LE CORPS


Le corps en mesures


Les proportions idéales : de l'Antiquité à la Renaissance

Architecte et ingénieur de l'époque romaine, Vitruve explique qu'un homme aux bras et jambes écartés s'inscrit à la fois dans un cercle et dans un carré, figures géométriques parfaites. Le centre du corps humain serait donc le nombril.

Des siècles plus tard, Léonard de Vinci effectue de nombreuses mesures anthropométriques, ce qui lui permet, en 1489, de corriger la théorie de Vitruve : le corps humain s'inscrit dans un carré, si son centre est au-dessus du pubis, et dans un cercle, si son centre est le nombril. L'organique rejoint le géométrique, c'est la théorie de la divine proportion. De Vinci a créé un dessin qui fait encore autorité aujourd'hui.

L'homme moyen est l'homme idéal

En 1848, le mathématicien belge Quételet propose sa théorie de l'homme moyen idéal dont chacune des caractéristiques serait égale à la moyenne de celles de tous les individus de la population. Ainsi, chaque être humain ne serait qu'une piètre reproduction de cet homme moyen idéal.

Sculpture : guerrier combattant appelé "Gladiateur Borghèse", 100 ans avant JC.

Le Modulor

Partant du postulat que " la nature est mathématique ", l'architecte français Le Corbusier crée Le Modulor en 1948. Cet outil pour l'architecte ou l'ingénieur est " la mesure harmonique à l'échelle humaine applicable universellement à l'architecture et à la mécanique ". Il aide à créer des proportions réussies. Le Corbusier l'emploiera largement dans toutes ses oeuvres d'après-guerre.