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“J’avais
vu la lumière des élus” déclara
Greg à propos d’une ébauche que réalisa
André Franquin en 1951. On ne saurait mieux dire.
Durant un demi-siècle, l'œuvre franquinienne
a ébloui des générations de lecteurs,
subjugué ses pairs au grand complet, suscité d’innombrables
vocations. Le trait sublimé de Franquin reste la
grande énigme de l’histoire du Dessin. L’émoi
esthétique qui se dégage de ses planches
anéantit la notion même de subjectivité.
La perfection est omniprésente : personnages, animaux,
automobiles, décors, mouvement, ombres chinoises,
typographie, etc... rien ne résiste au crayon jubilatoire
de ce “passant considérable”. Chaque
case, chaque détail, chaque mm2 estampillé Franquin
est à caresser de la loupe pour le bonheur des yeux.
En voici quelques exemples.
Alain Reyt
A. Reyt est spécialiste de Franquin et co-scénariste du documentaire "La
bande dessinee a cent ans" de Diane Perelsztejn.
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