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Grotte Chauvet, l'aventure scientifique
La grotte Chauvet, dans la peau des scientifiques. Livre jeunesse
Quand on a chaud, la dernière chose à faire est de mettre une couverture sur soi, n’est-ce pas ? Eh bien c’est exactement ce que nous faisons avec les gaz à effet de serre. Générés en masse par les activités humaines, ils sont une des causes principales du dérèglement climatique car ils renvoient la chaleur de la Terre (normalement destinée à s’échapper dans l’espace). De nombreux phénomènes apparaissent alors, ou sont exagérés par ce phénomène. Focus sur l’un d’entre eux, la science qui se cache derrière et comment il induit des migrations humaines.
Monté des eaux :
Quand on pense dérèglement climatique et migration humaine, ce qui vient en premier à l’esprit est la montée des eaux qui menace les zones côtières. On dit souvent que ce phénomène est dû à la fonte des glaces. Cela est vrai, mais seulement en partie. Seule la fonte des glaces de l’Antarctique participe à la montée des eaux puisqu’elles sont placées sur un continent. La glace de l’Arctique, elle, ne modifie pas la hauteur du niveau de la mer car elle flotte directement dans l’océan. À l’image d’un glaçon qui fond dans un verre, la hauteur de l’eau reste la même grâce à l’effet de la poussée d’Archimède.
Mais la fonte des glaces n’est pas le principal phénomène qui explique la montée des eaux, c’est la dilatation thermique. Plus l’eau est chaude, plus les molécules qui la composent ont tendance à s’écarter les unes des autres. Ainsi, l’eau augmente de volume. Si cette différence ne se voit pas lorsque vous chauffez de l’eau dans une casserole, c’est que cette modification est trop faible pour être vue dans une si petite quantité d’eau. Mais à l’échelle des mers et des océans, ce n’est pas la même chose. On parle de près d’un milliard quatre cent millions kilomètres cube d’eau. Et tout ce volume d’eau qui se dilate, ajouté à la fonte des glaces, fait que la mer pourrait augmenter de plus d’un mètre d’ici 2100. En conséquence, les terres du littoral se recouvrent d’eau ou bien sont complètement érodées par le contact de l’eau avec la roche. Les zones littorales reculent, poussant ainsi ses habitants à migrer vers l’intérieur des terres.
La montée des eaux, loin d’être la seule cause des migrations climatiques :
À l’inverse des terres immergées par la montée des eaux, l’augmentation des températures réduit les précipitations dans certaines parties du monde, principalement à l’intérieur des terres. Cela, couplé à l’évaporation due aux températures en hausse, augmente la sècheresse et la désertification des sols. En conséquence, les nappes phréatiques ne se rechargent plus, privant les populations de l’eau dont ils ont besoin pour boire mais également pour cultiver leur nourriture. La sècheresse peut également provoquer des incendies, forçant les populations à quitter en urgence leur habitat. Plus radicalement, les déserts du globe ont tendance à progresser, et repoussent les populations qui vivent en périphérie et les forcent à concentrer leurs élevages, empêchant la végétation de se renouveler.
Source :
https://www.globalchange.gov/browse/indicators/global-sea-level-rise