À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les USA et l’URSS sont les seules nations en capacité de poursuivre le programme militaire allemand sur les fusées. À la compétition militaire se joint une rivalité culturelle et la volonté pour les deux protagonistes de s’imposer comme LA puissance scientifique mondiale. Ils se lancent alors dans ce qu’on appellera “la course à l’espace”.

Le 4 octobre 1957, l’Union Soviétique annonce la mise en orbite du premier satellite artificielle Spoutnik 1. Le 3 novembre suivant, elle envoie le premier être vivant (la chienne Laïka) dans l’espace. Cet exploit est un véritable choc pour les Etats-Unis, qui ne pensaient pas l’URSS si avancée dans son programme spatial.

Pour combler leur retard, les Etats-Unis lancent alors un gigantesque programme d’investissements. En 1962, le président américain Kennedy fixe l’ambition: “We choose to go to the Moon” (nous avons décidé d’aller sur la Lune). La pression sur les équipes américaines et soviétiques est énorme et plusieurs échecs entraîneront la mort d’astronautes et spationautes (Apollo 1 et Soyouz 1). Finalement, c’est le 21 juillet 1969, quelques mois après la mort de Youri Gagarine lors d’un entraînement, que Neil Armstrong met fin à la course à l’espace en posant le pied sur la Lune.

Pour y arriver, les USA ont mobilisé un budget près de dix fois supérieur à celui de l’URSS et compté jusqu’à 400 000 ingénieurs travaillant sur ce projet.

Création

Mars 2021