loin dans notre réponse. Comme vous avez pu le lire dans le dossier de l’Inserm, la maladie peut prendre des formes variées et seul le médecin qui suit la personne malade sera en capacité de lui donner un avis médical pertinent en toute connaissance de son dossier médical. Nous restons bien entendu à votre disposition pour toute recherche documentaire dans le domaine de la santé. L’Equipe des documentalistes de Questions-santé, Le service de réponses en ligne de la Cité de la santé. Service Questions-santé NB : Nous vous remercions d'avoir autorisé la publication de votre question. Vous pourrez la retrouver dans les pages de la Cité de la santé Avez-vous trouvé cette réponse utile ? Oui cette réponse m'a été utile / Non cette réponse ne m'a pas été utile Avez-vous trouvé cette réponse utile ? Remplissez le formulaire de satisfaction !