Maladies et problèmes de santé Neurologie QI et sclérose en plaques 12 février 2021 Question Bonjour Je suis atteinte de sclérose en plaques depuis 23 ans et souffre à présent de troubles cognitifs. Est-ce à dire que mon quotient intellectuel décline ? La sclérose en plaques, dont les neurologues m'ont assuré que c'était un problème de "la substance blanche " du cerveau (et non la "substance grise" ou matière grise, siège de l'intelligence me semble-t-il). Pourriez-vous m'indiquer si ce problème de substance blanche finit un beau jour par toucher la substance grise svp ? Merci Réponse Bonjour, Atteinte de sclérose en plaques, vous vous demandez si votre quotient intellectuel peut être affecté par cette maladie et si la substance grise est impliquée dans cette pathologie. L’Association AFSEP confirme ce que vous ont dit les neurologues, seule la substance blanche est en cause :La SEP est une maladie du système nerveux central (SNC). Le SNC est constitué du cerveau et de la moelle épinière. Au niveau microscopique, le système nerveux central est composé de cellules qui véhiculent l’influx nerveux, appelées neurones, avec un corps cellulaire et un prolongement nommé axone. Les axones, qui ont pour but de véhiculer l’influx nerveux, sont entourés d’une gaine protectrice blanchâtre que l’on appelle la myéline. C’est pourquoi les zones du SNC où l’on trouve de nombreux axones entourés de myéline constituent “la substance blanche” (alors que les zones du SNC où sont situés de nombreux corps cellulaires sont des zones de “substance grise”). La myéline a pour but de nourrir le neurone et son axone, et également d’assurer une conduction rapide de l’influx nerveux pour que le cerveau puisse véhiculer le plus vite possible l’information.https://afsep.fr/la-sclerose-en-plaques/ Concernant le quotient intellectuel, voici la définition donnée par le Dictionnaire de l’Académie de médecine :Indice statistique utilisé pour la cotation de tests mentaux, qui établit le rapport de l'âge mental d'un sujet à son âge réel. À partir de 1905, à la demande du ministre de l'éducation publique, A. Binet, psychologue, avec l'aide de T. Simon, médecin, élabore une "échelle métrique de l'intelligence", destinée à étudier les moyens à employer pour assurer l'instruction primaire à tous les enfants anormaux et arriérés. H. H. Goddard introduit en 1910 cette échelle aux États-Unis et W. Stern, psychologue, propose en 1912 que l'on divise l'âge mental de l'enfant par son âge chronologique, définissant par là-même le quotient intellectuel. Selon ses résultats, un sujet aura un âge mental inférieur, égal ou supérieur à son âge réel, ce qui donnera un QI inférieur, égal ou supérieur à 100. Ce mode de calcul permet de rendre compte du fait qu'un décalage d'un an n'a pas la même signification à 6 et à 12 ans. Mais une telle cotation n'est valable que pour la période de développement. L.M. Terman préconisera l'utilisation du QI en construisant une échelle dont la plupart des items sont empruntés à celle de Binet. Divers autres procédés de présentation des résultats obtenus aux tests d'intelligence indiquent seulement le rang d'un sujet dans la population d'étalonnage. Ainsi en est-il des résultats exprimés en centiles (rang d'un individu sur une population de 100 sujets) ou des écarts par rapport à la moyenne. C'est ce dernier mode de cotation qui est le plus employé et qui est improprement désigné par le terme de QI. Par exemple, dans le test de Wechsler, le résultat s'exprime sous la forme d'une note (T) dont, par convention, la moyenne est de 100 et l'écart-type de 15. Sur cette échelle normalisée, une note de 130 ou au-dessus est obtenus par 2,2% de la population. A. Binet, psychologue français et T. Simon, médecin et psychologue français (1904) ; H. H. Goddard, psychologue américain (1910) ; W. Stern, psychologue allemand (1912) ; L. M. Terman, psychologue américain (1916) ; D. Wechsler, psychologue américain (1939)https://dictionnaire.academie-medecine.fr/index.php?q=quotient+intellectue En tant que documentalistes, nous ne pouvons aller plus loin dans notre réponse et vous conseillons de poursuivre le dialogue avec vos neurologues qui sont les plus à même de vous apporter une réponse adaptée à votre état de santé. Nous espérons que ces informations vous permettront d’enrichir ces échanges. L’Equipe des documentalistes de Questions-santé, Le service de réponses en ligne de la Cité de la santé. Service Questions-santé http://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/lieux-ressources/cite-de-la-sante/ Avez-vous trouvé cette réponse utile ? Oui cette réponse m'a été utile / Non cette réponse ne m'a pas été utile Avez-vous trouvé cette réponse utile ? Remplissez le formulaire de satisfaction !