Gilles Dowek

Gilles Dowek :
Alors je viens d'en terminer un, c'était pas un livre très difficile à écrire
puisque c'est un recueil de chroniques que j'ai publiées dans "Pour la science" ces trois dernières années.
Il s'appelle "Vivre, aimer, voter en ligne et autres chroniques numériques" et c'est un livre auquel je tiens
particulièrement pour plusieurs raisons, la première c'est qu'il m'a accompagné sur 3 ans et demi
donc j'ai mis 3 ans et demi à l'écrire même si bien sûr je n'ai pas fait que ça puisque je
publie une chronique par mois, une page par mois, donc ça ne m'a pas
occupé à chaque fois un mois pour faire chaque page et puis aussi il a un aspect de caléidoscope,
qui une fois qu'on a mis les textes ensemble m'a bien plu. C'est à dire, quand on veut parler d'informatique et
c'est beaucoup des questions qui sont des questions d'informatique et de société que j'aborde dans ce livre,
donc des questions sur l'enseignement en ligne, sur la transformation de la démocratie
et sur la transformation du travail... Et donc à chaque fois qu'on essaye de
parler de ces questions, on a toujours une difficulté, on ne sait pas par quel
bout prendre le problème, il y a tellement à dire qu'on pourrait commencer par la transformation
du travail dire oh mais c'est ça la grande transformation puis parler aussi de la transformation de la démocratie,
dire c'est ça qui est important, on pourrait parler de la transformation de la culture, de la manière dont
nous fabriquons des objets, des œuvres d'art etc. Mais à chaque fois tout est intéressant,
et donc le fait d'avoir organisé ce livre, finalement 42 chapitres indépendants,
qui peuvent se lire dans l'ordre ou dans le désordre,
ou on peut en lire certains mais pas lire les autres, qui m'a finalement
évité de faire un plan du livre, m'a finalement donné rétrospectivement je
m'aperçois une assez grande liberté où chaque mois je mets un sujet qui me
passait par la tête j'avais envie d'en parler un jour j'ai parlé des ...,
un autre jour j'ai parlé d'un autre sujet et c'était une grande liberté qui fait que j'aime bien ce livre.