LES TECHNIQUES II
L'empreinte digitale
L'empreinte digitale est le caractère biométrique par excellence :
La reconnaissance de l'empreinte digitale est, par conséquent, la technique biométrique la plus répandue. Elle occupe 50 % du marché de la biométrie, dans le domaine tant public (sécurité, justice, citoyenneté) que privé (protection de biens).
Les objets digitaux
Aujourd'hui, la biométrie n'est pas utilisée uniquement pour reconnaître un individu parmi des milliers.
On l'emploie aussi pour sécuriser des affaires personnelles. La plupart des objets « biométriques » exploitent
la reconnaissance d'empreinte. Les constructeurs insistent sur la simplicité que la biométrie autorise en supprimant
les clés ou les mots de passe.
Cette vitrine rassemble des objets biométriques vendus dans le commerce.
MorphoAccess - Valise - Matériel informatique - Coffre-fort - Poignée - Voiture
La main
Si la reconnaissance par l'empreinte digitale est la technique biométrique la plus courante, la main dans son ensemble fait aussi l'objet de techniques de reconnaissance. La morphologie générale de la main -formes, longueurs et épaisseurs des doigts, largeur de la paume, etc - permet aussi d'identifier des personnes mais n'est pas très discriminante. En revanche, le réseau veineux de la main, ou même d'un doigt, est spécifique à un individu, mais sa reconnaissance est plus difficile à mettre en oeuvre.
La géométrie de la main - Le réseau veineux
L'oeil
L'oeil est un organe qui possède des caractères très discriminants. L'iris, par exemple, forme un motif stable dans le temps et est propre à chaque individu et à chaque oeil. Mais capter l'image de l'iris avec une caméra est assez délicat et parfois mal accepté par les utilisateurs. Le dessin veineux de la rétine est également spécifique à une personne. Mais là aussi, l'enregistrement du fond de l'oeil est une opération très intrusive qui rend cette technique difficilement utilisable.