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L'Evolution
des êtres vivants obéit au mécanisme de la sélection naturelle, c'est-à-dire
à l'élimination des êtres les moins bien adaptés à leur environnement.
Il est certain que l'organisation et le développement des civilisations
humaines, l'aide aux plus faibles, la médecine, etc� contrecarrent
la rigueur de la sélection naturelle dans les sociétés humaines.
Cependant, en tant qu'être vivant, l'homme n'échappe pas totalement
aux mécanismes de sélection. Par exemple, la fréquence de certains
gènes
qui peuvent être associés à des maladies de globules rouges en Afrique,
dans les pays méditerranéens et en Asie, est expliquée par la résistance
que confèrent ces gènes au paludisme, largement répandu dans ces contrées.
De même, l'épidémie actuelle d'obésité que l'on observe dans le monde
est un exemple typique d'évolution biologique s'appliquant à l'homme.
Jadis, la disponibilité en produits alimentaires était généralement
insuffisante. Par conséquent, les gènes permettant d'y faire face
ont été favorisés. Ces mêmes gènes, dans notre société actuelle d'abondance,
rendent susceptibles à l'obésité et au diabète. Il est fort à parier
que ces maladies étant désavantageuses, ces gènes verront leur fréquence
progressivement diminuer.
En fait, l'évolution la plus spectaculaire de l'homme n'est pas biologique,
mais civilisationnelle et culturelle puisque, comme disait le philosophe
Blaise Pascal: "Toute la suite des hommes depuis tant de siècles
est comme un seul homme qui apprend toujours et vit continuellement".
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