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Mission spatiale
La grotte Chauvet, dans la peau des scientifiques. Livre jeunesse
Il existe aujourd’hui environ 7 000 langues dans le monde. Comme les organismes vivants, les langues évoluent, leurs vocabulaires s’adaptent. Et comme pour le vivant, nous assistons actuellement à une perte de diversité massive et accélérée. Quelles sont les causes de ces disparitions ?Malgré certains discours alarmistes, cela ne risque pas d’arriver au français, parlé par des centaines de millions de personnes. Pourquoi et comment la langue française change-t-elle ?L’art est un langage, difficile à interpréter lorsque les civilisations qui l’ont produit ont disparu. L’iconographie amérindienne fait aujourd’hui l’objet d’une nouvelle interprétation, non euro-centrée. Et si les mythes amazoniens contemporains avaient des choses à nous dire sur l’art précolombien ?
On parle encore 6000 ou 7000 langues aujourd’hui à travers le monde, mais selon les linguistes ce chiffre pourrait diminuer de moitié d’ici la fin du siècle. Comment les langues meurent-elles ? Depuis quand ce patrimoine de l’humanité entière est-il menacé ? Quel rôle ont joué les États modernes et leurs systèmes éducatifs dans cette hécatombe linguistique ?
Rozenn Milin, historienne, journaliste, directrice du programme Sorosoro (programme de sauvegarde de la diversité linguistique et culturelle dans le monde).
Qui fait changer la langue française ?
Cela fait si longtemps qu'on entend des discours alarmistes sur l'état de la langue française, qu'on ne songe même plus à en vérifier la pertinence. Le français serait-il en déclin alors même qu'il est parlé par des centaines de millions de gens ? Pourquoi dit-on que la langue française est difficile ? Qui décide des règles de grammaire et d'orthographe ? Comment et pourquoi la langue française change-t-elle ? Qui décide si un mot est entré dans la langue ? Cette conférence propose un retour dans l'histoire de la langue française et de son enseignement pour mieux comprendre son présent.
Maria Candea, sociolinguiste, maîtresse de conférences à l’université Sorbonne-Nouvelle.
Avec la participation de Pierrette Crouzet-Daurat de la Délégation générale à la langue française, ministère de la Culture.
Des générations de spécialistes occidentaux ont interprété l’art amérindien ancien à partir d’une vision euro-centriste. Une façon révolutionnaire d’analyser l’art amérindien a ouvert une fenêtre pour interpréter différemment l’iconographie amérindienne. Ces représentations reposent en effet sur des concepts radicalement différents de ceux des Occidentaux. Il s’agit ainsi de s’appuyer sur les mythes amazoniens actuels, présents depuis plusieurs siècles, pour aider à déchiffrer l’iconographie précolombienne. Une portion des productions artisanales anciennes est devenue dès lors lumineuse, offrant une voie complètement originale d’entendement.
Stéphen Rostain, archéologue, directeur de recherche au CNRS.
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