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Non ! Même si l'on s'en
tient au seul aspect "technique" du problème, la réponse est négative.
Pour qu'il y ait greffe, il faut qu'il y ait formation d'un lien (la
cicatrisation impliquant la fabrication de nouvelles cellules nerveuses)
entre le cerveau greffé et le réseau de connexions grâce auquel il
envoie ses ordres. Or, même si aujourd'hui, on sait que le corps fabrique
des cellules nerveuses, ce processus est très lent. Comment dans ces
conditions le cerveau pourrait-il assurer sa fonction de chef d'orchestre
du corps et donc de toutes ses fonctions vitales ? Et même si "techniquement"
de telles greffes étaient possibles, les envisager poserait plusieurs
problèmes éthiques majeurs. Greffer un cerveau, donc une pensée, un
affect �. sur un corps qui n'est pas le sien, est-ce bien humain ?
De nombreux problèmes psychologiques seraient de ce fait à prévoir
! De plus, pour greffer un cerveau, il faut disposer d'un cerveau
en état de fonctionner, c'est à dire un cerveau vivant. Cela signifie
que pour transférer un tel cerveau à un patient dont le cerveau serait
détruit et ainsi lui redonner vie, il faudrait �tuer quelqu'un. Impensable
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