L'HISTOIRE
La dactyloscopie
La prise d'empreinte digitale est la plus ancienne des techniques biométriques. Dès la préhistoire, l'homme en connaît l'existence et l'utilise comme signature. Pourtant, ce n'est qu'au XVIIe siècle qu'elle est étudiée d'un point de vue scientifique. Elle finira par s'imposer au XIXe siècle pour l'identification des individus, notamment des criminels. Aujourd'hui, c'est la technique biométrique la plus répandue , aussi bien dans le domaine de la sécurité publique (contrôle, enquête...) que privée (accès à un bâtiment, protection de biens...).
Signature - Objet de science - Identification criminelle
L'anthropométrie
L'anthropométrie, c'est la biométrie d'hier. Différents courants de pensée qui tentaient de valider scientifiquement la vieille croyance selon laquelle " le visage est le miroir de l'âme " se fondaient sur l'anthropométrie pour juger les hommes selon leur morphologie.
En revanche, la police scientifique inventée vers 1880 par Alphonse Bertillon - responsable de l'identité judiciaire en France - s'appuyait sur une anthropométrie strictement quantitative : elle servait à répertorier des suspects interpellés à l'aide du relevé métrique de leurs caractères anatomiques, non à les juger selon leur physique.
Mesurer pour juger - Le bertillonnage - Identification criminelle
Les documents d'identité
Le moyen d'identification le plus courant reste la carte d'identité telle qu'on la connaît aujourd'hui : état civil, photo, signature et parfois signalement physique. Les premiers documents d'identité sont apparus à la Révolution Française. Ils témoignent des préoccupations de chaque période historique, tantôt outil de discrimination ou de contrôle, tantôt signe d'appartenance ou d'égalité. Mais qu'en est-il en Europe aujourd'hui ? Et demain, la biométrie sera-t-elle intégrée dans ces documents officiels ?
Hier - Aujourd'hui et demain - En Europe