|
Les "robots-chirurgiens" existent déjà ! Ainsi, Caspar, premier
robot européen utilisé en chirurgie osseuse, fore des trous dans
l'os pour poser des prothèses de hanche ou de genou avec une précision
d'un dixième de millimètre ! Aujourd'hui en France seuls quelques
hôpitaux sont équipés de tels robots mais leur avenir est prometteur.
Leur avantage sur la main humaine ? Leur précision est très grande
; les pinces terminant leurs bras articulés ne peuvent pas trembler
et elles sont capables d'effectuer des mouvements que la main humaine
ne peut pas effectuer. Associés à des techniques d'imagerie médicale
de plus en plus perfectionnées, ces robots permettent, par exemple,
des opérations cardiaques chez les bébés sans ouvrir le thorax ou,
dans un autre domaine, l'ablation totale d'une tumeur cérébrale,
grâce à une localisation extrêmement précise des contours de la
tumeur. La plupart de ces robots ne sont pas encore totalement autonomes.
Ils sont manipulés et contrôlés à distance par le chirurgien, via
une télécommande et un ordinateur. En septembre 2001, une patiente
a été opérée à Strasbourg par le robot chirurgical Zeus dont les
commandes étaient tenues par un chirurgien à New York.
|
|