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Le
monde ancien ne se faisait pas trop de souci à propos
de la mutabilité des espèces et de l'origine de la
vie : les formes de vie les plus simples pouvaient être générées
directement par la matière, et se transformer les unes dans
les autres.
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Vers
la fin du XVIIIe siècle, plusieurs savants, Erasmus
DARWIN (1731-1802) en Angleterre, Alberto
FORTIS (1741-1803) en Italie, Jean-Claude
DE LA METHERIE (1743-1817), Philippe
BERTRAND (1730-1811), Eugène-Melchior-Louis
PATRIN (1742-1815), et Bernard-Germain-Etienne
DE LACEPEDE (1756-1825) en France formulaient l'hypothèse
d'une transformation graduelle des formes de vie qui aurait accompagné
les transformations successives de la croûte terrestre, tout
en prenant leur distance d'avec les romans philosophiques tels que
le Telliamed qui s'étaient prononcés en faveur de cette
doctrine. |
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Jean-Baptiste
LAMARCK (1744 -1829) fut le premier savant à proposer
une théorie physique de la génération spontanée
des formes les plus simples de plantes et d'animaux et de la transformation
des espèces jusqu'à la parution de l'homme et de ses
facultés intellectuelles.
Ses écrits répandent en Europe ses doctrines, la
Philosophie zoologique(1809), mais surtout l'Histoire
naturelle des animaux sans vertèbres
(1er volume,1815).
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Le
contexte social et culturel de l'Europe de la Révolution industrielle
chargea le débat sur les espèces denjeux idéologiques
et politiques : les théories de l'évolution
furent considérées comme subversives pour la tradition
chrétienne et l'ordre constitué.
Ce qui explique la grande prudence avec laquelle Charles
DARWIN (1809-1882) présenta en 1859 le résultats
de vingt ans de recherches, confiées à son chef-d'uvre,
L'origine des espèces.
Le succès de l'ouvrage n'empêcha pas que la théorie
de la sélection naturelle, proposée par Darwin pour
expliquer la transformation des espèces, fut critiquée
et souvent rejetée par le naturalistes et les commentateurs.
Des retours aux doctrines Lamarckiennes furent proposés en
Europe, Etats Unis et Russie. |
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La
naissance de la génétique moderne et la biologie de
laboratoire, entre la fin du XIXe siecle et le début du
XXe, semblèrent donner le coup de grâce au darwinisme
et aux théories de l'évolution,
considérées comme des audaces philosophiques plutôt
que de la science bien fondée. |
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A
partir des années 1930, généticiens et taxinomistes,
paléontologues et naturalistes démontrèrent la
compatibilité de la doctrine de la sélection naturelle
avec les nouvelles données des sciences expérimentales
et d'observation, aboutissant à ce que Julian Huxley
appela "La synthèse moderne". |
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Dans
la deuxième moitié du vingtième siècle,
le domaine des recherches sur l'évolution
s'élargit jusqu'à comprendre la presque totalité
des disciplines biologiques contemporaines. |
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Consulter le site lamarck.net
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Pour tout renseignement complémentaire vous pouvez contacter
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Le cerveau à travers les âges
>>> Histoire de l'hérédité
et de la génétique
>>> Présentation générale
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