Ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 18het jusqu'à 19h le dimanche.
Mission spatiale
La grotte Chauvet, dans la peau des scientifiques. Livre jeunesse
En cette année de Jeux Olympiques, nombreux sont les spécialistes à rappeler les bienfaits du sport. Le sport peut offrir de multiples bénéfices aux personnes autistes mais nécessite néanmoins de proposer des pratiques sportives respectueuses de leurs fonctionnements spécifiques. En plus des bienfaits physiques évidents, la pratique d'une activité sportive peut constituer pour les personnes autistes un terrain propice à l'apprentissage des compétences sociales. En participant à des équipes ou clubs sportifs, elles ont la possibilité de développer leurs capacités de communication, de collaboration, de compréhension mutuelle et de confiance en soi, en particulier avec la pratique de sports d'équipe, tels que le football ou le basketball. Les sports individuels, comme la natation ou l'athlétisme, permettent quant à eux de progresser à son propre rythme. Les activités sportives contribuent également au développement des compétences motrices, de coordination et d'équilibre. Elles sont aussi un bon moyen de réduire l'anxiété et le stress, souvent présents chez les personnes autistes. Le sport leur permettra ainsi de canaliser leur énergie en contribuant à une meilleure régulation émotionnelle. Il est essentiel que les activités sportives proposées aux personnes autistes soient adaptées à leurs besoins et à leurs préférences. Certaines d’entre elles peuvent être sensibles aux stimuli sensoriels et préférer des sports moins bruyants ou avec moins de contact physique. Il est également important que les entraîneurs et les accompagnateurs soient formés pour comprendre leurs particularités et les soutenir de manière appropriée pendant la pratique sportive. En encourageant la participation des personnes autistes dans le sport, on favorise d'une part leur bien-être physique et mental, mais aussi une société plus ouverte à toutes et tous, quelques soient ses particularités.
Après un diagnostic d'autisme ou si le diagnostic est en cours, enfants et adultes peuvent prétendre à différentes aides pour compenser les coûts liés au handicap. Les premières démarches sont à effectuer auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées de votre département (MDPH). La reconnaissance du handicap par la MDPH permettra l'accès à différentes aides : aides financières, aides matérielles et aides humaines. Les aides financières Pour votre enfant : L’Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) et ses compléments et / ou la Prestation de compensation du handicap (PCH) Pour l'adulte : Les adultes peuvent bénéficier de l’Allocation adulte handicapé (AAH) et / ou de la prestation de compensation du handicap (PCH). Les aides matérielles, notamment via la PCH Les aides matérielles permettent des adaptations au quotidien : par exemple l'acquisition d'une tablette numérique pour aider à la communication, des aménagements pour le logement (pose de variateurs, isolation phonique...) ou du véhicule. Les aides humaines A titre d’exemple, les aides humaines donnent la possibilité de bénéficier d'une aide à domicile ou de l'accompagnement à l'école par un.e accompagnant.e d'élève en situation de handicap (AESH). La reconnaissance de handicap par la MDPH ouvre également le droit à l'orientation vers des établissements spécialisés dans l'accompagnement des personnes en situation de handicap, des aménagements pour la scolarisation, une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), la carte d'invalidité/de priorité/de stationnement ... Les familles peuvent aussi accéder à des droits en tant qu'aidants : congé de présence parentale, dédommagement aidants (avec une PCH, sous conditions), droit au répit. En dehors des droits accordés par la MDPH, d'autres aides existent, pour l'accès aux vacances et loisirs par exemple. Pour avoir plus d'informations sur ces aides, n'hésitez pas à vous adresser à la mission handicap de votre ville (ou au Centre Communal d'Action social s'il n'y a pas de mission handicap), au service social de votre entreprise ou à la Caisse d'allocation familiale de votre secteur.