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Grotte Chauvet, l'aventure scientifique
La grotte Chauvet, dans la peau des scientifiques. Livre jeunesse
Sûrement as-tu eu l’occasion de goûter et de savourer du miel sur une tartine, ou dans un plat cuisiné. Sans doute sais-tu déjà que ce sont les abeilles qui produisent le miel et que l’apiculteur, qui le récolte, domestique les abeilles au sein d’une ruche. Mais sais-tu pour qui et pourquoi les abeilles produisent le miel ? Sais-tu comment elles obtiennent le miel à partir du nectar des fleurs ? Sais-tu quels bienfaits indispensables apportent les abeilles aux plantes et aux hommes en butinant ?
La majorité des espèces d’abeilles sont solitaires. Or dans le monde des abeilles, seules celles qui vivent en société produisent du miel. Il existe plus de 20 000 espèces d'abeilles ; parmi les 1 000 espèces qu'on trouve en France une seule vit dans nos ruches et fait du miel. Ces abeilles fabriquent du miel pour nourrir leurs larves, et pour survivre elles-mêmes en hiver.
Le nectar*, le pollen* et l'eau forment la base de l'alimentation. Le pollen, riche en protéines, est nécessaire à l'alimentation des larves en pleine croissance : les nourrices le transforment en gelée royale*. Le nectar fournit aux abeilles l'énergie nécessaire à leur développement et leurs activités. Dans la ruche* le nectar est transformé en miel et stocké dans des cellules (alvéoles) fermées avec un couvercle fait de cire (opercule).
Les abeilles ouvrières possèdent sur leurs pattes des corbeilles pour stocker le pollen le temps de leur récolte. Quant au nectar des fleurs, elles l’aspirent avec leur trompe et le gardent dans leur estomac (jabot). Pendant leur vol, les abeilles régurgitent sans recracher le nectar ingéré et de retour à la ruche elles le transmettent par la bouche à d'autres abeilles. Ce liquide sucré auquel elles ont ajouté quelques éléments biochimiques de leur système digestif doit alors être ventilé : le liquide est déposé dans des alvéoles qui resteront ouvertes le temps que l’eau qu’il contient s’évapore. Il devient alors de plus en plus visqueux et épais. Au final, l’apiculteur récoltera jusqu’à 2 grammes de miel par alvéole. Il y a 3 types d’abeilles dans la ruche : sa « majesté » la reine (la femelle reproductrice), les faux bourdons (500 à 2 000 mâles, sans dard, ni trompe, qui fécondent la reine) et les ouvrières (40 000 à 60 0000 femelles stériles, avec un dard). L'abeille ouvrière exerce une succession de métiers : nettoyeuse, bâtisseuse, gardienne, nourrice, cuisinière, ventileuse et butineuse. Le métier de butineuse est le dernier métier de l'abeille avant de mourir.Les muscles de l’abeille lui permettent de battre des ailes 400 à 500 fois par seconde pour atteindre une vitesse de 25 à 30 kilomètres/heure. Les butineuses font 10 à 15 voyages par jour mais celles qui sont spécialisées dans la récolte du nectar peuvent opérer 150 sorties en une journée. La durée de leur vie est directement liée au temps passé en vol pour le butinage. En été, une butineuse s’épuise à la tâche en cinq jours au cours desquels elle parcourt environ 800 kilomètres. Celles qui naissent en automne vivront jusqu'au printemps.
L'apiculture consiste à élever les abeilles pour récolter les produits qu’elles fabriquent, comme le miel, la cire, la gelée royale, ou la propolis*. L’apiculteur facilite le travail des abeilles : il leur fournit des ruches comme abri, des médicaments et, au besoin, de nouvelles reines. Il se sert d'un assortiment d'outils spéciaux pour faciliter sa tâche et travailler en toute sécurité auprès des abeilles : une combinaison, des gants, des bottes, un masque de protection du visage, un enfumoir pour calmer les abeilles,…
Pratiquée un peu partout dans le monde, l'apiculture diffère selon les variétés d’abeilles, le climat et le niveau de développement économique. Des méthodes ancestrales comme l’enfumage perdurent, mais des procédures modernes s’y ajoutent et se développent : par exemple l’insémination artificielle de la reine, ou l’étude du trajet des abeilles par micro-réflecteurs radars.Le miel a un goût différent selon les fleurs qui sont butinées, aussi les producteurs de miel déménagent les ruches selon la sorte de miel qu'ils veulent obtenir. Miel de rose, bleuet, trèfle, etc. Certains apiculteurs déménagent leurs ruches au fil des floraisons : ils les transportent de nuit, dans des camions.L'apiculture est pratiquée pour la récolte du miel mais aussi pour favoriser l'agriculture. La présence de ruches dans un champs va permettre une meilleure pollinisation et donc une meilleure production agricole.
Comme l'abeille, plusieurs familles d’insectes se nourrissent de pollen et de nectar. En butinant l'abeille va de fleur en fleur, une partie du pollen (élément mâle) reste collé sur les pattes de l'abeille et se dépose sur le pistil (élément femelle) des autres fleurs qu'elle butine : cela permet de féconder les fleurs, c'est la pollinisation. L'abeille est le principal insecte pollinisateur de notre planète. La disparition des abeilles provoquerait donc un désastre écologique mondial.Depuis une dizaine d’années, on observe une diminution du nombre de colonies. Plusieurs causes peuvent expliquer l’augmentation de la mortalité des abeilles : l'évolution du climat, un environnement moins riche, la pollution par les pesticides, différents parasites et insectes. La disparitions des abeilles est un phénomène très inquiétant et les scientifiques cherchent des solutions pour les protéger.Les abeilles font partie de ce que l’on appelle la chaine alimentaire. Sans abeilles, plus de fruits, ni de plantes qui servent à nourrir les hommes, mais également de très nombreuses espèces animales.
Découvre cette BD en ligne qui illustre l'organisation et la vie des abeilles dans la ruche. Une fois sur le site, mets-toi en plein écran pour pouvoir lire correctement la BD.mieldenamur.be/bd
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© Bibliothèque des Sciences et de l'Industrie/CSI. Paris.| Mise à jour : 2019 | Réalisation dossier documentaire : Brigitte Parraud, Christine Monmarthe | Crédits photo : Régis Priqueler, Abeille Sentinelle de l’environnement | Relecture/Contrôle qualité : Claire Jullion/Marie-Claude Philippe |