« Jules Verne, c’est mon père, dont les personnages
auraient abandonné la rapière pour le revolver ». « Le Voyage autour du monde, cette féerie, ce drame, cet
atlas vivant de géographie, joint [...] les noms populaires de Dennery
et du très curieux Jules Verne ». « J’ai beaucoup de tes livres pour le premier âge, mais
je n’ai pas tous ceux de J. Verne que j’adore et je les recevrai
avec plaisir pour mes petites et pour moi ». « Vingt-sept volumes dépareillés, tant brochés
que reliés, dont les noms suivent : [...] 27. Verne, Le Voyage au
centre de la Terre ». « La dernière Fée est bel et bien enterrée
et séchée, comme un brin d’herbe rare, entre deux feuillets
de M. de Balzac; Michelet a disséqué la Sorcière et,
les romans de M. Verne aidant, dans vingt ans d’ici, pas un de nos
neveux, pas un, en entendant la danse des Sylphes [de la Damnation de Faust,
d’Hector Berlioz] n’aura le petit accès de nostalgie
légendaire qui me fait divaguer». « Il avait l’air attentif et sérieux d’un enfant
qui lit un roman de Jules Verne ». « Je voudrais aussi [...] rendre hommage à l'homme d'incommensurable
génie que fut Jules Verne. Mon admiration pour lui est infinie.
Dans certaines pages du Voyage au centre de la Terre, de Cinq semaines
en ballon, de Vingt mille lieues sous les mers, de De la Terre à la
Lune et de Autour de la Lune, de L'Ile mystérieuse, d'Hector Servadac,
il s'est élevé aux plus hautes cimes que puisse atteindre
le verbe humain ». « [Jules Verne] voulu n'être pour nous qu'un frère
aîné ». « J'étais très heureux insouciant « Un fonctionnaire : « Donnez à un petit anglais la moitié de Vingt mille
lieues sous les mers à lire dans sa langue maternelle, et présentez-lui
l'autre moitié en français, il se débrouillera bien
pour essayer de comprendre ». « O philatélie, philatélie [...] c'est toi qui illustres
alors Jules Verne et qui transportes par-delà les mers avec tes
papillons de couleur les cœurs les moins préparés au
voyage ». « Je suis tenté de penser que sans Jules Verne je n'aurais,
sans doute, jamais été amené à l'étude
de procédés et d'organisations de télécommunications ». « C'est Jules Verne qui m'y emmène ». « Un professeur d'énergie [...]. J'ai toujours eu un culte
pour son œuvre ». « C'est lui qui m'a donné le goût de la science ». « Si je me suis passionné pour l'aviation, c'est pour avoir
lu, relu et médité Cinq semaines en ballon ». « Jules Verne a été pour moi l'auteur français
qui, avec Arthur Rimbaud et Guillaume Apollinaire, m'a donné les
joies les plus profondes ». « Toute mon enfance revient dans ma chambre grâce à votre
livre [Jules Verne, sa vie, son œuvre] et les lectures à plat
ventre au large du rêve ». « Il faut plaindre ceux qui n'ont pas conservé pour Jules
Verne la tendresse de leurs douze ans ». « J'en fus blessé comme d'un buisson de fer ». [de
la lecture de L'Ile mystérieuse.] « Jules Verne a ravi les générations des enfants et
des adolescents de la France par d'abondants panégyriques de l'Anglo-Saxon,
assaisonnés d'une pitié superbe pour ses compatriotes ». « Tout le monde a lu Jules Verne, et a éprouvé cette
prodigieuse puissance de faire rêver qui fut le partage de son génie érudit
et naïf. Les mythes que Jules Verne nous exposait, dans son langage
précis, nous habitent encore ». « Plus qu'un romancier du Mécanisme, Jules Verne a été le
romancier de l'Homme, de l'homme au front vertical : de l'Européen ». « Le Nautilus est [...] la caverne adorable : la jouissance de l'enfermement
atteint son paroxysme lorsque, du sein de cette intériorité sans
fissure, il est possible de voir par une grandre vitre le vague extérieur
des eaux et de définir ainsi dans un même geste l'intérieur
par son contraire ». « Au temps de mon enfance, les livres de Jules Verne m’ont
laissé froid, sauf, pourtant le Voyage au centre de la Terre ». « Jules Verne, Arnold Toynbee, Saint-John Perse (l’énumération
est disparate à dessein) sont d’autres auteurs excentriques,
parce qu’ils n’acceptent pour absolu aucun centre de références
particulier, ni local, ni temporel ». « Aussi peut-on reconnaître du romantique en Jules Verne qui
fut un poète et un voyant ». « Il serait intéressant de rechercher dans d’autres œuvres
de Jules Verne une appartenance, immédiate ou médiate, aux
problèmes des mystères de la vie spirituelle. La création
imaginante a probablement entraîné le conteur, maintes fois,
plus loin qu’il ne savait aller ». « ...[Mathias Sandorf] défend les faibles et les opprimés.
Pour le joindre, il suffit de lui écrire : Comte Mathias Sandorf, à la
grâce de Dieu ». « Jules Verne, c’est aussi le plus grand conteur fantastique
français : qui pourra oublier les images du cortège funèbre
sous la mer ? ». « Sans lui, notre siècle serait stupide ». « Je me considère un peu comme le fils illégitime
de Jules Verne. Nous sommes très proches ». « Ces scènes [celles des œuvres de Jules Verne ] sont
aussi importantes pour moi que les mythes, que les images de la poésie
homérique ». « L’œuvre [ de Verne ] est là, elle subsiste,
elle gagne en qualité à mesure que le temps passe ». « Jules Verne est un monde ». « Une suite d’évocations à travers lesquelles
demeure l’image de Jules Verne, maître de l’imagination
mais surtout « surréaliste » et solitaire héros
de l’aventure intérieure (Nemo, Robur, Hatteras) ». « S’ils préfèrent la noblesse [les écrivains
fantastiques], ils revendiquent des princeries fabuleuses à la façon
de Nerval et Villiers de l’Isle-Adam. S’ils se veulent du peuple,
ce sera du meilleur peuple, tels Nodier ou Jules Verne ». Extraits du futur DVD sur Jules Verne,
conçu par Jean Verne, édition L.E.P.M. (Les Éditions
Provençales Music) 4, rue Denfert Rochereau 84800 l'Isle sur
la Sorgue - Mail : lep.music@free.fr |
« Quel style a Jules Verne ! Rien que des substantifs ! ». Guillaume Appollinaire D.R.
|