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Innovation sociale.
L’innovation touche à tous les domaines, matériels ou immatériels. On peut qualifier d’innovations sociales un certain nombre de pratiques inédites ou d’expérimentations, notamment en matière de service public ou d’action sociale.
Le champ est large : les organisations non gouvernementales, le guichet administratif unique, les efforts en faveur des publics handicapés, le PACS, etc.
L’innovation sociale utilise souvent des acquis techniques (comme Internet, par exemple) pour opérer des changements dans les rapports sociaux ou institutionnels. Comme les innovations issues des entreprises, chaque innovation sociale est un pari sur une idée ; elle risque le rejet ou l'oubli.
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L'influence des innovations dans la société
Le célèbre économiste Joseph Schumpeter, professeur à l'université de Harvard, spécialiste du progrès technique disait que les innovations apparaissaient en grappes ou essaims : après une innovation majeure, souvent une innovation de rupture due à un progrès technique, voire scientifique (par exemple : le moteur à vapeur, les circuits intégrés, l'informatique, l'internet, les nanotechnologies...) d'autres innovations apparaissaient, portées par ces découvertes.
Il analysait ainsi les cycles industriels induits par une innovation majeure : l'économie entre dans une phase de croissance (créatrice d'emplois), suivie d'une phase de dépression, où les innovations "chassent" les entreprises "dépassées" en provoquant une destruction d'emplois. D'où l'expression de "destruction créatrice" employée par Schumpeter. Cette analyse peut se rapprocher des cycles de Kondratiev.
Schumpeter, distingue cinq types d'innovations : la fabrication de biens nouveaux, des nouvelles méthodes de production, l'ouverture d'un nouveau débouché, l'utilisation de nouvelles matières premières et la réalisation d'une nouvelle organisation du travail.