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Grotte Chauvet, l'aventure scientifique
La grotte Chauvet, dans la peau des scientifiques. Livre jeunesse
Depuis 25 ans, l’utilisation du plastique a doublé. Son recyclage est donc devenu une nécessité pour éviter des impacts trop importants sur l’environnement. Mais en matière de recyclage, la France n’est pas une bonne élève : seuls 25% des déchets plastiques sont recyclés.
Et pour cause, tous les plastiques ne sont pas recyclables, loin de là. Certaines caractéristiques, à première vue sans importance, peuvent entraver le processus. Par exemple, les plastiques trop fins comme certains films alimentaires ou au contraire trop épais comme la vaisselle non jetable ne peuvent pas être recyclés. Si l’emballage est composé de plusieurs matières ou s’il a contenu des produits contaminants (comme les produits ménagers), il ne pourra pas non plus être recyclé.
La fraction non recyclable des matières plastiques - dont font partie les sacs plastiques, les barquettes ou encore les pots de yaourt - est soit enfouie, soit incinérée, soit laissée dans la nature. On essaye aujourd’hui de valoriser cette fraction non recyclable. Après leur utilisation souvent unique, une autre vie est donnée à une partie de ces plastiques : celle de l’énergie. Utilisé pour son pouvoir calorifique, le plastique peut être injecté dans les incinérateurs à déchets et faire office de fioul, facilitant grandement la combustion. Lorsque nos déchets sont incinérés, ils produisent de la vapeur d’eau qui fait tourner une turbine. À l’image d’une grande dynamo, l’énergie mécanique est transformée en électricité et pourra être utilisée par exemple pour le chauffage des habitations. Mais attention, tout n’est pas tout rose ! Cette valorisation énergétique des déchets produit des fumées et des cendres souvent très toxiques qu’on ne sait pas traiter. Elles seront finalement stockées en centre de stockage des déchets ultimes.
De plus en plus d’efforts sont mis dans le recyclage des déchets plastiques, mais le plus gros du chemin reste à faire. Rappelons-nous que la meilleure façon de réduire l’impact environnemental d’un plastique, est de ne pas le produire.