Chaque espèce présente des variations : les membres d’une même espèce ne sont pas tous exactement identiques. Ici, les individus varient selon la couleur et la longueur de leur fourrure.
Au fil du temps, de nombreux caractères sont transmis par les parents à leur descendance. Toi-même, tu as peut-être hérité de la couleur des yeux de ta mère, de la taille de ton père.
Dans la nature, les êtres vivants doivent survivre et se reproduire. Si l’environnement change (ici, un refroidissement du climat), ceux qui bénéficient des caractères avantageux (ici, une belle fourrure qui protège du froid) prospèrent au détriment des autres.
Lorsqu’un individu nait avec des traits qui l'aident à survivre ou à attirer des partenaires, il se reproduit plus que ceux qui n’ont pas hérité de ces traits. De cette manière, les caractères avantageux se propagent au sein d’une espèce.
Les premiers iguanes des Galápagos étaient terrestres et sont probablement arrivés d’Amérique du Sud par radeaux naturels, il y a quelques millions d’années. Au cours du temps, ils se sont adaptés à leur nouvel environnement et ont constitué une espèce terrestre différente de celle de leurs ancêtres.
La plupart de ces iguanes sont restés terrestres mais certains, peut-être à cause d’une sécheresse et d’un manque de nourriture, ont commencé à se nourrir d’algues prélevées sur les côtes. Petit à petit, grâce à la sélection naturelle, ils se sont adaptés à la vie en milieu marin jusqu’à devenir les iguanes marins qu’ils sont aujourd’hui, Voyons quels caractères avantageux ont permis aux iguanes terrestres de s’adapter au milieu marin.
L’iguane marin est pourvu de griffes acérées et préhensiles pour mieux s’accrocher aux rochers quand l’océan est agité par les vagues et les courants.
L’iguane marin est doté d’une queue robuste et aplatie, qui lui sert de gouvernail pour mieux nager dans les courants.
La peau de l’iguane marin est noire pour mieux se fondre sur les roches volcaniques, et surtout, pour mieux absorber la chaleur et se réchauffer plus vite après un bain dans l’eau froide.
Il existe plusieurs espèces de tortues géantes terrestres aux Galápagos. Elles ont des carapaces différentes selon les îles où elles vivent. Leur forme varie selon les types de végétation. Observe bien les carapaces et fais glisser chaque tortue sur son île.
Oui, une carapace étroite est mieux adaptée à une végétation touffue : elle permet ainsi aux tortues de se faufiler plus facilement entre les obstacles.
Oui, avec une carapace « en selle », la tortue peut allonger son cou et atteindre plus facilement les hauts cactus dont elle se nourrit.
Oui, une carapace massive en forme de dôme permet d’accumuler des réserves d’eau quand la végétation est pauvre, et protège mieux des grands écarts de température.
Treize espèces de pinsons, tous descendants d’une espèce unique, se répartissent sur les différentes îles des Galápagos. Ces derniers ont des tailles, des couleurs et des becs différents selon les îles où ils vivent. Les becs des pinsons varient selon la nourriture qu’ils consomment. Observe bien la forme des becs et fais glisser chaque pinson sur son île.
Oui, le gros bec du Geospiza magnirostris est adapté pour casser des graines aux coquilles très dures.
Oui, le bec long et robuste du Geospiza sandens est adapté pour se nourrir de la chair et des fleurs de cactus.
Oui, le bec petit et fin du Certhidea olivacea est adapté pour saisir les insectes.