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C ontrairement à la plupart
des intellectuels de son temps, Léonard n’écrit pas en latin, mais en toscan, sa langue maternelle proche de l’italien moderne. Il est donc faci-lement compris par les artisans qu’il côtoie.
Mais, comme tous les ingénieurs de son époque, il craint de se faire voler ses idées, d’ailleurs plutôt par ses textes que par ses dessins qui sont toujours diffciles à interpréter. Comme il est gaucher et qu’il écrit spontanément de droite à gauche, en inversant les lettres, il faut utiliser un miroir pour le lire ! Pour lui, c’est plutôt un avantage, car ses carnets ne peuvent pas être parcourus rapidement !
L éonard commence très tôt à noter toutes ses idées
dans des carnets. Il trace les projets de machines qu’il invente, en en précisant certains détails comme les rouages, les poulies ou la façon dont les forces doivent s’appliquer. Dans lesmêmes carnets, parfois sur lesmêmes pages, il dessine des esquisses et des études de fgures ou de mouvements, il note ses réfexions sur l’art, ses observations sur les plantes, les animaux et les nuages, ses réfexions philosophiques et parfois même des devinettes, des rébus et ses listes de courses ! Tout au long de sa vie, il a ainsi rédigé desmilliers de pages, dont un grand nombre ont été conservées.
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