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Roland Moreno, inventeur
Roland Moreno est aujourd'hui connu dans le monde entier pour avoir inventé la carte à puce.
Hasard ? Pas vraiment, puisque depuis son enfance, qui démarre au Caire
en 1945, Roland Moreno brasse des idées "électriques".
Après son bac, il abandonne la fac pour suivre une carrière d'une étonnante
discontinuité : employé aux écritures au ministère
des Affaires Sociales, journaliste reporter à Détective, garçon
de courses à l'Express ou encore éditorialiste à l’Écho
de la presse et de la publicité. En 1972 il fonde la société Innovatron,
dont il devient président en 1974.
Après avoir vendu des idées (au détail, et en vrac) pendant
quelque temps, il se penche sur le problème des logiques intégrées,
et réalise le premier prototype de mémoire intelligente en janvier
1974. Il dépose en mars 1975 le brevet de base couvrant cette technique.
La carte à mémoire est à l’origine de toutes les applications
monétiques utilisant un microprocesseur implanté sur une gamme étendue
de dispositif allant de la simple mémoire passive au microprocesseur programmable.
Les 1ère cartes à puce furent commercialisées en France à partir
de 1981.
Innovatron exploite depuis les 44 brevets dérivés de ce principe
initial et contrôle la totalité de la production mondiale (cartes
et lecteurs) exploitée sous licence par plus d'une centaine de constructeurs
(dont Schlumberger, Thomson, Toshiba, Siemens, Philips, Bull, IBM,…).
Roland Moreno salue l'année 1981 en créant Hello, société sœur
spécialisée cette fois dans les télécommunications
et l'informatique individuelle. Résolument acquise à la doctrine
Apple, puis Macintosh, Hello accompagne depuis lors la firme californienne sur
le chemin réjouissant (mais contesté) de l'informatique "conviviale".
Il est l'auteur des livres Euréka (1988), Théorie
du Bordel Ambiant (2002), 5e édition, Carte à Puce, l’histoire
secrète (2002), Bachotron (cédérom, 2002), Célimène (compact
disque, 2003). Chevalier de la Légion d’Honneur, Oscar du livre
mondial des inventions (1985), Grande médaille d’or de la Société d’Encouragement
au Progrès (1993), Grande médaille du développement industriel
de la Société d’Encouragement pour l’industrie nationale
(1994), prix Eduard Rhein (1995); il dispose également d'une collection
complète des œuvres de Boby Lapointe.
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