Seuls des plantes et des animaux adaptés au froid, au manque de lumière et à l'aridité survivent en Antarctique : phoques, manchots, crustacés, poissons, mousses, lichens et de nombreux types d'algues. Le traité sur l'Antarctique, signé en 1959 par douze États et suivi en 1991 par le protocole de Madrid, accordent la priorité aux activités de recherche scientifique. Les activités militaires et l'exploitation des ressources minérales y sont interdites.

La station Dumont d'Urville

Institut polaire français Paul-Émile Victor
Cette station en Antarctique est un véritable campus scientifique d'observation de l'atmosphère, d'étude de la géophysique de notre planète.

Pourquoi la recherche scientifique est-elle essentielle en Antarctique ?

Fondation Tara Océan, 2022.
La Fondation Tara Océan explique l'intérêt de faire de la recherche en Antarctique. On peut étudier le changement climatique, la biodiversité.

Le Traité sur l’Antarctique

Secrétariat du Traité sur l’Antarctique
« Le Traité sur l’Antarctique a été signé à Washington le 1er décembre 1959 par les douze pays dont des scientifiques s’étaient livrés à des activités dans et autour de l’Antarctique pendant l’Année géophysique internationale (AGI) 1957-1958. Il est entré en vigueur en 1961. Depuis, un nombre élevé d’autres nations y ont adhéré pour porter à 54 aujourd’hui le nombre total des Parties. »

Convention sur la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique

« La Convention sur la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique est un traité international qui a été signé lors de la Conférence sur la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique qui s'est déroulée à Canberra, Australie, 7–20 mai 1980. »

Un hiver antarctique : seuls sur la planète blanche

Cyprien Verseux, Bibliothèque des sciences et de l'industrie, 2020 [Vidéo, 02:20]
« Cyprien Verseux est astrobiologiste au Centre de technologies spatiales appliquées et microgravité (ZARM) de l´université de Brême. En 2018, il a dirigé la mission DC14, un hivernage en Antarctique dans l'une des bases les plus isolées au monde : Concordia. »

La recherche scientifique française en Antarctique

Encyclopédie de l’environnement
« La France dispose de deux stations de recherche en Antarctique : la station Dumont d’Urville, en zone côtière de la Terre Adélie, et la station Concordia, sur le haut plateau antarctique. L’Institut Polaire Française Paul-Emile Victor (IPEV) est l’agence nationale de moyens qui gère ces deux stations en partenariat, dans le cas de Concordia, avec le Programma Nazionale di Ricerche in Antartide (PNRA), puisque cette station est franco-italienne. »

Concordia : une mission scientifique en Antarctique

INA, Journal de 20 heures, Antenne 2, 2005 [Vidéo, 02:06]
« L'Antarctique (le pôle sud) est le seul continent sur lequel il n'y a pas d'occupation humaine permanente : elle n'est autorisée que dans le cadre de missions scientifiques. (...) Concordia est le résultat d'un projet franco-italien d'établir, après les Américains et les Russes, une troisième base continentale. La station d'été fonctionne depuis 1996, la station d'hiver a été achevée en 2005. »

MAJ : janvier 2025