LES TECHNIQUES I
Les perspectives
Le scan sans contact
Le succès d'une reconnaissance biométrique dépend largement de la qualité de l'enregistrement : l'acquisition de l'empreinte, de l'iris, du visage, etc. doit fournir une « image » exploitable. Actuellement, certaines techniques pâtissent du désagrément occasionné par l'enregistrement, notamment ceux de l'iris ou de la rétine. Des améliorations de la sensibilité des appareils, de la rapidité, de la distance des prises vont certainement favoriser un usage plus ergonomique de la biométrie. On pense en particulier aux scanners sans contact dont les progrès sont liés à ceux de l'analyse de l'image. Ces techniques pourraient devancer celles qui nécessitent, aujourd'hui, un contact, comme l'empreinte digitale et la géométrie de la main.
L'analyse d'images
Les logiciels de reconnaissance d'image fixe ou animée vont certainement faire des progrès importants.
Actuellement, la reconnaissance du visage, par exemple, n'est fiable que dans des conditions de prise
de vue très maîtrisées. Demain sans doute, les systèmes seront bien plus performants si le sujet bouge,
est mal éclairé, se trouve dans une foule, etc. Le recours à l'imagerie 3 D rendra également l'analyse
des images plus fiable.
De quoi inquiéter ceux qui redoutent une expansion de la « surveillance » par vidéo informatisée.
La biométrie multimodale
Parce qu'aucune technique biométrique ne sera jamais totalement sûre, l'avenir est aux systèmes de reconnaissance qui mobilisent plusieurs techniques. Le recours au « multimodal » se justifie en particulier dans deux cas :
- quand la sécurité est fondamentale ; coupler plusieurs techniques permet de diminuer le risque d'erreurs
- quand on souhaite utiliser une technique ergonomique mais peu fiable ; la reconnaissance vocale, par exemple, peut être associée à une autre technique plus efficace qui prend le relais en cas d'échec de la reconnaissance de la voix.