L’archipel des Galápagos, que Charles Darwin visita en 1835 lors de son voyage scientifique à bord du HMS Beagle, compte 19 îles plus ou moins grandes.
Nées de l’océan, ces îles d’origine volcanique se trouvent à environ 1000 kilomètres à l’ouest de l’Équateur, en Amérique du Sud. L’archipel des Galápagos, éloigné du continent et situé à la croisée de plusieurs courants marins, est peuplé d’animaux et de plantes inhabituels, probablement arrivés à la nage, par voie d’air, ou par flottaison sur des radeaux naturels.
Ces îles, qui abritent un grand nombre d'espèces endémiques (qu’on ne trouve nulle part ailleurs), sont une réserve déclarée Patrimoine mondial par l'Unesco depuis 1979. Faisons connaissance avec ces espèces étonnantes qui ont inspiré Charles Darwin dans sa théorie de l’évolution par la sélection naturelle.
Fais glisser chaque espèce dans son milieu terrestre ou marin. En cliquant sur une vignette, tu peux voir l’espèce en images et obtenir un indice.
Pour vivre, tous les êtres vivants ont besoin de se nourrir, mais tous ne consomment pas la même nourriture. On les répartit en plusieurs catégories :
Tout commence avec les producteurs, c’est-à-dire les plantes. On les appelle « producteurs » car elles sont capables, grâce à la photosynthèse, de fabriquer de la matière organique (leur nourriture) à partir de sels minéraux contenus dans le sol, d’eau, de dioxyde de carbone et de lumière solaire.
Viennent ensuite ceux qu’on appelle les consommateurs, c’est-à-dire les animaux ; il en existe de trois sortes :
1- ceux qui se nourrissent des plantes, on les appelle « consommateurs primaires » ;
2- ceux qui se nourrissent des consommateurs primaires : on les appelle « consommateurs secondaires » ;
3- ceux qui se nourrissent de consommateurs primaires et secondaires, et ne sont la proie d’aucune autre espèce : on les nomme « superprédateurs ».
Enfin les décomposeurs, que sont les bactéries et les champignons, dégradent les matières organiques de tous les êtres vivants, et permettent aux plantes de trouver les éléments minéraux dont elles ont besoin. La boucle est ainsi bouclée !
Maintenant, à toi de jouer ! Tu vas devoir trouver les prédateurs des différentes espèces pour construire un réseau alimentaire. Ce dernier illustrera les liens de prédation entre espèces d’un même milieu. Commence par choisir un milieu !
Maintenant, clique sur la vignette d’une espèce pour retrouver ses prédateurs (c’est-à-dire ceux qui s’en nourrissent).
Toutes ces flèches sont bien difficiles à lire ! Elles illustrent pourtant la complexité des réseaux alimentaires et les liens étroits entre les espèces au sein d’un écosystème. Chacune est unique et irremplaçable. La disparition ou l’apparition d’une espèce peut avoir des répercussions importantes sur les autres ou sur l’écosystème lui-même.
Depuis l’apparition de la vie sur Terre, il y a 3,5 milliards d’années, les espèces n’ont pas cessé d’évoluer. Des millions d’entre elles se sont éteintes ou sont apparues naturellement après modification de leur milieu, à la suite d’un changement climatique, d’éruptions volcaniques, de maladies.
Le rythme de disparition est beaucoup plus rapide lorsque l’activité humaine transforme l’environnement : surchasse et surpêche, destruction des milieux naturels, pollutions, introduction d’espèces étrangères qui envahissent un territoire au détriment des espèces locales.
Par exemple, le déclin des tortues géantes des Galápagos a commencé au 16e siècle avec les marins qui les utilisaient comme réserve de viande fraiche à bord des navires. Plus tard, les premiers colons ont introduit des chèvres. Celles-ci, en ravageant la végétation dont se nourrissaient les tortues, ont contribué à leur déclin.
Nous, l’espèce humaine, nous sommes aussi reliés à des centaines de milliers d’espèces que nous prélevons dans la nature pour nous nourrir, nous soigner, fabriquer des objets. Nous avons besoin d’elles et devons tout faire pour les protéger. Il en va de notre survie.
Barracuda argenté
Sphyraena argentea
Vertébrés / Poissons à squelette osseux et à nageoires rayonnées.
jusqu’à 1,45 m de long pour un poids maximal de 12 kg.
comme le grand barracuda, qui atteint plus de 2 m, il possède un corps très effilé qui se termine par des mâchoires puissantes aux dents tranchantes. De couleur bleu ou vert foncé, on le distingue d’autres espèces grâce à ses flancs argentés. Comme tous les poissons à nageoires rayonnées, ses nageoires sont constituées d’os longs et fins appelés « les rayons ».
cette espèce vit en bancs dans l’océan Pacifique près des zones côtières et à proximité des récifs.
se nourrit principalement de petits poissons comme l’anchois, la sardine, le maquereau…
requins, orques, oiseaux marins, otaries, manchots, crabes.
Considéré à tort comme un poisson dangereux, le barracuda argenté ne s’attaque à l’homme que s’il est provoqué. Son corps fuselé lui permet des pointes de vitesse jusqu’à 44 km/h. Vers l’âge de 4-5 mois, le barracuda atteint sa maturité sexuelle. La femelle pond des œufs que le mâle féconde ensuite. Il vit entre 5 et 10 ans.
D’après l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), cette espèce n’est plus menacée grâce aux restrictions de pêche décidées par la Californie depuis 1970.
Il se nourrit principalement de petits poissons comme l’anchois, la sardine, le maquereau…
Iguane terrestre des Galápagos
Conolophus subcristatus
Vertébrés / Reptiles / Squamates.
de 90 cm à 1,50 m pour un poids pouvant atteindre 13 kg. Le mâle est plus gros que la femelle.
comme tous les squamates, il possède une mâchoire qui permet une grande ouverture de la bouche. Son corps massif est recouvert d'écailles, avec une large crête épineuse sur la nuque et le long du dos, et ses pattes épaisses sont munies de longues griffes acérées. Il est jaunâtre tacheté de brun et de rouille.
espèce endémique des Galápagos. Il vit dans les parties les plus sèches des îles, où il creuse des terriers.
il est essentiellement herbivore. Sa nourriture préférée est le cactus Opuntia, dont les "feuilles" en forme de raquettes lui fournissent de l'eau et dont il mange également les fleurs et les fruits.
buses, hérons et serpents sont les principaux prédateurs naturels des jeunes iguanes, qui sont surtout la proie d'espèces introduites comme les chiens, les chats ou les rats (qui mangent les œufs).
Les iguanes terrestres entretiennent une relation de symbiose avec certains pinsons qui se nourrissent des tiques et parasites présents sur leur peau : les iguanes sont débarrassés de ces organismes indésirables tout en assurant aux oiseaux une source de nourriture.
Les espèces introduites par l'homme aux Galápagos ont causé beaucoup de tort aux iguanes terrestres, dont la population se réduit aujourd'hui à quelques milliers d'individus (de 5000 à 10 000). Cette espèce est classée comme vulnérable sur la liste des espèces menacées établie par l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) et fait actuellement l'objet de mesures de conservation.
Il creuse des terriers.
Palourde géante
Calyptogena magnifica
Mollusques / Bivalves (animaux à coquille en deux parties)
jusqu’à 26 cm de long
comme les moules, les huitres, les couteaux, les coquilles Saint-Jacques, la palourde dont le corps est aplati, possède une coquille double maintenue par un ligament, capable de s’ouvrir et se fermer. Son corps est mou et se compose d’une tête avec une bouche et des yeux, d’un pied et d’un manteau contenant les organes.
cette espèce vit dans les eaux profondes de la dorsale Est-Pacifique et autour des îles Galápagos.
se nourrit principalement de phytoplancton et de zooplancton en filtrant l’eau avec ses branchies.
elles sont la proie des crabes, des étoiles de mer, des poulpes, de poissons consommateurs secondaires.
Les femelles et les mâles libèrent leurs œufs et leurs spermatozoïdes dans l’eau. Quelques jours après la fécondation, les œufs éclosent pour donner naissance à des larves qui se transformeront en palourdes après plusieurs métamorphoses. Comme la plupart des bivalves, les palourdes ne se déplacent qu’à l’état de larves puis restent fixées tout le restant de leur vie, qui peut durer 25 ans.
Cette espèce ne figure pas sur la liste des espèces protégées.
Tout comme les moules ou les huitres, elle possède une coquille double capable de s’ouvrir et se fermer.
Calmar opalescent
Loligo opalescens
Mollusques (animaux à coquille visible ou cachée) / Céphalopodes
jusqu’à 16 cm
on le reconnaît facilement avec son corps allongé translucide, tacheté ou irisé qui se termine par des nageoires triangulaires, ses 8 bras et ses 2 tentacules garnis de ventouses pour mieux saisir ses proies. Comme tous les mollusques, il est pourvu d’une coquille cachée à l’intérieur de son corps et d’une poche à encre.
cette espèce est présente dans l’océan Pacifique.
constituée de poissons, crustacés et mollusques. Les jeunes calmars se nourrissent de zooplancton.
ils sont la proie des mammifères marins, des requins, des orques, des poissons carnivores, de certains oiseaux marins.
Après l’accouplement, la femelle pond des œufs réunis en grappes et les dépose sur le fond marin ou dans des cavités rocheuses. La période allant de la ponte à l’éclosion des jeunes calmars varie selon la taille des œufs et la température de l’eau. Les cellules de sa peau lui permettent de changer de couleur pour se camoufler. Certaines espèces de calmars produisent de la lumière.
Cette espèce n’a pas encore été évaluée par l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).
Comme tous les mollusques, il est pourvu d’une coquille cachée à l’intérieur de son corps et d’une poche à encre.
Chirurgien barbier
Prionurus laticlavius
Vertébrés / Poissons à squelette osseux et nageoires rayonnées
25 cm en moyenne, certains pouvant atteindre 60 cm.
son corps, de forme ovale, est de couleur grise. On le reconnait facilement avec sa queue jaune vif et les deux bandes noires verticales situées au niveau des yeux et à l’arrière de la tête. Comme tous les poissons à nageoires rayonnées, ses nageoires sont constituées d’os longs et fins appelés les rayons.
cette espèce vit en bancs dans les eaux peu profondes, à proximité des récifs de l’océan Pacifique.
se nourrit en broutant les algues des récifs et des coraux durs.
les chirurgiens barbier sont la proie des poissons carnivores, des manchots, des oiseaux de mer, des otaries, des calmars, des crabes.
La femelle pond des œufs que le mâle féconde. Les larves dérivent ensuite pendant un mois avant de coloniser de nouveaux récifs. Ce poisson est généralement comestible, mais parfois, la présence de toxines due à son alimentation constituée d’algues, peut produire un empoisonnement.
D’après l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), cette espèce n’est pas menacée grâce aux zones marines protégées dans la région du Pacifique Est.
Il se nourrit en broutant les algues des récifs et des coraux durs.
Crabe rouge des Galápagos
Grapsus grapsus
Arthropodes (animaux à squelette externe et pattes articulées) / Crustacés
la carapace varie de 6 à 8 cm de large.
on le reconnaît facilement avec sa carapace de couleur rouge vif et jaune, ses yeux violets, ses huit pattes, ses deux bras dotés d’une pince et ses deux paires d’antennes.
cette espèce très présente aux îles Galápagos vit sur les rochers du littoral de l’océan Pacifique.
se nourrit de mollusques, d’éponges, de poissons, d’algues, d’animaux morts et des tiques prélevées sur la peau des iguanes marins.
ils sont la proie de certains poissons consommateurs secondaires, de poulpes, et de chats.
La femelle porte les œufs préalablement fécondés par le mâle et les dépose dans l’eau peu profonde quand ils sont prêts d’éclore. Les larves dérivent dans l’océan, où elles se nourrissent de plancton et subissent une série de mues. Une fois métamorphosées en jeunes crabes, ces derniers reviennent sur les rivages rocheux et continueront à muer jusqu’à leur taille d’adulte. Cette espèce peut régénérer des membres perdus.
Cette espèce, qui n’a pas été évaluée par l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), n’est pas considérée comme menacée aujourd’hui.
Il se nourrit de mollusques, d’éponges, de poissons, d’algues, d’animaux morts et des tiques prélevées sur la peau des iguanes marins.
Fou à pieds bleus
Sula nebouxii
Vertébrés / Oiseaux
longueur d’environ 80 cm, envergure de 150 cm, poids de 1,5 kg.
comme tous les oiseaux, il possède un corps couvert de plumes et son système digestif est caractérisé par la présence d’un gésier. Son plumage est brun et blanc et ses larges pattes palmées sont d’un bleu éclatant, lui conférant une allure amusante.
archipel des Galápagos, golfe de Californie, côte de L’Équateur et du Pérou.
il se nourrit essentiellement de poissons et de calmars.
les requins et les orques se nourrissent parfois des fous à pieds bleus. Par ailleurs, les poussins et les œufs sont la proie d’espèces animales introduites par l’homme.
Après une parade élégante où le mâle exhibe ses pieds bleus, le fou se reproduit et niche sur les rochers. La femelle pond deux ou trois œufs que les parents couvent pendant 45 jours. Il faut attendre trois mois pour que les poussins aient des plumes, puis encore 50 jours pour qu’ils volent de leurs propres ailes. Le fou à pieds bleus effectue des plongeons spectaculaires de 25 mètres de haut.
Bien que menacée par certaines espèces introduites par l’homme et concentrée dans un habitat restreint, la population mondiale de fous à pieds bleus reste néanmoins assez stable.
Il se nourrit essentiellement de poissons et de calmars.
Iguane marin
Amblyrhynchus cristatus
Vertébrés / Reptiles / Squamates
de 75 à 130 cm en moyenne pour un poids variant de 1 à 3 kg.
comme tous les squamates, il possède une mâchoire qui permet une grande ouverture de la bouche. Sa silhouette effilée et sa longue queue font de lui un bon nageur, capable de plonger jusqu’à 20 mètres de profondeur.
endémique des îles Galápagos.
il se nourrit exclusivement d’algues vertes qui tapissent les rochers immergés.
les iguanes marins adultes sont la proie des requins et des orques. Les œufs et les jeunes sont la proie des serpents, des buses et de mammifères introduits par l’homme.
L’iguane marin est un animal dont la température varie avec le milieu. Allongé sur les rochers, il profite du soleil pour se réchauffer et plonge dans l’eau pour se rafraichir quand sa température atteint 35,5° C. Sa tête est souvent recouverte d’un dépôt blanc car il expulse le sel contenu dans les algues par une glande nasale.
Menacé par les chiens, les chats, les porcs introduits par l’homme, les pollutions aux hydrocarbures et l’augmentation de la température des océans, l’iguane marin est classé comme vulnérable par l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).
Sa silhouette effilée et sa longue queue font de lui un bon nageur, capable de plonger jusqu’à 20 mètres de profondeur.
Herbiers marins et laitue de mer
Ulva lactuca
les herbiers marins sont des prairies sous-marines qui poussent dans la plupart des mers du globe. Ils sont composés de plantes à fleurs. La Laitue de mer est une algue verte appartenant à l’embranchement des Chlorophycées. Elle peut se fixer sur n'importe quel support solide.
la laitue de mer est reliée au sol par une tige très courte. Les plantes à fleurs des herbiers marins comportent des racines, des tiges et des feuilles qui assurent, comme celles des plantes terrestres, la fonction chlorophyllienne.
la laitue de mer pousse sur le littoral Atlantique et Pacifique jusqu’à 10 m de profondeur. Les herbiers marins poussent dans la plupart des eaux côtières peu profondes, hormis l’Antarctique.
comme tous les végétaux, algues et herbiers marins fabriquent leur nourriture à partir de la lumière, de l’eau, du CO₂, et des sels minéraux.
ces plantes sont à la base des chaînes alimentaires et constituent la nourriture des tortues vertes, des iguanes marins, des poissons consommateurs primaires.
La laitue de mer, riche en oligo-éléments, se mange crue ou cuite et sert de fertilisant en agriculture. Les herbiers marins jouent un rôle écologique important : ils produisent une grande quantité d’oxygène et sont sources de nourriture, lieux de ponte et refuges pour beaucoup d’animaux.
L’algue verte n’est pas menacée et se développe même de façon excessive dans les zones côtières trop riches en nitrates, que l’agriculture intensive rejette. Les herbiers marins sont en régression presque partout dans le monde, détruits par les activités humaines près des côtes.
Ces plantes sont à la base des chaînes alimentaires aquatiques.
Manchot des Galápagos
Spheniscus mendiculus
Vertébrés / Oiseaux
50 cm en moyenne pour un poids moyen de 2 kg.
comme tous les oiseaux, il possède un corps couvert de plumes et son système digestif se caractérise par un gésier. Avec son corps effilé, ses petites ailes et ses pattes palmées, il ne vole pas mais nage et plonge parfaitement.
archipel des Galápagos.
il se nourrit essentiellement de krill (zooplancton), de calmars et de petits poissons.
en mer, il est la proie des requins et des orques. Sur terre, les poussins et les œufs sont la proie des serpents, de certains oiseaux et d’animaux introduits par l’homme, comme les chats.
Le manchot des Galápagos est le manchot qui vit le plus près de l’équateur. Il se reproduit deux ou trois fois par an. La femelle pond un œuf ou deux dans les crevasses des rochers, que les deux parents couvent pendant 40 jours en se relayant. Il faudra entre 3 et 6 mois au poussin pour être indépendant.
Menacé par le tourisme, l’introduction d’animaux par l’homme, les pollutions chimiques et l’augmentation de la température des océans, le manchot des Galápagos est considéré comme en danger d’extinction par l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).
Il est la proie des requins et des orques.
Orque
Orcinus orca
Vertébrés / Mammifères / Cétacés
7 m et 5 tonnes pour la femelle ; 9 m et 7 tonnes pour le mâle.
comme tous les mammifères, la femelle possède des mamelles pour allaiter ses petits et sa peau huileuse porte des restes de poils. Son corps allongé est parfaitement adapté à la nage. Elle possède des poumons et respire par l’évent situé au-dessus de sa tête. Chacune de ses mâchoires compte 40 à 50 dents.
tous les océans du monde.
elle se nourrit de tous : requins, poissons, otaries, baleines, dauphins, lions de mers...
étant elle-même superprédateur, elle n’est la proie d’aucune autre espèce.
Les orques vivent en groupes d’une dizaine d’individus autour de la femelle dominante, qui donne naissance à 5 ou 6 petits au cours de sa vie. À la naissance, le petit pèse 150 kg et mesure 2,50 m. Bien qu’allaité pendant 2 ans, il se nourrit aussi très tôt par lui-même des proies qu’il chasse.
L’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) ne dispose pas de données suffisantes pour classer l’orque comme espèce en danger. Cependant, après avoir été affectée par les chasseurs de baleines, l’espèce est menacée par la réduction des poissons et mammifères marins, causée par la surpêche et le réchauffement climatique.
Ce mammifère est parfaitement adapté à la nage.
Otarie à fourrure des Galápagos
Arctocephalus galapagoensis
Vertébrés / Mammifères / Otariidés
120 cm et 30 kg pour la femelle ; 160 cm et 68 kg pour le mâle.
comme tous les mammifères, la femelle a des mamelles pour allaiter ses petits et son corps est couvert de poils. L’otarie se déplace difficilement à terre mais nage avec souplesse grâce à son bassin mobile. Elle peut rester sous l’eau pendant 7 minutes et plonger à 25 m de fond.
endémique des îles Galápagos.
elle se nourrit essentiellement de calmars, de pieuvres et de petits poissons qu’elle chasse la nuit.
en mer, elle est la proie des requins et des orques. Sur terre, la menace vient des chiens devenus sauvages.
L’otarie des Galápagos vit en colonies sur les rochers et les coulées de lave solidifiées. Les mâles constituent des harems et s’accouplent avec plusieurs femelles par saison. Après 12 mois de gestation, le petit est allaité pendant 2 à 3 ans.
Les chasses aux phoques menées au 19e siècle ont failli faire disparaître l’espèce. Après la découverte d’une petite colonie dans les années 1930, les effectifs ont augmenté, mais l’otarie des Galápagos est considérée comme en danger d’extinction par l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).
Elle se nourrit essentiellement de calmars, de pieuvres et de petits poissons.
Phytoplancton ou plancton végétal
Constitué pour l’essentiel d’algues unicellulaires ou filamenteuses. Il en existe plus de 6 000 espèces dans les océans et plus de 14 000 en eaux douces.
de 0,2 micromètre (1 micromètre = 1 µm =0,001 mm) à 2 mm, selon les organismes.
il est impossible de décrire toutes les espèces, mais chaque individu est formé d’une seule cellule qui se charge de toutes les fonctions : respiration, photosynthèse, reproduction.
le plancton - du grec « plagktos » qui signifie « errant » - vit dans tous les milieux aquatiques.
comme tous les végétaux, les organismes du phytoplancton fabriquent leur nourriture à partir de la lumière, de l’eau, du CO₂, et des sels minéraux.
il est à la base des chaînes alimentaires et constitue la nourriture d’une partie du zooplancton, des mollusques, des poissons consommateurs primaires.
Les algues bleues microscopiques sont présentes sur Terre depuis les débuts de la vie, il y a environ 3,5 milliards d’années. Le phytoplancton est le premier producteur d’oxygène sur Terre (plus de 65%). Il joue aussi un rôle primordial de pompe à carbone en piégeant le CO₂ dans l’océan profond.
Le phytoplancton se développe mieux dans les rivières, estuaires, marais (riches en sels nutritifs) qu’en haute mer, mais certaines espèces d’eau douce concentrent des pesticides et des métaux lourds qui peuvent mettre en danger la santé de tout l’écosystème et des humains qui les consomment.
Ces algues microscopiques sont la nourriture d’une partie du zooplancton, des mollusques, des poissons consommateurs primaires.
Requin des Galápagos
Carcharhinus galapagensis
Vertébrés / Poissons cartilagineux
environ 3 m de long pour un poids d’environ 85 kg.
les requins et les raies sont des poissons cartilagineux. Ils n’ont ni os (pas d’arête) ni écailles. Avec son corps fuselé, sa longue nageoire dorsale, ses 14 rangées de dents de chaque côté de ses deux mâchoires, le requin des Galápagos est un redoutable prédateur.
vit principalement près des îles océaniques tropicales, préférant les eaux claires des récifs coralliens et des fonds rocheux.
il se nourrit surtout de poissons, de poulpes, de calmars, et s’attaque aussi aux iguanes marins, aux otaries des Galápagos, aux fous à pieds bleus.
l’orque est son seul prédateur.
Le requin des Galápagos est vivipare, c’est-à-dire que l’embryon se développe à l’intérieur de la mère. Chaque portée compte entre 6 et 16 petits requins mesurant environ 70 cm à la naissance. Bien que la taille de son foie (riche en huile) et son squelette cartilagineux lui assurent une grande légèreté, il est condamné à nager continuellement pour ne pas couler.
L’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) le classe parmi les espèces « quasi en danger » à cause du tourisme et de la surpêche.
L’orque est son seul prédateur.
Tortue verte
Chelonia mydas agassizi
Vertébrés / Reptiles / Tortues
120 cm en moyenne pour un poids variant entre 130 et 200 kg.
est dotée d’une carapace dorsale et ventrale. Les pattes arrière sont courtes et palmées, celles de devant sont longues et servent de gouvernail. Elle n’a pas de dents mais un bec corné pour couper et brouter.
est présente dans les eaux tropicales de tous les océans riches en herbiers marins.
à l’âge adulte, elle broute les algues et les plantes marines herbacées. Les jeunes tortues consomment des mollusques et des œufs de poissons.
les tortues vertes adultes sont la proie des requins et des orques. Les œufs et les jeunes tortues sont la proie des oiseaux, des crabes, d’animaux introduits par l’homme.
Les tortues vertes se reproduisent à un âge compris entre 10 et 24 ans. Après l’accouplement qui a lieu dans l’océan, elles parcourent des milliers de kilomètres pour venir pondre des centaines d’œufs sur la plage où elles sont nées. Lorsqu’elles échappent aux prédateurs, elles peuvent vivre jusqu’à 70 ans.
Longtemps pourchassée pour sa chair et ses écailles, la tortue verte est menacée d’extinction et figure sur la liste rouge de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).
À l’âge adulte, elle broute les algues et les plantes marines herbacées.
Zooplancton ou plancton animal
grande diversité de microorganismes permanents ou temporaires, comprenant les crustacés, les méduses, les larves de poissons, les vers, les larves de mollusques, des organismes unicellulaires, etc.
de 0,2 micromètre (1 micromètre = 0,001 mm) à 40 mm, selon les organismes.
tous les micro-organismes du zooplancton ne sont pas des animaux, ils ne peuvent donc être classés parmi ceux-ci. Il existe tellement d’espèces différentes qu’il est impossible de les décrire, mais le zooplancton présente des formes plus complexes (pattes, antennes) que le phytoplancton.
le plancton - du grec « plagktos » qui signifie « errant » - vit en suspension dans tous les milieux aquatiques.
certains organismes se nourrissent de phytoplancton, d’autres de zooplancton.
ils sont la proie des mollusques, des calmars, des poissons carnivores, de certains oiseaux et mammifères marins.
Selon les microorganismes, la reproduction est asexuée (la cellule mère se divise en plusieurs cellules) ou sexuée après fusion des cellules reproductrices mâles et femelles. En se déposant dans les profondeurs, le plancton mort forme des sédiments (comme la craie) et joue un rôle essentiel dans le cycle du carbone.
Il est difficile d’évaluer la quantité de zooplancton dans le monde, mais il semble que les pollutions aux métaux lourds, le réchauffement climatique et l’acidification des océans contribuent à sa diminution.
Ces organismes microscopiques très divers comprennent, entre autres, les crustacés, les méduses, les larves de poissons, les larves de mollusques.
Buse des Galápagos
Buteo galapagoensis
Vertébrés / Oiseaux.
longueur de 45 à 55 cm pour une envergure de 1,15 m à 1, 40 m. Les femelles sont plus grosses que les mâles.
comme tous les oiseaux, la buse est couverte de plumes et son système digestif se caractérise par un gésier. C'est un rapace, doté de serres particulièrement puissantes qui lui permettent de saisir ses proies, qu'elle déchiquette avec son bec crochu et tranchant. La buse adulte est brun sombre avec des pattes jaunes et une queue grise barrée de bandes plus foncées. Les jeunes sont plus clairs et mouchetés.
espèce endémique des îles Galápagos. Elle niche un peu partout : champs de lave, bords de mer, rochers, forêts…
elle mange oiseaux (adultes, poussins et œufs), rats, lézards, serpents, jeunes iguanes, jeunes tortues, insectes… Elle consomme également des cadavres d'animaux, des poissons échoués et des déchets domestiques.
aucun, la buse est un superprédateur.
Lors d'une saison de reproduction, les femelles s'accouplent avec plusieurs mâles (jusqu'à 8). La femelle et les mâles se relaient pour assurer l'incubation des œufs, le nourrissage des jeunes et la défense du nid. Les jeunes ne prennent pas leur envol avant 50 à 60 jours.
Après un important déclin causé en partie par l'homme qui a longtemps considéré l'espèce comme nuisible, les effectifs se sont stabilisés mais l'espèce reste classée comme vulnérable par l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) en raison de la faible superficie de son aire de distribution.
Elle niche un peu partout : champs de lave, bords de mer, rochers, forêts…
Cactus Opuntia
Opuntia galapageia
plante de la famille des Cactées. C'est l'une des 250 espèces du genre Opuntia. Elle est elle-même subdivisée en 3 sous-espèces.
il peut atteindre 5 m de hauteur.
bien que beaucoup d'Opuntia galagageia possèdent un tronc bien développé et ressemblent à des arbres, certains se présentent aussi sous forme d'arbustes ou de buissons bas. Ils portent des feuilles plates et charnues en forme de raquettes (qu'on appelle des cladodes), garnies d'épines, sur lesquelles poussent des fleurs jaunes qui se transforment ensuite en fruits.
espèce endémique des Galápagos, où il existe 5 autres espèces d'Opuntia. Il pousse principalement en zone aride, à basse altitude.
comme tous les végétaux, l'Opuntia fabrique sa nourriture à partir de la lumière, de l’eau, du CO₂, et des sels minéraux. C'est une plante succulente, qui stocke des réserves d'eau dans ses feuilles pour faire face aux longues périodes de sécheresse.
l'Opuntia est la source de nourriture d'un grand nombre d'espèces des Galápagos : tortues géantes, iguanes terrestres, pinsons, rat du riz, insectes consommateurs primaires…
Les animaux qui se nourrissent des fruits de l'Opuntia jouent un rôle essentiel dans sa reproduction en dispersant les graines.
Certaines des sous-espèces se sont raréfiées et sont en danger en raison des dommages causés par les chèvres et les ânes introduits par l'homme. L'espèce ne figure toutefois pas sur la liste des espèces menacée de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).
Les iguanes terrestres mangent ses feuilles et ses fruits.
Chauve-souris rousse
Lasiurus blossevillii
Vertébrés / Mammifères.
elle pèse 10 à 15 g pour une longueur de 7 à 12 cm et une envergure de 35 à 45 cm.
comme tous les mammifères, son corps est couvert de poils et la femelle a des mamelles pour allaiter ses petits. Elle porte une épaisse fourrure rouge orangé et ses ailes sont noires.
on la trouve dans l’Ouest du Canada, des États-Unis et du Mexique, en Amérique centrale et dans la plupart des pays d’Amérique du Sud, où elle niche dans les arbres et les maisons.
la chauve-souris rousse est insectivore.
la chauve-souris rousse n'a pas de prédateur aux Galápagos.
La chauve-souris est un animal nocturne, qui dort le jour et chasse la nuit. Elle localise ses proies en utilisant un système d’écholocation : avec le larynx, elle émet des ultrasons dont elle capte l’écho pour détecter l’éventuelle présence d’insectes.
L'espèce a été classée par l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) dans la catégorie "Préoccupation mineure" qui concerne les espèces largement répandues et abondantes : elle n'est pas menacée.
Elle se nourrit de fourmis, sauterelles, criquets, libellules, mouches, scarabées, sauterelles, papillons de nuit, …
Criquet peint des Galápagos
Schistocerca melanocera
Arthropodes (animaux à squelette externe et pattes articulées) / Insectes.
jusqu'à 8 cm.
comme tous les insectes, le criquet peint des Galápagos possède 6 pattes et une paire d'antennes. Son corps très coloré est divisé en 3 parties : la tête, qui porte les yeux et une "bouche" broyeuse ; le thorax, qui porte 2 paires d'ailes et les pattes ; et l'abdomen, qui contient une grande partie de l'appareil digestif, le système respiratoire et l'appareil reproducteur.
espèce endémique des Galápagos. Il vit dans les zones de végétation basse et sur les roches volcaniques.
le criquet est phytophage : il se nourrit de végétaux.
il est la proie d'insectes carnivores, des lézards des laves et des chauves-souris.
Les ailes antérieures du criquet s'appellent des élytres. Etroits et rigides, ils ne battent pas pendant le vol mais sont simplement relevés pour permettre le mouvement des ailes postérieures, plus larges, qui assurent le vol. De forme triangulaire, les ailes postérieures se replient en éventail au repos.
Cette espèce ne figure pas dans la liste des espèces menacées de l'IUCN de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).
Il est la proie des lézards des laves et des chauves-souris.
Goyavier des Galápagos
Psidium galapageium
arbre fruitier de la famille des Myrtacées. On l'appelle aussi Guayabillo
il peut atteindre 8 m de hauteur.
arbre ou arbuste au tronc lisse gris-rose, à feuilles simples épaisses et brillantes, et à petites fleurs blanches, avec des fruits brun rougeâtre.
espèce endémique des Galápagos. Il pousse entre 100 et 200 m d'altitude, dans la zone de végétation dite "zone de transition", située entre la zone aride et la zone humide.
comme tous les végétaux, il fabrique sa nourriture à partir de la lumière, de l’eau, du CO₂, et des sels minéraux.
il sert de nourriture aux pinsons, aux rats du riz, aux insectes consommateurs primaires, aux iguanes terrestres et aux tortues géantes qui se nourrissent de ses fruits tombés.
Il existe sur les îles Galápagos une autre espèce de Psidium (Psidium guajava) introduite par l'homme et devenue envahissante, contre laquelle des mesures de contrôle et d'éradication sont prises depuis plusieurs années.
Bien que l'espèce n'ait pas été évaluée par l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), elle est, comme beaucoup d'espèces endémiques des Galápagos, menacée par les espèces introduites par l'homme.
Les tortues géantes se nourrissent de ses fruits tombés.
Lézard des laves
Microlophus albermarlensis
Vertébrés / Reptiles / Squamates.
de 15 cm à 30 cm. Les mâles sont plus gros que les femelles.
comme tous les squamates, il possède une mâchoire qui permet une grande ouverture de la bouche. Son corps allongé est recouvert d'écailles, avec une fine crête épineuse le long du dos. Les mâles sont gris brun tachés et rayés de noir. La femelle, de couleur plus neutre, se reconnaît à la coloration rouge orangé de sa gorge.
endémique des îles Galápagos, où il se prélasse au soleil sur les blocs de lave ou les rochers. Certaines espèces vivent sur le littoral.
le lézard des laves est insectivore mais il consomme également des plantes herbacées - dont il mange feuilles, fruits et graines - et des déchets domestiques.
il est la proie de la buse des Galápagos, des serpents, des hiboux, des hérons, des oiseaux moqueurs et des chats sauvages.
En cas d'agression, le lézard peut se séparer de sa queue pour échapper à son prédateur. Elle ne repousse qu'une seule fois et rarement à sa longueur d'origine.
Aucune espèce de lézards des laves vivant aux Galápagos ne figure sur la liste rouge des espèces menacées de l'IUCN (Union internationale pour la conservation de la nature).
Il se prélasse au soleil sur les blocs de lave ou les rochers.
Libellule
Tramea cophysa darwini
Arthropodes (animaux à squelette externe et pattes articulées) / Insectes.
environ 5 cm de long.
comme tous les insectes, elle possède 6 pattes et une paire d'antennes. Son corps allongé est doté de deux paires d'ailes translucides et sa tête porte de gros yeux composés de nombreuses facettes, qui se rejoignent sur le dessus de la tête, ainsi qu'une "bouche" qui lui permet de broyer ses proies.
elle vit dans les zones d'eau douce ou saumâtre d'Amérique du Sud.
elle se nourrit d'insectes volants, qu'elle capture en plein vol.
elle est la proie des chauves-souris et des lézards.
La libellule partage sa vie en deux périodes distinctes : l'une sous l’eau, sous forme de larve, et l’autre dans les airs. Certaines larves de libellule vivent jusqu’à plusieurs années sous l’eau avant de muer en libellule adulte.
Cette espèce n'est pas en danger.
Elle se nourrit d'insectes volants, qu'elle capture en plein vol.
Pinson (ou Géospize) à gros bec
Geospiza magnirostris
Vertébrés / Oiseaux.
15-16 cm pour un poids moyen de 35 g.
comme tous les oiseaux, le pinson à gros bec est couvert de plumes et son système digestif se caractérise par un gésier. On le reconnaît facilement à son bec robuste qui lui permet de casser les graines. Les mâles sont noirs, les femelles sont brun foncé avec des taches et des stries plus claires.
espèce endémique des Galápagos où il fréquente les zones arides broussailleuses des basses terres.
le pinson à gros bec se nourrit de grosses graines, des fruits du goyavier et des cactus Opuntia, et des graines très dures de la Tribulus cistoides, une plante herbacée très présente aux Galápagos.
les pinsons sont la proie des buses et des serpents.
Les pinsons des Galápagos ont été rendus célèbres par Darwin qui s'est basé sur l'observation des spécimens qu'il a collectés pour étayer sa théorie de l'évolution par la sélection naturelle. Intrigué par la diversité de formes de leurs becs, il s'est aperçu que cette forme variait en fonction du régime alimentaire de l'espèce, plus pointue chez les insectivores, plus épaisse chez les granivores.
Alors que d'autres espèces de pinson des Galápagos sont en danger d'extinction, cette espèce-là n'est pas menacée. Elle est classée par l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) dans la catégorie "Préoccupation mineure" qui concerne les espèces largement répandues et abondantes.
Il mange les fruits du goyavier et des cactus Opuntia
Rat du riz des Galápagos
Aegialomys galapagoensis
Vertébrés / Mammifères.
15 cm sans compter la queue, qui mesure jusqu'à 12 cm.
comme tous les mammifères, il a un corps couvert de poils et la femelle a des mamelles pour allaiter ses petits. C'est un petit rongeur brun clair, avec de grandes oreilles et un museau pointu. La femelle est plus petite que le mâle.
espèce endémique de l'île Santa Fé aux Galápagos.
il se nourrit essentiellement de graines, de fruits et de plantes.
il est la proie de la buse des Galápagos, des serpents et du hibou des marais.
Le rat du riz niche dans les troncs creux des cactus ou sous les rochers. C'est un animal nocturne, qui s'active essentiellement après la tombée de la nuit.
L’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) le classe parmi les espèces vulnérables en raison de la petitesse de son aire de distribution et de la menace que pourraient représenter pour lui les espèces envahissantes concurrentes (rats et souris).
Il niche dans les troncs creux des cactus ou sous les rochers.
Serpent des Galápagos
Pseudalsophis slevini
Vertébrés / Reptiles / Squamates.
environ 50 cm.
comme tous les squamates, il possède une mâchoire qui permet une grande ouverture de la bouche. Son corps allongé est recouvert d'écailles. C'est un serpent mince et cylindrique, non venimeux, de couleur crème avec des bandes longitudinales marron foncé. Les ancêtres des serpents possédaient des pattes qui ont été perdues au cours de l’évolution.
espèce endémique des Galápagos.
il se nourrit de lézards des laves, de geckos, d'œufs et de petits oiseaux, de petits rongeurs, d'insectes, et de jeunes iguanes.
son unique prédateur est la buse des Galápagos.
Le serpent des Galápagos est un constrictor. Il attrape sa proie avec la gueule et l'étouffe dans ses anneaux. C'est l'extrême mobilité de sa mâchoire, dont l'angle d'ouverture est très large, qui lui permet de manger des proies bien plus grosses que lui.
Aucune espèce de serpent vivant aux Galápagos ne figure sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature).
Son unique prédateur est la buse des Galápagos.
Tortue géante des Galápagos
Chelonoidis nigra porteri
Vertébrés / Reptiles / Squamates.
1,20 m à 1,50 m de long pour un poids variant de 50 kg à plus de 300 kg.
comme toutes les tortues, elle possède une carapace recouverte d'écailles composée d'une partie ventrale, le plastron, et d'une partie dorsale, la coquille. Elle n’a pas de dents mais un bec tranchant qui lui permet de couper sa nourriture.
espèce endémique de l'île Santa Cruz aux Galápagos
elle est herbivore et frugivore. Elle mange de grandes quantités d'herbe, de feuilles, de fleurs, les parties basses des buissons, les fruits tombés des goyaviers et des cactus Opuntia, dont elle mange également les "feuilles".
les jeunes tortues figurent parmi les nombreuses proies des buses. Mais leurs principaux prédateurs sont les espèces introduites par l'homme (rats et porcs qui s'attaquent aux œufs, chiens qui tuent les jeunes tortues).
La forme de la carapace n'est pas la même chez toutes les espèces de tortues géantes des Galápagos : elle varie en fonction du type de végétation de l'île où vit la tortue. Il existe ainsi, dans les îles les plus sèches, des tortues avec une carapace en forme de selle de cheval, très échancrée sur la nuque, qui leur permet de tendre le cou pour attraper leur nourriture en hauteur.
Longtemps pourchassée pour sa viande et pour son huile, puis menacée par les animaux introduits par l'homme sur l'île, l'espèce compte actuellement environ 3 500 individus et figure comme espèce en danger sur la liste rouge de l'IUCN (Union internationale pour la conservation de la nature).
Elle mange de grandes quantités d'herbe.
Tribule cistoides
Tribulus cistoides
plante herbacée du genre Tribulus et de la famille des Zygophyllacées.
les tiges peuvent atteindre 90 cm de long mais le feuillage et les fleurs ne dépassent pas 20 cm de hauteur.
c'est une plante prostrée (qui s'étale sur le sol) caractérisée par la forme très spéciale de ses fruits, hérissés de grosses épines. Elle a des feuilles opposées (disposées par deux l'une en face de l'autre sur la tige), portant de 5 à 8 paires de folioles (petites feuilles). Ses fleurs sont jaune vif.
espèce originaire d'Amérique tropicale, elle est répandue dans toutes les régions tropicales et subtropicales du monde. Aux Galápagos, elle pousse dans la zone aride.
comme tous les végétaux, cette plante fabrique sa nourriture à partir de la lumière, de l’eau, du CO₂, et des sels minéraux.
les pinsons à gros bec mangent leurs graines (leurs fruits) et elle sert également de nourriture aux tortues géantes, aux lézards, aux rats et aux insectes consommateurs primaires.
La tribule tire son nom de la forme de son fruit qui ressemble à une chausse-trape (tribulus en latin), sorte de piège métallique composé de pointes qui, jeté sur le sol, empêchait hommes, animaux ou véhicules de poursuivre celui qui le lançait.
Cette plante n'est pas une espèce en danger. Elle est classée comme plante envahissante dans de nombreux endroits, où elle infeste les cultures.
Les pinsons à gros bec mangent leurs graines.